Sujet ☆ Re: you just need my arms. (gemma et aden) le sujet à été posté Jeu 20 Oct - 17:13
❝ you just need his arms ❞T'as toujours été un peu féministe sur les bords. T'as suivi de près les mouvements du genre he for she, t'as milité sur les réseaux sociaux pour le droit à l'avortement, l'égalité des salaires... T'es pas une femen pour autant. Tu ne prônes pas la supériorité de la femme. Tu ne veux pas être célébrée. En fait, tu aimerais quelque chose de beaucoup plus simple mais qui, paradoxalement, te semble tellement onirique: tu voudrais juste être respectée. Être considérée. Ni comme sexe faible. Ni comme sexe tout court d’ailleurs. Encore moins comme un être fragile. Être considérée comme un être humain à part entière. Ni à cause de ta féminité. Ni grâce à ta féminité. Ça devrait être assez simple. Tu n’as pas l’impression de demander la lune. Et pourtant… Ce soir, en rentrant du boulot, t'as eu l'impression que l'homme tentait pour la énième fois de l'histoire de l'humanité de prouver que c'était le sexe fort. Et y a-t-il un meilleur moyen de le faire que d'abuser de la femme? Surement pas. C'est glauque. Toi, ça t'indigne, ça t'écœure, ça te révolte. T'as envie de crier ta haine, de faire un scandale, mais t'es trop secouée pour ça. Loin de toi, l'idée d'avancer que les hommes sont tous les mêmes. Tu ne généralise pas. Tu sais que cet homme a qui tu as eu à faire plus tôt ne représente en rien la gente masculine. La preuve, Aden a accouru dès que tu l'as appelé. Ta main dans la sienne, tu le suis jusque chez lui. Tu n'as pas le courage de rentrer seule. Naturellement, tu le remercies. S'en suit un semblant de discussion sur ta famille. Ton père ne t'aurais jamais sorti d'affaire, tes frères, si. Ils déplaceraient des montagnes pour toi, tes frères. Tu les aimes plus que tout. C'est les rayons de soleil qui éclairent ta vie. Ta vie qui d'ailleurs serait plutôt ternes sans tes frères, ta sœur et tes amis. Amis parmi lesquels tu comte Aden. Un ami, n'est-il pas par définition, une personne sur qui on peut compter dans les mauvais moments? Aden est un ami, mais il est aussi plus que ça. Tu le charies par rapport à sa modestie inexistante. Il soutient que c'est l'une de ses nombreuses qualité. Ironie. Ça te fait légèrement sourire. « On y croirait presque. » T'aimes bien quand l'atmosphère est légère entre vous, parce que quand ça ne va pas. Eh bien, rien ne peut arranger cela. Vous avez tous les deux un tempérament de feu. Vous ne ménagez jamais les personnes à qui vous avez à faire. Il va de soit, qu'entre vous deux, c'est explosif. C'est ce qu'il entend dans sa dernière réplique. Tu hoches la tête. Il a raison. Tu te poses sur son canapé. Et là toute l'anxiété, toute l'amertume, tout le dégoût présents en toi remontes. Il te prend dans ses bras. T'es bien dans ses bras. Votre proximité a le don de te rassurer. Une fois calmée, tu as besoin de faire quelque chose pour te changer les idées. Tu jettes ton dévolu sur la préparation de cocktail. Tu optes pour des mojitos. C'est facile à faire. Tu n'as as besoin de trop d'ingrédients pour en faire. Et puis, tout le monde aime les Mojito. Contre toute attente tu trouves un mélangeur dans la cuisine d'Aden. Tu sais que son studio appartenait à des amis de ses parents. Ils ont surement du le laissez là. Tu abordes un sujet qui fâche. Tu ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Surement le stress qui fait que tu dis n'importe quoi. Ça plait pas à Aden. Tu l'vois au ton de sa voix. Tu t'excuses. C'est pas le moment de parler de ça. Puis t'as aucune légitimité de le faire. Ça étonne