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 Quand le passé refait surface FEAT GARRETH

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MessageSujet ☆ Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Sam 12 Oct - 13:09


Garreth & Keira

Quand le passé refait surface


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]J'aime cette endroit. Le calme, la paix. La bibliothèque m'a été conseillée par mon coach de vie.. et depuis que j'y suis allée une fois.. le coup de cœur. Je peux y faire des recherches sur ce que je veux dans la vie, sur mon développement personnel ou tout simplement pour m'évader dans des romans. J'apporte souvent mon carnet pour écrire et depuis une semaine, j'ai un ordinateur portable offert par mes parents. Ils m'ont vu beaucoup dans ma bulle, beaucoup écrire.. et peut-être qu'ils ont dans l'idée que je devienne écrivain. En faite, je ne sais pas encore.. je ne sais pas ce qui me passionne.. pas encore. Mais je sais que je me sens bien ici.. et le but c'est que j'apprenne à me sentir bien. Lâcher prise et apprendre à vivre.. à vraiment vivre. Donc je prend tout ce qui peut me faire un semblant de bien.

Me voilà donc, assise à une table à l'écart de tout et de tous. Devant moi, mon carnet et un livre ouvert sur lequel je suis penchée. C'est un roman de Jane Austen.. Je ne connaissais pas ce genre de littérature et autant dire que cela ne m'a jamais tenté. En vérité, je trouve cela toujours autant ridicule. Cela n'existe pas ce genre d'histoire.. et je n'y crois pas. L'amour et toutes ces conneries. Je n'y ai jamais cru. Mais le caractère de la protagoniste Bennett me plaît plutôt bien. Elle a un fort caractère et reste indépendante que ce soit dans ses actes ou dans ses convictions. Cela me plaît... c'est peut-être pour cela que je me retrouve aussi engouffré dans ce roman. Je suis dans ma bulle et cela me fait du bien. A mes oreilles.. des écoutes sans fils. J'écoute quelques chansons plutôt douce. J'aime les musiques mélancolique. Je ne suis pas trop pop culture et ce qui passe à la radio à tendance à m'angoisser. Donc je m'isole dans mes musiques tristes et à texte.

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis assise ici. Je ne ressens même pas le picotement sur mon postérieur. Mais voilà... je sens soudainement comme si quelqu'un m'observait. Je relève les yeux de mon bouquin. Et c'est là que je le vois. Juste devant moi. Mon regard est vide, mais on y voit la surprise. La musique vient rythmer ce contact. Je ne pensais pas le revoir un jour... jamais. Je sais que je ne rêve pas. Je sais aussi que ce n'est pas une hallucination car je suis clean depuis bientôt deux ans. Un peu prêt. Garreth. Je l'ai connu je ne sais plus comment. Il savait à l'époque ce que j'étais. Cette épave. Ce déchet. Pourtant malgré ça, il m'a ouvert ses bras. Nous avons passé plusieurs mois agréable ensemble. Des mois où j'ai voulu être comme toutes les filles. Ce qui fut un royal échec. Il était et est encore sûrement aujourd'hui trop bien pour moi.

Comme je le faisais toujours à l'époque donc... j'ai tout foutu en l'air. Je suis retombée dans mes travers. Je l'ai trahis et je lui ai menti. J'ai donc attendu qu'il me dise mes quatre vérités après une énième dispute. Je n'ai rien dis. Je n'ai rien fais. Le laissant m'achever car je le méritais bien après tout. Puis je suis partie et j'ai disparu de sa vie pour toujours. Je suis sûr qu'aujourd'hui c'est un grand chirurgien ou un truc du genre. Il doit peut-être même être mariée et avoir un ou deux enfants. Je reste silencieuse un instant. Il a de beaux yeux. J'avais oublié. Je ne sais pas pourquoi il me fixe comme ça. Je retire mes écouteurs enfin et je me dis qu'il attend peut-être une parole de ma part : « Tu comptes m'observer ainsi longtemps ? Ou tu veux me dire quelque chose ? » je dis simplement, à mi-voix : « tu as l'air d'aller bien » je dis ensuite, sans une expression. Je suis encore dur à exprimer mes émotions..
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MessageSujet ☆ Re: Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Sam 12 Oct - 16:37


Quand le passé refait surface

Meet me in the afterglow

Les jours de repos sont rares. Ils ne le seraient pas si je n’acceptais pas de travailler autant. Après tout, tout le monde me répète que j’ai le droit de prendre des vacances. Surtout dans le domaine de la médecine, quand on en voit de toutes les couleurs, c’est sain de prendre des vacances. Mais je ne le fais pas. Travailler m’empêche de trop réfléchir. Travailler m’empêche de trop penser à elle. Les jours s’écoulent rapidement grâce à mon travail, et j’ai arrêté de les compter depuis le jour où les infos ont annoncé qu’elle avait été retrouvée. Je ne compte plus les jours depuis que je l’ai vue, endormie, sur son lit d’hôpital.