Aden que tu sois désolée. « Alors là tu peux rêver, jamais de la vie. » Tu plisses les yeux en soutenant son regard. Réplique digne d'une gamine. Tu ne répéteras pas ces trois petits mots que tu viens de dire. To ego t'en veux déjà assez. Aden te rejoint dans la cuisine et s'assoit sur le plan de travail alors que tu coupes le citron. Ta curiosité aura ta peau, il n'a pas besoin de te le dire. Pourquoi tu t'obstines à vouloir savoir ce qu'il fait avec les autres filles? « J'vois personne d'autre moi. » Tu laches le couteau que tu as dans les mains et tu te retournes vers Aden. Tu as peur qu'il te comprenne mal. Qu'il croit que tu lui demandes de faire la même chose. Ça t'arrangerait, mais tu n'oserais jamais le faire. Premièrement, même si Aden te plait beaucoup, t'es pas le genre de fille à faire le premier pas, t'es trop fière, ensuite, t'as bien trop peur de l'engagement. Ta dernière relation t'as prouvé que tout était éphémère et que plus la relation était forte plus la séparation était dure. « Je ne me fais pas d'idées. Je sais que tu ne m'as rien demandé. Je le fais par principes, c'est tout. » Alors tu te sens obligé de te justifier. « Et dans l'fond je crois que je mérite mieux que ça, me faire sauter régulièrement par un mec aux yeux de qui je ne suis qu'une fille parmi tant d'autres, mais je suis pas prête. » Tu n'es prête ni à pratiquer l'abstinence, ni à vraiment te poser avec une seule personne. T'as trop de responsabilité. Uriel est encore un bébé, il a toujours besoin de toi. Sofia qui vient de tomber enceinte et qui veut garder le bébé alors qu'elle n'a même pas encore fini le lycée. Ryan qui fou tout en l'air. Eden qui déprime. T'as pas le droit de juste vivre ta vie et de les laisser livrés à eux même. En plus de ça, tu es vraiment compliquée comme fille. Tu ne t'es toujours pas trouvée.
Sujet ☆ Re: you just need my arms. (gemma et aden) le sujet à été posté Jeu 20 Oct - 18:11
you just need my arms.
aden, il a jamais compris. il a jamais compris pourquoi c'est toujours les filles qui sont visées. pourquoi elles sont quotidiennement rabaissées. pourquoi elles se font agresser quand elles s'habillent soit disant vulgairement alors qu'elles n'ont qu'une jupe. il n'a jamais compris le délire des gars à les traiter de putes quand elles mettent un décolleté. alors qu'eux, quand ils se baladent torse nu, juste pour attirer l'attention de quelques filles, on ne les traite pas ainsi. pour aden, les sexes devraient être égaux. un homme et une femme devraient avoir les mêmes droits. être considérés aux yeux de tous comme égaux. il ne devrait pas y avoir de sexe fort et de sexe faible sous prétexte que l'homme est plus fort physiquement. chose dont certains profitent un peu trop. comme le gars de ce soir. il a voulu profiter de sa supériorité physique. de sa force pour profiter de gemma. il comprend pas ces gars. des gars tellement minables qui pensent avoir tout les droits. qu'ils pensent pouvoir abuser d'une quelconque fille qu'ils ont croisés. pour aden, ces personnes ont un problème. peut-être un problème social. ils n'osent pas approcher les filles normalement. ou peut-être qu'ils sont simplement trop laids pour avoir leurs chances en temps normal. mais aden, il ne laisserait pas agir de tels gars sous ses yeux. il ne pourrait pas rester impuissant. simplement parce que pour lui cette fille qui serait à deux doigts de vivre le pire, elle n'a pas besoin de ce drame dans sa vie, que sa famille, ses parents, ses frères et sœurs, n'ont pas besoin de ça de voir cette fille partir en vrille. déprimer. peut-être même essayer de mettre fin à ses jours. cette action, ça peut détruire une personne, une famille. tout un environnement qui avant était stable. personne n'est réellement à l'abris. alors aden, il agirait. parce qu'il ne supporterait pas que ça arrive à ses proches. à ses amies. à sa sœur. il deviendrait fou. gemma finit par le charrier à nouveau en répondant ironiquement à ses dires. et là, ça le fait vraiment sourire. parce qu'il aime assez quand c'est comme ça entre eux. quand ils se charrient quelque peu. gentiment. "mais c'est la vérité voyons." ils arrivent ensuite dans son immeuble puis dans son appartement. mais une fois au calme. à l'abris de tous les regards. gemma, elle craque. tout remonte d'un coup. elle prend conscience de tout ce qui s'était passé un peu plus tôt. et aden, il la console comme il peut. mais elle finit par s'éclipser dans la cuisine pour faire des cocktails. et elle s'excuse. elle s'excuse d'être trop curieuse. d'avoir engagé cette conversation, d'une certaine manière. et aden, il n'en croit pas ses oreilles. gemma qui s'excuse. il ne pensait pas assister à cela de si tôt. ça semble presque irréel. comme le reste des événements qui venaient de s'enchaîner. mais il n'est nullement choqué quand elle refuse de répéter. "j'pouvais toujours demander." il laisse sa tête retomber contre le haut du canapé sans cesser d'observer gemma. et il finit par la rejoindre dans la cuisine, s'installant sur le plan de travail, ses jambes dans le vide, à quelques centimètres du sol. sa cuisine étant tellement petite qu'en balançant ses jambes dans le vide, il doit éviter les jambes de gemma. elle finit par lui dire qu'elle ne voit personne d'autre elle. et ça le fait sourire. il s'en doutait. mais il n'en était pas certain. et ça lui fait plaisir d'un côté. parce qu'il l'a pour lui tout seul. quand elle se retourne vers lui, elle le prend au dépourvu, ne lui laissant même pas le temps d'enlever ce foutu sourire qui étirait le coin de ses lèvres. "c'est bien si tu vois personne d'autre. enfin ... ouais, c'est cool quoi." il ne sait même pas trop quoi dire. parce qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui balance ça comme ça. aden, il l'écoute ensuite se justifier. sans même perdre son sourire. ça l'amuse presque de la voir ainsi. il la laisse parler. sans même la couper. et quand elle a terminé, il tend simplement son bras pour prendre le poignet de gemma entre ses doigts et la faire s'approcher. ses sourcils étaient quelque peu froncés. contrarié de ce que gemma avait terminé par dire. qu'il ne la considérait que comme une fille parmi tant d'autres. c'était faux. totalement faux. il écarte alors simplement ses jambes pour la faire s'approcher au maximum, plantant son regard dans le sien. "t'es pas qu'une fille parmi tant d'autres. sinon on ne se verraient que pour coucher. et on ne se seraient vu qu'une ou deux fois. pas plus. je ne t'aurais rien dis sur moi. vraiment rien dis. je ne t'aurai rien demandé sur toi. et je n'aurai peut-être même pas décroché ce soir." ça ressemblerait presque à une déclaration. et ça le met mal à l'aise, alors il s'empresse de reprendre parole. "va pas t'imaginer que c'est une déclaration de je ne sais quoi non plus. c'est juste que je t'apprécie, plus que les autres." il finit par glisser ses mains sur ses joues, s'amusant à tirer doucement sur ses joues.
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Sujet ☆ Re: you just need my arms. (gemma et aden) le sujet à été posté Jeu 20 Oct - 19:16
Sujet ☆ Re: you just need my arms. (gemma et aden) le sujet à été posté Jeu 20 Oct - 19:49
you just need my arms.