Aujourd’hui, j’ai été obligé de prendre congé. Le patron m’a répété que je devais souffler un peu, alors c’est quelqu’un d’autre qui est sur la route aujourd’hui avec mon collègue. Du coup, je n’ai rien à faire de ma peau. Je suis allé prendre un café sur une terrasse, je me suis baladé dans Manhattan, d’où j’ai pris le traversier parce que j’avais envie de naviguer un peu – mais surtout parce que je n’avais rien à faire – et me voilà, les pieds posés sur Staten Island. Et je ne sais pas ce que je fais là. Je connais au moins le quartier. Vu mon boulot, c’est bien de connaître la ville dans son entièreté, alors du coup, je décide d’aller visiter cette bibliothèque dans laquelle je n’ai encore jamais mis les pieds. Devant celle-ci, je souris comme un enfant, comme si je venais de m’offrir un cadeau, et j’entre dans la bâtisse.

Une bibliothèque, c’est une bibliothèque, vous me direz. Vous auriez raison. Après tout, partout, les livres sont classés de la même façon. Certes, mais il demeure quelque chose de magnifique, et l’odeur des livres neufs me parvient, de quoi me faire encore plus plaisir.

Comme ma passion dernièrement c’est l’Égypte ancienne, je décide de me tourner vers l’allée des livres d’histoires. Des romans ? J’en ai quelques-uns à lire au loft. Non vraiment, j’en envie d’en lire plus sur les pyramides. L’Égyptologie est une menteuse, ça je n’ai pas de difficulté à le croire. J’ai l’impression qu’elle nous cache des choses, comme le Vatican. Après tout, c’est facile de dire que des pillards ont volé les momies pour expliquer le fait qu’on n’en a jamais trouvé dans les pyramides, qui étaient des soi-disant tombeaux. Du coup, je cherche les livres jusqu’à ce que je trouve mon bonheur. Le secret des pyramides. C’est parfait.

Je sors donc de l’allée et me dirige vers les tables, mais je fige dès que mes yeux se posent sur elle.

Elle est là, toute concentrée, toute calme, toute paisible, toute belle… J’ai du mal à identifier les diverses émotions qui se mélangent en moi. Je m’étais promis de rester loin d’elle en me disant qu’elle n’avait certainement pas envie de me voir. J’ignore ce qu’elle a vécu, mais ça n’a pas dû être facile, et voir son ex qui l’a lâchement abandonné n’est sans doute pas ce qu’il y a de mieux pour elle. Non. Je vais faire demi-tour et…

Trop tard.

Son regard se pose sur moi et mis à part la surprise de me voir, j’ai l’impression que son regard est vide de quelconque émotion. Certes, ça ne veut pas dire qu’elle n’en ressent aucune, mais ça me fait du mal. Ce regard indifférent qu’elle avait quand je me suis emporté contre elle la dernière fois me revient. Pourquoi est-ce que ça me fait autant de mal ? Peut-être que je serais resté si elle m’avait montré que ça lui faisait quelque chose, juste un peu… « Tu comptes m'observer ainsi longtemps ? Ou tu veux me dire quelque chose ? » Oui, toujours aussi froide.

Mon cœur se serre. Je regarde autour, comme pour m’assurer que personne ne se souciait de nous, bien que ce ne soit pas important. Je repose alors mes yeux sur elle et approche un peu plus. Elle a démarré la conversation, non ? Ce serait impoli de lui tourner le dos et partir. Surtout sachant que je ne lui en veux plus, plus vraiment…

« Ça va. Tu as l’air bien aussi. Comment tu te sens ? » Une pointe de tristesse s’affiche dans mon regard, à peine perceptible. J’ai de la peine pour quoi ? Pour elle… sans doute… n’est-ce pas ? Pourquoi d’autre ?

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MessageSujet ☆ Re: Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Mar 15 Oct - 22:28


Garreth & Keira

Quand le passé refait surface


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Cela remonte à tellement longtemps. Je n'ai pas d'image en tête, d'instant partagée.. Je n'ai que des vagues d'émotions et quelques flash. Il faut dire que je suis passée par tellement d'épreuve.. j'ai empoisonnée mon esprit et mon cerveau et j'ai tellement souffert que le traumatisme m'a fait oublier tout ce qu'il y avait autrefois.. même les bons souvenirs. Garreth fait partie des bons comme des mauvais souvenirs.. car son souvenir n'amène en moi que mélancolie et regret. Je ne m'attendais pas à le revoir. Jamais. Il faut dire, je l'avoue, que je l'ai totalement chassé de mon esprit. Mais en relevant mon regard ; en croisant ses yeux clairs... je ne peux que m'incliner. Je me souviens très bien. Je me souviens ces courts instant passé ensemble au parc, entre ses bras. Sa gentillesse et sa compassion pour moi. Je me souviens que même si je ne souriais pas beaucoup, il a toujours su être patient avec moi. Il ne m'a jamais jugé. Il a juste accepté celle que j'étais à l'époque.. du moins.. Je me souviens aussi. Je me suis convaincue qu'il n'aimait que ce qu'il pouvait penser faire de moi. L'image de celle que je pouvais être à l'époque. Celle que je ne croyais pas pouvoir être. C'est ainsi que j'ai tout gâché, comme je sais si bien le faire.

Même si aujourd'hui je suis une toute autre personne... je ne pense pas encore pouvoir mériter cet homme. Je le regarde, alors qu'il semble stoïque et je sais qu'il est toujours bien au dessus de moi. Il est sûrement bien dans sa vie. Médecin ou carrément chirurgien. Il doit avoir un copine.. peut-être même qu'il est marié et même avoir déjà un enfant ou deux... après tout c'est ce que font les gens mon âge normalement. Tout le monde n'est pas en train de se reconstruire comme moi. Tout le monde n'est pas détruite intérieurement comme je le suis. Je le regarde. Je ne peux m'empêcher de le regarder. Il me fixe également. Je referme doucement mon livre. Je prend alors la parole. Mon dieu que je suis stupide. Pourquoi faut-il que je sois toujours ainsi.. sans émotion.. sans nuance. Après tout.. je me sens toujours vide, même si ça va mieux ; Mais j'ai encore quelques difficultés sociales. Il me répond enfin. Je replace une mèche de mes cheveux bouclés derrière mon oreille et baisse un instant les yeux. Il est toujours le même. Je ressens son inquiétude dans sa voix. Sait-il ce que j'ai vécu... bien sûr. Comment peut-il en être autrement. Tout le monde le sait. J'ai été une bête de foire durant des mois.

J'ai l'air bien. Non... peut-être. Je ne sais pas comment réagir à ça. Je me contente de hausser les épaules : « Peut-être. Oui je crois. Ça va. » je ne sais pas quoi dire. Le silence de la bibliothèque qui est si apaisant pour moi d'ordinaire devient soudainement pesante.. Je lui indique la chaise se trouvant juste là, à ma droite : « tu veux t'asseoir » je demande. Pourquoi je demande ça ? Est-ce que j'ai réellement envie de lui parler. Que lui dire ? Puis-je avoir une conversation normale avec lui. Une conversation normale tout court ? Je sais que je dois apprendre à me comporter normalement. La politesse, les bonnes actions et les comportement sociaux. Je suis mal à l'aise. Je ne sais pas si cela se voit sur mon visage. Je me met à jouer nerveusement avec une mèche de mes cheveux : « heu.. tu fais quoi ? Enfin.. je veux dire ici ?.. » je demande alors.. trouvant ce silence pesant. Et je préfère lui demander cela plutôt que lui laisser l'occasion de parler de moi.. et du passé encore pire. Mon cœur se serre.. je suis angoissée.
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MessageSujet ☆ Re: Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Mar 15 Oct - 23:20


Quand le passé refait surface

Meet me in the afterglow

Elle a l’air bien ? Oui, enfin, elle a l’air… comme avant : vide, comme une coquille sans rien à l’intérieur. D’où le fais que je lui demande comment elle se sent. Je me doute qu’elle ne se confiera pas, je ne suis qu’un ex après tout. Je ne suis personne. Mais juste au cas où, je préfère poser la question. Mettre des mots sur nos émotions, c’est très libérateur en fait. Du coup, je lui donne l’occasion de le faire, mais elle n’en fait rien. À l’entendre dire "peut-être", je me doute que ce n’est pas nécessairement vrai. Elle ne va pas bien, je me doute. Et c’est totalement normal, j’imagine, vu ce qu’elle a dû vivre. C’est déjà un miracle qu’elle ait été retrouvée vivante. Après tout, ne disent-ils pas qu’il y ait peu de chance après 24h de disparition ? Comme j’ai angoissé à l’idée de devoir faire ce deuil d’elle.