la société, elle part carrément en vrille selon aden. tous partent en vrille. les gars dealant comme aden sont fiers de faire ce boulot. les gens réglo en ont simplement marre de trimer pour gagner une misère. les personnes au comportement déviant étant congratulés, applaudis par leurs amis. fiers d'eux. aden mettrait même sa main à couper que les gars s'en prenant ainsi aux filles doivent être fiers de se vanter de leur "exploit" auprès de leurs amis. peut-être même qu'ils changent l'histoire. qu'ils disent que c'est la fille qui les a abordé. et qu'il a simplement cédé à ses avances. peut-être que personne dans leur entourage n'est au courant de leur petit hobby. sacré hobby quand même. mais heureusement, aden il est arrivé. il est arrivé à temps. avant que ce gars n'aille au bout de ses projets. avant qu'il ne pose un peu trop ses mains sur le corps de gemma. avant qu'il n'aille trop loin. plus loin que la simple frayeur. et heureusement qu'il n'a pas été plus loin quand aden était arrivé. parce qu'il se serait salement énervé là. et même gemma n'aurait pas réussi à le dissuader de lui sauter dessus. il l'aurait frappé jusqu'à ne plus en avoir la force. jusqu'à avoir trop mal aux poings pour continuer. il l'aurait insulté de tous les noms. dans l'appartement, gemma, elle se met à pleurer. et ça accentue simplement la haine de aden contre ce gars. parce qu'il n'a jamais vu gemma pleurer avant. jamais. même quand quelque chose la blesse, elle ne laissait pas les larmes couler. elle est fière gemma. presque autant que aden. à eux deux, c'est une sacré équipe. équipe de bras cassés même. fiers, impulsifs, possessifs. rien de mieux. aden, il se retrouve assis sur le plan de travail, ses yeux suivant attentivement les actions de gemma. il la regarde faire les cocktails. presque impressionné. lui, il est nul pour faire des cocktails. il ne connait que les bases. et aden, il finit par se marrer. il se marre quand la demoiselle lui faire une remarque. quand elle lui dit que elle, elle n'est pas nympho. "j'suis pas nympho non plus. t'en fais pas, j'peux me passer de sexe." il sourit en coin en haussant les épaules. comme si c'était une évidence. mais il ne le lui a jamais prouvé. il ne lui a jamais prouvé qu'il pouvait se passer se relations sexuelles pendant un certain temps. pourtant il a bien attendu un peu plus se quinze ans avant de commencer. alors il pourrait bien résister pendant quelques semaines. ça ne le tuerait pas. il la tire vers lui, souriant doucement dans un premier temps avant de perdre son sourire. il lui fait ce qui ressemble à une déclaration. mais il refuse de l'admettre. alors il se rattrape. en assurant qu'il ne s'agit pas d'une déclaration. "c'est une évidence. mais la grande gemma ferguson n'en fais pas non plus à ce que je sache." il retrouve son sourire à ce moment là. parce qu'il arrive à lui balancer exactement le même pique. exactement le même. mais ses sourcils se froncent pendant un moment. quand elle reprend parole. elle ne le croit pas. il lui a dit ce qu'il pensait vraiment. il a dit ce qu'il ressentait, d'une certaine manière. pour que finalement, elle l'accuse de sortir exactement la même chose aux autres filles. alors il se braque un peu. "tu sais quoi ? penses ce que tu veux. j'te dis la vérité et toi tu trouves rien d'autre à dire que je sors la même chose aux autres filles ?" et il soupire lourdement. "tu veux que je filme ce qu'il se passe avec les autres filles peut-être ? tu veux que je te prouve que je ne fais strictement rien avec ces filles hormis coucher ?" son ton était un peu plus dur. plus sec. et il avait même fini par la faire reculer un peu. un peu plus loin de lui. parce qu'il était contrarié. simplement.