Car faire le deuil d’une relation et le deuil d’une personne, c’est deux choses totalement différentes. Je suis parti, j’ai claqué la porte en l’abandonnant après avoir dit des choses qui dépassaient ma pensée. Je n’ai pas été gentil. J’aurais dû l’être. Je savais que son passé n’était pas facile, et j’ai l’impression d’avoir échoué à quelque part avec elle. Peut-être n’aie-je pas été suffisant ? Pourquoi est-ce que ça me fait autant de mal de me dire ça ?

Je hoche la tête simplement à sa réponse. Je ne veux pas insister. Je ne dois absolument pas oublier que je ne suis personne pour elle. Je ne le suis plus en tout cas. Fut un temps où je la serrais entre mes deux bras, le vent soufflant ses cheveux et mon regard amoureux sur elle. Ces jours heureux que j’ai passé avec elle sont à jamais gravés dans ma mémoire. J’ai essayé d’oublier. Je n’y suis pas arrivé, alors j’ai abandonné. Je n’ai, après tout, pas envie de me dire que j’ai perdu mon temps. Ce qu’on avait, c’était beau.

Sa main se lève pour replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille et ce simple geste me semble si magnifique fait par elle. Pourquoi ? C’est ridicule, n’est-ce pas ? Elle m’invite à m’asseoir en jouant avec une autre mèche et je regarde la chaise. Je ne m’attendais pas à me faire inviter, mais en reposant mes yeux sur elle, je souris sincèrement. Mon cœur bat un peu plus fort alors que je m’assois à côté d’elle. Je suis heureux qu’elle ne me demande pas de partir.

Sa nervosité est palpable et je me demande alors comment je peux faire pour l’aider à se détendre. D’une certaine façon, je suis nerveux aussi. La dernière fois que je l’ai vu, elle était endormie sur un lit d’hôpital. Toujours aussi belle qu’avant, dans notre lit, mais certes moins en forme, plus triste, plus troublée. Pour éviter de montrer le trouble que j’éprouve en repensant à tout ceci, j’écoute sa question qu’elle me pose, hésitante. Je continue donc de sourire. « Le patron m’a obligé à prendre congé, et je voulais venir ici depuis un moment. Du coup je suis venu. Et… » Je lui montre alors mon livre. « Dernièrement, j’ai une fascination inexplicable pour l’Égypte ancienne et les bâtisseurs. J’ai trouvé mon bonheur. » Je regarde alors son livre. « Et toi ? » Je repose alors mon regard sur elle. « Tu voulais sans doute être tranquille. Je ne dérange pas au moins ? » Si je m’écoute, je sais très bien que je n’ai aucune envie de partir. Elle a ouvert la conversation, après tout. Mais loin de moi également l’envie de l’embêter. Je ne veux pas que ma présence remonte en elle de mauvaises émotions. C’est sans doute la dernière chose dont elle a besoin.

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MessageSujet ☆ Re: Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Jeu 17 Oct - 20:53


Garreth & Keira

Quand le passé refait surface


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Je ne sais pas pourquoi je l'invite à s'asseoir. Je ne sais pas non plus ce qu'il me prend de m'intéresser à lui. Tout aurait été plus simple si je l'avais simplement ignorer et il aurait passé son chemin. Puis peut-être qu'une voix dans ma tête s'est simplement dit : mais pourquoi faut-il se compliquer les choses. Tout peut être simple. Il faut que j'apprenne à simplement vivre les choses et à accueillir ce qu'il m'arrive avec un sourire même si je ne l'affiche pas. Il s’assied donc juste à côté de moi. Je le détail un peu plus longtemps. Il a prit un peu de l'âge, très légèrement. Ce genre de signe sur la peau qui montre qu'on est plus dans les études et qu'on est dans la vrai vie. La fatigue. Je lui demande enfin ce qu'il fait ici. Car ça m'intéresse.. oui. Il faut croire. Je le regarde sans flancher. Cela peut paraître déconcertant mais je n'ai jamais été de celle qui cherche à regarder ailleurs... et en même temps, mon regard n'est pas si innocent que cela. J'essaie de savoir ce que je ressens. Pouvoir mettre des mots sur mes émotions. Car depuis un an... je me sens vide. Je recommence à vivre oui. Je peux être contente ou pas. Mais je me sens malgré tout vide. Même si j'ai ressenti quelque chose en le voyant, de la surprise. Je pensais pouvoir ressentir autre chose. De la nostalgie ? De l'angoisse ? Ou ne serait-ce qu'un frisson ou une chaleur ? Je ne sais pas.. Suis-je donc si détruite de l'intérieur. Mais cependant, je peux malgré tout dire que je suis contente dans un sens de le voir. Pour la simple raison qu'il s'agit d'un visage que je connais. Je le connais. Cela me change de tout ceux que je ne connais pas et que je vois au quotidien... et cela me change du corps médical et de mes parents.

Il me demande alors, après m'avoir répondu ce que je lis. Je baisse les yeux sur la couverture de mon roman à l'eau de rose et souris légèrement en coin en me disant que ce n'est clairement pas la même chose : « C'est.. différent de toi. » je commence alors : « c'est un roman de Jane Austen. Orgueil et préjugés. Je lis de tout en faite.. ça dépend.. vu que je passe beaucoup de temps ici » je marque une pause. Je n'ai pas l'habitude de parler autant mais en faite... je me rend compte que c'est facile. Plus que je ne le pensais. Il suffit simplement de répondre à la question. Je parle toujours bas bien sûr, pour ne déranger personne : « et non.. tu me déranges pas. Sinon je t'aurais pas demander de t'asseoir » je suis malgré tout très peu expressive. Le ton de ma voix reste assez monocorde. Il peut paraître froid... mais c'est simplement que je ne sais pas mettre d'intonation à ma voix, comment y mettre de l'émotion... car après tout, je ne suis qu'une coquille vide. Je ne sais pas vraiment quoi lui dire de plus... quand je viens à me poser des questions et je me dis qu'il serait plutôt évident de les poser : « Tu es devenu médecin alors ? Chirurgien ? Bref.. tu fais quoi maintenant ? » je finis par dire simplement. Je passe ma main dans mes cheveux. Est-ce qu'on peut dire que je suis nerveuse. Quelqu'un passe à côté de nous... tout d'un coup je sens le regard de cette personne me dévisager.. c'est un garçon, dans nos âges.

Il me fixe vraiment.. et je sais très bien pourquoi. J'ai l'habitude. Mon regard croise le sien et je perd un peu le fil... Je sais qu'il me reconnaît. J'ai été une bête de foire suffisamment longtemps pour reconnaître quand quelqu'un me toise avec intêret en se demandant ce qui m'est arrivé.. car j'en ai parler à personne. Je ne suis jamais entrée dans les détails. Je redeviens l'espace d'un instant celle que j'ai pu être... car cela reste moi malgré tout : « t'as un problème ? Tu veux ma photo ? » je dis sèchement à l'inconnu. Je soupire et mon cœur bat fort... ces instants se font rare... mais souvent, soit je réagis de façon agressive.. soit je suis prise de gêne et de panique et je m'enfuis en pleurant. Là... je suis prise entre les deux. Je me lève alors, après un silence et en croisant le regard inquiet de Garreth. Je lève les yeux aux ciel et me lève subitement en prenant mes affaires : « Faut que j'y aille. » dis-je clairement sèchement : « ça sert à rien de toute façon. Bref.. je peux pas faire ça. Je peux pas faire ça. » Puis je suis pas conne je sais qu'il sait... tout le monde sait. Je veux pas qu'il me regarde comme ce type. Même si en faite je m'en fou de la façon dont on me regarde... je veux pas voir son regard changer comparer à ce qu'il y avait dans le passé : « Bye » je dis simplement en m'éloignant alors, d'un pas rapide, la tête basse et retenant l'humidité montant dans mes yeux.
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MessageSujet ☆ Re: Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Ven 18 Oct - 16:41


Quand le passé refait surface

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J’observe son sourire en coin et me demande si elle est embarrassée de sa lecture. Mine de rien, ça fait du bien de voir un sourire, même aussi petit, sur ce joli visage. Je souris aussi, attendri, et elle me fait alors part de ce qu’elle lit, me disant qu’elle lit de tout puisqu’elle passe beaucoup de temps ici. Tiens… Soudain, l’idée de prendre des congés plus souvent pour venir ici me tente. Pourquoi ? Qu’est-ce qui me prends tout à coup ? Suis-je bête ou quoi ? Il faut dire qu’autour d’elle, j’ai toujours eu de la facilité à perdre mes moyens. Je ne me doutais seulement pas que ce serait encore comme ça après notre rupture, après autant de temps.

Elle me répond ensuite à ma question, comme quoi je ne la dérange pas et mon sourire s’agrandit sur mon visage. Le fait que ce soit elle qui m’ait invité à m’asseoir est soudainement important à mes yeux. Elle ne m’en veut donc pas d’avoir été aussi… franc, avec elle lors de notre rupture. J’aurais cru… Il faut dire que quand je l’ai quitté, je m’en suis fais baver à moi-même en fait. Je l’aimais toujours. La quitter a sans doute été la décision la plus difficile de ma vie. Mais tout ce que je lui ai dit, je ne l’ai pas dit parce que je la détestais, mais bien le contraire. Seule une personne qui nous aime arrive à nous dire la vérité, aussi cruelle qu’elle soit, non ?