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Sujet ☆ Re: you just need my arms. (gemma et aden) le sujet à été posté Jeu 20 Oct - 21:39
❝ you just need his arms ❞T'aimes pas pleurer devant les gens. T'aimes pas pleurer tout court. T'as pas eu une vie facile. Pourtant, t'as jamais été le genre de fille à pleurnicher. Surtout pas devant les gens. T'es forte, Gemma, mais t'as le droit de pleurer. T'as le droit de pleurer pour extérioriser. T'as le droit de lâcher les écluses. Ça ne fait pas de toi une personne faible. Tu vis dans un stress quotidien. Tu n'as que vingt deux ans et tu gères une baraque de cinq gosses. Tes frères et ta sœur ont beau avoir vieillit, tu te sens toujours responsable d'eux. Et là ce qui vient de t'arriver. La tentative de viol que tu as faillit subir, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Quand on est atteint, le cacher ne rend pas plus fort. Est-ce qu’on a honte de saigner quand on est blessé ? Pourquoi devrais-tu avoir honte de pleurer? Pleurer, oui, c’est craquer, c’est le signe qu’on n’en peut plus, qu’on n’a pas la force de supporter quelque chose, c’est s’avouer à soi-même et aux autres que l’on n’est pas invincible. Tu connais quelqu'un d'invincible, toi? Tu ressens de la haine. De la haine envers ce type qui a osé poser ces salles pattes sur toi. De la haine envers ce gars qui a engrossé Sofia. De la haine envers le voisin qui ne cesse de faire du mal à Eden. De la haine envers tous ces idiots qui tirent Ryan vers le bas. T'es pas obligé de crier pour montrer que t'es en colère, alors tu relâches prise. Tu pleures dans les bras d'Aden. Pendant un moment. Il te caresse le dos. Ça t'apaise. Tu te sens plus légère. Tu vas vous préparer des cocktails dans sa cuisine. Tu le fais plus pour t'occuper que par envie. Tu trouves tout ce qu'il fait pour un Mojito, le Perrier, les citrons, la menthe... Aden a meme un shaker dans sa cuisine. Tu te mets la main à pâte. Tu presses quelques citrons, tu en coupes d'autres, mais comme tu es un peu secouée et tu t'es pas vraiment remise de tes émotions, tu remets sur le tapis un sujet qui fâche. Aden te rejoint dans la cuisine. Il pose ses fesses sur le plan de travail. Il veut savoir pourquoi tu fais ça? Pourquoi tu reparles de Mandy? Il essaye de te tirer les vers du nez pour que tu admettes ta jalousie, mais c'est perdu d'avance. Tu poses tout sur le dos de la curiosité. Non pas que tu ne sois pas curieuse de savoir, mais c'est juste que tu es plus possessive que curieuse. Et ça te fait du mal de savoir qu'Aden voit d'autres filles. Oui ça te donne l'impression de ne pas lui suffire, d'être incomplète ou même défectueuse. Tu finis quand même par lui avouer que toi, tu ne vois personne d'autre. Tu te tournes pour lui faire face et découvrir un Aden tout sourire après ton aveux. Parce que oui c'est mignon. Tu viens de lui admettre que t'étais à lui et a personne d'autre. Il t'attire vers lui et t'écoutes te justifier en souriant. Il te caresse même la joue. Toi, t'es pas trop pour la polygamie. T'es pas ce qu'on peut qualifier de nympho. Lui non plus apparement. « Je te traite pas de nympho mais tu te tapes quand même... » Tu fais mine de réfléchir. « Tu te fais environ combien de filles par mois déjà? » Tu demandes sur un ton léger. Mine de rien, comme si tu faisais ça juste pour le taquiner. Tu sais qu'il ne va surement pas te répondre, ou pas sérieusement du moins, mais qui ne tente rien n'a rien. Tu veux connaitre le nombre de filles que tu dois ajouter sur ta dead list. Rien que ça. Il t'explique qu'à ses yeux tu n'es pas comme les autres filles qu'il voit. Mais il n'assume pas que c'est une déclaration. Ça te fait un peu chier, alors tu le montres. T'es pas du genre à garder les choses pour toi. T'es impulsive. Il le sait. Il te fait le même rapproche, ça t'agace. Il enchaine en ajoutant qu'il ne dit que la vérité. Il te demande même si tu veux qu'il filme ses rancarts avec ses autres plans. « J'me passerais de tes vidéos pornos avec tes crasseuses merci. » Il t'éloigne de lui. Tu crois rêver. Il joue au mec vexé, alors qu'il n'est sûrement pas le plus a plaindre dans l'histoire. Et toi t'es encore sur le premier reproche qu'il t'a fait. « Tu veux quoi Aden? Je suis censée faire quoi? Tu veux que je te fasse des grandes déclarations d'amour alors que toi tu sautes tout ce qui bouge? » Tu t'emportes. Tu hausses le ton. Tu lèves le bras en disant ça. Il atterrit sur le plan de travail. Là où tu as laissé le couteau pour couper le citron en rondelle. Tu as mal. Ton doigt saigne. « Merde. » Tu jures en cherchant un mouchoir. Tu ne jures pas que contre ce foutu couteau, tu jures aussi contre ton impulsivitéz « Et c'est pas comme si j'avais des declarations à te faire ! »
Sujet ☆ Re: you just need my arms. (gemma et aden) le sujet à été posté Sam 22 Oct - 2:25
you just need my arms.