Elle me pose alors une question, quant à ma carrière. Quand nous étions ensemble, je commençais ma formation d’ambulancier il me semble, non ? Enfin, ce n’est pas important. Elle a peut-être oublié certains détails. Ce n’est pas comme si je lui parlais de ma formation à chaque fois non plus. « J’ai fini mes études en médecine, je suis diplômé, oui. Mais j’ai suivi une formation d’ambulancier. J’en avais assez de tous ces idiots qui venaient aux urgences pour une grippe » dis-je sur le ton de l’humour. « J’avais envie de bouger en fait, d’un peu d’action. Du coup, je suis servi en arrivant sur les lieux en premier. » Et alors je me retiens de lui renvoyer la question. Je ne crois pas qu’elle ait une grande carrière de son côté, maintenant. De toute façon, une personne passe à côté de nous et s’arrête pour dévisager Keira. Je le regarde et fronce les sourcils avec intrigue. Qu’est-ce qu’il veut ?

Au son de la voix de mon ex, je repose les yeux sur elle. Son ton est sec, elle est froide, agressive. Je n’aime pas revoir ce côté-là chez elle. Keira se lève alors en prenant ses affaires, me disant sèchement qu’elle doit y aller. « Quoi ? Non, att… » Elle me coupe en me disant que ça ne sert à rien, qu’elle ne peut pas faire "ça". Quoi ? Socialiser ? Mon regard se fait triste alors. Toute forme de sourire a disparu de mon visage. Notre conversation allait si bien avant que ce type nous interrompe. Je le dévisage d’ailleurs, lui faisant comprendre du regard qu’il devrait partir. Pourtant, c’est Keira qui part. Mon livre en main, je la suis, mais la bibliothécaire me retient parce que je suis sur le point de partir avec son livre. Je lui donne alors. « Oh, gardez-le. » Comme si c’était important…

Dehors, je me dépêche à sortir et voit Keira descendre l’escalier. « Keira, attends ! » Je cours donc et attrape son bras, sans être brusque, puis me place devant elle, une marche plus basse, ce qui me permet d’attraper son regard et de voir les larmes qui menacent de couler. « Ne fuis pas comme ça. Pas moi. » J’ai peur. Pourquoi j’ai peur ? Peur de quoi ? Qu’elle s’en aille ? Qu’elle se moque de moi ? Qu’elle se fâche contre moi ? J’ai peur de ne plus la revoir, peut-être ? Après tout, j’étais content de discuter avec elle à l’intérieur. Dans mes yeux, je crois que je n’arrive pas à cacher ma peur, mais surtout mon inquiétude. « On s’en sortait bien à l’intérieur avant qu’il arrive… » J’avale difficilement ma salive et regarde autour quelques secondes. « Écoutes, je ne sais pas ce que tu as vécu, et je ne te demande pas de m’en parler. Mais je m’inquiète. Je… J’étais inquiet. Je le suis encore. » Pourquoi est-ce que je lui dis ça ? « Alors ne me fuis pas. S’il te plaît. » Je crois que je n'ai jamais eu l'air aussi pathétique...

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MessageSujet ☆ Re: Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Ven 8 Nov - 20:24


Garreth & Keira

Quand le passé refait surface


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Je ne saurais dire si je suis mal à l'aise, gênée, ou si je m'en fiche. Je ne peux pas dire que le revoir ne me fait rien. Ce serait mentir. Le revoir..j'ai été surprise. Je peux même dire que mon corps à réagir. Mon cœur s'est mit à battre un peu plus vite, l'espace d'un instant. Puis j'ai inspiré, me suis calmée. L'espace d'un instant, une vague de souvenir, en flash, m'a envahie. Il n'a pas changé... si ce n'est une sagesse en plus dans le regard. Ce qui est d'autant plus étrange.. c'est que la façon qu'il a de me regarder n'a pas vraiment changer de par le passé. Tout comme moi... je ne suis pas et n'ai jamais été ce genre de femme à détourné le regard par gêne, rougissant. Je sais parfaitement prendre sur moi. Donc lorsque je le regarde, je le regarde dans les yeux et je ne cille pas. Mon expression est toujours sans émotion... seul mon regard est expressif. Du moins, il ne laisse passer que ce que je veux laisser passer... sauf lorsque l'émotion m'envahie. Mais là, je contrôle. Je maîtrise. Je l'invite même à s'asseoir avec moi. J'arrive à converser un peu... mon coach de vie serait fier de moi. Même s'il est bizarre ces derniers temps avec moi. Presque froid et agressif. Mais bon, je ne dirais rien.. je n'ai pas été tendre avec lui au début. Tout comme je n'ai pas été tendre avec Garreth... je me souviens parfaitement de cette dernière dispute.. cette fois où j'ai disparu de sa vie normalement pour l'éternité. Je me souviens encore, dans un écho, sa voix qui me dit toutes ces choses horrible et vrai. Jamais encore je ne l'avais entendu dire des choses si dur ni même se mettre dans un état pareil. Mais nous revoilà... l'un en face de l'autre. J'arrive même à m'interesser à lui et lorsqu'il me répond je ne décroche pas. Pourtant... j'ai encore du mal à rester concentrée longtemps. Je décroche par moment... et là je me surprend à rester à son écoute, à garder le regard fixé sur lui. Je ne le détail pas, je reste de marbre, mais je suis bien présente... c'est presque agréable..

Mais alors que je commence à peine à me détendre... voilà que tout bascule. Ce regard posé sur moi, ces yeux toujours à me fixer et me toiser comme si j'étais une bête de foire. J'ai toujours cette impression que cette image et cette histoire me suivra à jamais. Mes parents voulaient poursuivre en justice tous ceux qui ont oser m'utiliser pour leurs émissions ridicule. Je les ai dissuadée.. on a pas besoin de ça. J'ai pas besoin de ça. Un procès en plus dans ma vie et ce serait toucher le fond définitivement. Je regarde cet individu qui me fixe sans aucune pudeur et sans respect. Je fini par l'envoyer chier... le naturel revient au galop. Puis je me retrouve alors submergé... et j'ai horreur de ça. Je me sens soudainement vulnérable, nue et fragile. J'ai horreur de ça... je ne veux pas être cette fille que tout le monde considère fragile. Celle qu'on appelle la rescapé. Celle qui encore aujourd'hui attire les curieux... car personne ne connaît mon histoire. Il y a des suppositions... des rumeurs. De bruit de couloirs qui font mal.. et là j'ai de nouveau mal. Ma poitrine se serre et je me lève alors, redevenant ce bloc de glace et retenant mes larmes en face de Garreth qui ne comprend pas ce qu'il m'arrive. Et je m'enfuis... je m'enfuis comme je l'ai toujours fait. Je ne me retourne pas. Je quitte la bibliothèque, passant simplement ma carte électronique et déposant à l'accueil mon livre. Je descend les grandes marches, sans vraiment me rendre compte que je marche si vite qu'on dirait presque je court. Mon rythme cardiaque est si rapide qu'il me fait mal. Ma respiration est haletante alors que j'arrive presque en bas des marches.. quand j'entends sa voix.. sa voix se mêlant au tambourinement dans mes tympans.. Puis une main me saisit le poignet. Je réagis par reflex. Je me crispe et d'un geste brusque je libère son emprise pourtant loin d'être brutale.. depuis ce qu'il m'est arrivé... je ne supporte plus qu'on me touche. Et encore... mes réactions sont moins agressive. Lorsqu'on m'a retrouvé errante... le moindre contact physique me faisant entrée dans un hystérie folle... Je n'ai pas parler pendant des mois et passait plus de temps à hurler qu'autre chose. Je pose ma main sur ce poignet comme si je venais d'être bruler.