aden, c'est le même style. il déteste pleurer devant autrui. il déteste pleurer tout court. il déteste le simple fait que quelque chose puisse le blesser à ce point. alors montrer aux autres que quelque chose l'atteint, c'est insupportable. parce qu'il montre que lui aussi, il peut être faible. qu'il n'est simplement pas au-dessus des autres. intouchable. y'a que sa mère qui a du le voir pleurer. quand il était gosse, après une quelconque chute. après un mauvais rêve. y'a que devant cette femme qu'il a laissé couler ses larmes. parce que aden, il déteste montrer un trop plein d'émotion. il préfère garder tout ça pour lui. au fond de lui. comme un jardin secret en fait. il trouve ça plaisant de se dire que les autres n'arrivent pas à savoir ce qu'il ressent à ce moment précis. et pourtant, en voyant gemma ainsi ce soir, on peut clairement voir de la haine transparaître sur son visage. de la haine contre ce type. de la haine contre ce système bancal. contre les flics qui préfèrent surveiller un endroit calme que de tels quartiers. de la haine contre lui-même pour avoir attendu un peu, par fierté, avant de décrocher. parce que s'il avait décroché de suite, peut-être qu'il serait arrivé avant même que ce gars ne pose ses mains sur elle. il est mal de la voir pleurer. de la voir craquer dans ses bras. il est mal à l'aise aussi. mais il ne le montre pas. il essaie de faire bonne figure et de la réconforter comme il peut. avec des caresses qui se veulent réconfortantes et quelques paroles soigneusement pesées avant de franchir ses lèvres. histoire de ne pas sortir une connerie de plus. tout deux dans la cuisine, aden suivait attentivement les gestes de gemma tout en suivant le fil de ses dires. il rit faiblement en la regardant dans les yeux quand elle reprend parole en lui demandant, sur un ton léger, combien de filles il se tape. alors il rentre bêtement dans son jeu. il se met à compter sur ses doigts. les deux mains y passent et il reprend sur la première. et il finit par arrêter en faisant mine de réfléchir sérieusement. comme s'il comptait mentalement le nombre de ces filles. "j'ai perdu le fil y'a un moment. mais je dirais au moins vingt-sept filles. mais je te promet que je ne suis pas nympho !" il balance ça sur un ton ironique, un sourire au coin de ses lèvres. il la nargue simplement. question bête. réponse bête. de toute manière, il n'avait aucune idée du nombre de ces filles. il ne s'amusait pas à compter. il avait autre chose à faire. et puis le chiffre qu'il aurait sortit, chiffre et non nombre, aurait été en-dessous des espérances de gemma. il en était certain. et aden, il finit par lever les yeux au ciel en entendant la demoiselle traiter les filles en question de crasseuses. et y'a un seul mot qui vient à l'esprit du jeune homme. jalousie. rien d'autre. mais il ne dit rien là-dessus. parce que quoi qu'il dise, ça serait mal interprété. s'il venait à dire qu'elles n'étaient pas des crasseuses, elle l'enverrait certainement chier. et s'il se contentait de se marrer, elle lui ferait la morale ou partirait simplement comme la dernière fois. autant ne pas prendre de risque aussi bêtement. alors aden, vexé par les dires de gemma, il la repousse quelque peu. histoire de la tenir à distance et de lui faire comprendre, autrement que par son ton, que sa réponse ne lui avait pas plu. pas du tout même. "je ne saute pas ..." il n'a même pas le temps de finir sa phrase qu'il voit la main de gemma atterrir sur le plan de travail. pile sur le couteau. elle saigne. du doigts. alors il se laisse tomber du plan de travail pour simplement prendre sa main entre les siennes pour passer la plaie sous l'eau. il l'inspecte. simplement pour voir si ce n'est pas trop profond. c'est superficiel. du moins ça en a l'air. il agit comme avec un gosse. mais il ne le fait même pas exprès. c'est sûrement ça le pire. "tu fais ce que tu veux gemma. t'es assez grande pour savoir ce que tu as, ou non, à faire." et après avoir prononcé ça, aden, il s’éclipse quelques instants. juste le temps d'aller chercher un pansement. un pansement qu'il vint ensuite appliquer sur le blessure.
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Sujet ☆ Re: you just need my arms. (gemma et aden) le sujet à été posté Sam 22 Oct - 10:23
❝ you just need his arms ❞T'as jamais été une pleurnicheuse Gemma. Même petite, tu prenais sur toi. De toute façon, tes parents t'ont vite fait comprendre que tu pouvais chialer autant que tu voulais, ils n'en avaient rien à foutre. Laisse là, ça lui passera, disait Rick en s'enfilant une bière alors que tu n'avais pas plus de trois ans. T'as grandit trop vite. Tu t'es attribué des responsabilités toute seule. Gamine désabusé avant l'age, t'as été livré à toi même très tôt et t'as jamais vraiment eu le temps de te faire d'illusions sur le monde qui t'entoure. Alors oui, tu sais que l'on ne vit pas dans le monde des contes de fée. Ou du moins, tu sais que ta vie n'en est pas un. Mais l'accumulation de tout un tas de petites choses plus ce qui vient de t'arrive fait que tu craques. Tu fond en larmes. Dans les bras d'Aden. Ta tête contre son torse. Tu inspire son odeur. Exquise odeur masculine. Parfum enivrant. Il sent bon, Aden. Votre proximité te donne une agréable sensation de sécurité. Sa voix à la fois rauque et douce te permet de te calmer. Ta respiration redevient régulière. Tu pourrais rester là pendant des heures. Tu pourrais t'endormir dans cette position même. Le fait de te retrouver contre lui t'apaise, mais ta conscience de femme forte t'en empêche. La Gemma indépendante ne s'apitoie pas sur son sort. Tu as presque honte d'avoir céder à ta faiblesse. De l'avoir laissé s'exprimer à travers ces quelques sanglots. Tu ne tarde pas à te trouver une occupation. Pour te changer les idée. Tu quittes malgré toi le confort des bras du brun pour te diriger vers sa cuisine. Si tu t'actives, tu ne penseras plus à ce que tu as risqué de vivre. Citrons, feuilles de menthe, rhum, eau gazeuse... tu trouves tous les ingrédients nécessaire à la confection d'un mojito. C'est votre jour de chance. Tu fais les meilleurs mojitos du coin. Pas des mojito trop sucré de gonzesse. Tu les doses à la perfection, toi. Le secret, c'est de forcer sur rhum. Pendant un bref instant, ton cocktail t'occupe l'esprit, mais comme les bonnes choses ne durent jamais longtemps, ton esprit s'évade. Tu repenses à la dernière fois où tu as mis les pieds chez Aden. La cause de ton départ. Mandy. Ta jalousie bien qu'elle soit non assumée te fait remettre le sujet sur le tapis. Tu demandes à Aden, comme si de rien était, si il l'a revu. Il répond par la négation. Sa réponse te satisfait, mais lui ne va pas où tu veux en venir. Il n'a pas tout à fait tord. Tout allait bien. Vous aviez retrouvés votre complicité et il fallut qu'en une phrase tu gâches toit. Il est vrai que le jeune homme n'est pas totalement innocent dans cette histoire. Après tout, bien que vous ne vous soyez rien promis, c'est lui qui va voir ailleurs. Ton corps à toi, il est le seul à en profiter. C'est une question de principes. Tu finis par l'admettre. Ça le fait sourire. Il est content de savoir qu'il est le seul. Vous en venez même à rire de son nombre de conquêtes. « Mais t'es pas possible, même Don Juan, il s'en fait moins ! » Tu fais mine d'être dépassée. Tu prends ça à la légère. En fait, t'as jamais lu Don Juan. Tu devais le faire en cours de littérature, mais tu t'étais contenté d'aller chercher le résumé des scène par chapitre. T'aime pas lire les pièces de théâtre. Tu préfère les romans. Ton rire résonne dans la cuisine. Mais quelque part ça t'agace de savoir que toi, t'es obligé de partager Aden. Il a beau prendre son petit air désintéressé. Tu sais que ton aveux lui fait quelque chose. Tu vois ses yeux briller. Il t'attire vers lui. Il s'amuse avec ses doigts sur tes joues. Il veut cependant que tu lui explique pourquoi tu te sens obliger de savoir ce qu'il fait avec les autres filles. Peut-être parce que ça te consume de l'intérieur de savoir que d'autres filles pourraient être à ta place? Peut-être parce que ça t'enlève toute sa singularité, que ça te donne l'impression de n'être qu'une fille parmi tant d'autre? Ou peut-être parce que tu crèves de jalousie? Tu te retiens d'émettre la troisième option, mais il a droit aux deux premières. Contre toute attente, Aden te fait un semblant de déclaration où il t'explique, que qu'à ses yeux tu es unique, puis il se rétracte n'assumant pas tout à fait ses paroles. De toute façon, toi tu ne le crois pas. Il soit surement sortir la même disquette à toutes les nanas qui finissant dans son pieu. Typiquement masculin. Et tu lui dit. Si c'était le cas il ne sauterait pas tout ce qui bouge. Il se braque. Le fait que tu ne le crois pas semble le vexer, mais ça tu ne changes pas de position. « Aden, mets toi à ma place deux secondes, j'sais pas... tu ne peux pas allez voir ailleurs et essayez de me faire croire que je suis différente à tes yeux. De toute façon, je m'en fiche. » Tu t'énerves. Ta mauvaise foi refait surface. Ta main se retrouve sur le plan de travail. Le couteau resté dessus te blesse. Ça te fait mal. Aden se charge de faire couler de l'eau dessus puis de te le panser. Tu lui lâche un « merci » quasiment inaudible, mais qui n'en est pas moins franc. Tu respires un bon coup puis t'empares du shaker pour finir ton cocktail. Entre temps tu envoie un message à Eden pour lui demander de passer te prendre en moto et tu lui indiques l'adresse où tu te trouves. Il te répond qu'il arrive tout de suite. Il ne met jamais son téléphone en silencieux, Eden, ce qui n'est pas le cas de Ryan. Tu n'ajoutes rien. Tu n'as plus à dire de toute façon. Tu refuses de t'emporter encore une fois contre Aden, même si son attitude totalement détachée t'irrite au plus haut point. Il est toujours serin. T'as l'impression qu'il se fiche de toute les émotions que tu peux ressentir. Tu verses le contenu du mélangeur dans les verres où tu as déjà disposé le citron et les feuilles de menthe. « Tiens. » Tu tends son verre à Aden et attend que ton petit frère arrive. Tu ne touches pas au tien. Ton téléphone se met à vibrer dans ta poche. « C'est Eden. » Tu déclares en le sortant. « Il est venu me chercher je dois y aller. » Tu t'empares de ton sac et de ton manteau puis t'arrête en face d'Aden avant de sortir. « Merci pour tout à l'heure. » Tu es sincère. Tes lèvres viennent se poser sur sa joue une dernière fois en guise d'au revoir. Tu ne sais pas quand tu le reverras, tu es certaine qu'aucun d'entre vous ne rappellera l'autre de si tôt.