Puis mon regard croise le sien alors que mes yeux s'emplissent malgré moi de larmes. Il me demande de ne pas fuir. De ne pas le fuir lui. Pourquoi ne puis-je pas le fuir. Pourquoi lui ? Pourquoi serait-il différent des autres après tout... je le regarde, mais cette fois-ci...mon regard se fait plus hésitant, fuyant.. je ne veux pas qu'il me voit pleurer.. je ne veux pas qu'on me voit dans cet état : « Il faut que je m'en aille » je dis alors, presque haletante, à mi-voix. Il dit alors qu'on s'en sortait bien... comment ça on s'en sortait bien... ? Moi je m'en sortais bien ? Je relève mon regard vers lui. Une larme viens couler sur ma joue. Je l'écoute alors continuer à parler.. sa bienveillance réchaufferait presque mon cœur devenu mort. Je veux fuir... oui je veux partir en courant et m'enfouir sous ma couverture en pleurant. J'en ai assez de tout ça. Peut-être devrais-je partir de cette ville en fin de compte. Il me dis qu'il ne sait pas et là, mon ancienne moi reprend le dessus encore une fois et je ricane presque en levant les yeux, laissant de nouveau échapper de larme : « Me fait pas rire ! Tu sais parfaitement.. comme tous ces gens. Tout le monde le sait. J'ai été la bête de foire pendant près d'un an ! Journeaux, magasines, émission télé ! J'avais ma tête et mon nom affiché partout... donc ne dis pas que t'es pas au courant... » je baisse les yeux... je n'ai pas envie de parler comme ça. De lui parler comme ça. J'inspire alors et je viens essuyer une de mes joues. Je relève mon regard vers lui après un silence : « … je suis désolée » et alors.. cette phrase dans ma bouche semble prendre un sens beaucoup plus profond qu'il n'y paraît. Je plonge mes prunelles dans les siennes... pourquoi semble-t-il si désemparer.. Je ne comprend pas comment son regard peut être encore si plein d'affection à mon égard. J'inspire profondément et fini ma phrase : « enfin..... » et je continue encore une fois : « T'es pas obligé de vouloir socialiser avec... » je ne sais pas comment me définir : « …bref...je... » je ne sais pas quoi dire... je suis perdue. Il faut que je fuis... sinon, mes émotions risques de prendre le dessus.. je n'arrive pas...je n'arrive plus... je ne sais pas gérer ça..
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MessageSujet ☆ Re: Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Ven 8 Nov - 23:03


Quand le passé refait surface

Take my hand

Si ma mère me voyait, elle me fusillerait du regard et me traiterait d’imbécile. Pour être honnête, je ne sais pas pourquoi je la retiens. Mais je sais en revanche que j’ai envie d’être cet imbécile que je suis. Je ne suis pas quelqu’un qui a pour habitude de nier ses émotions, de les refouler. Je ne suis pas non plus de ceux qui disent qu’un homme, ça ne pleure pas, que c’est fort un homme et que ça n’exprime aucune émotion. Foutaises que cela. Je suis humain, aussi humain que les autres. Aussi humain que mes parents, que mes amis, aussi humain que Keira.

Devant moi, elle essaie de retenir ses larmes. Son regard est fuyant. « Il faut que je m’en aille » me dit-elle. J’ai peur qu’elle le fasse. J’ai peur qu’elle s’en aille et qu’elle disparaisse. J’ai peur qu’elle parte et de ne jamais la revoir. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que ça m’importe autant ? Indéniablement, je tiens à elle. Je n’avais pas cessé de l’aimer quand je suis parti, après tout. Notre histoire n’aurait jamais dû se terminer de cette façon. Je ne sais pas si elle aurait dû se terminer, mais aucune histoire ne devrait se finir comme la nôtre, en tout cas. « On s’en sortait bien à l’intérieur, avant qu’il arrive. » Son regard revient croiser le mien et mon cœur manque un battement en voyant cette larme couler. Je n’ai jamais aimé la voir pleurer. C’est encore déchirant aujourd’hui. Mon regard devient triste, sans cesser de témoigner de mon inquiétude. « Écoutes, je ne sais pas ce que tu as vécu, et je ne te demande pas de m’en parler. Mais je m’inquiète. Je… J’étais inquiet. Je le suis encore. Alors ne me fuis pas. S’il te plaît. »

J’ai seulement envie de la serrer dans mes bras, mais cette envie est facile à retenir quand Keira explose. Elle rit d’abord, et je ne sais pas comment interpréter cela, mais ses larmes coulent et je me sens complètement perdu, désemparé. Je ne sais pas quoi faire. Moi qui normalement arrive à être bienveillant, rassurant, réconfortant avec n’importe qui, me voilà en train de perdre mes moyens devant elle. « Ne me fais pas rire ! » Surprise. Je ne comprends pas sur le coup ce que j’ai fait de mal. Elle réagit comme si je venais de lui mentir, alors que ce n’est pas le cas. Je n’aurais pas pu être plus sincère que cela. Je lui ai directement dit que j’étais inquiet pour elle. Alors qu’aie-je fait de mal ? Et pourquoi est-ce que j’accepte qu’elle me parle de cette façon ?

La suite explique son comportement. Je comprends un peu mieux du coup. Ce doit être difficile de ne pas pouvoir vivre sans craindre le moindre regard. Ce doit être irritant de devoir essayer d’esquiver des journalistes, ou même monsieur et madame Tout-le-monde. Je ne veux pas la plaindre, c’est loin d’être ce dont elle a besoin, mais j’ai de la compassion. Elle mérite que le monde la laisse tranquille un peu. Quand elle fini, je ne dis rien, affichant seulement le même air triste et inquiet. J’affiche aussi de la compréhension, surtout quand elle me présente des excuses, excuses qui, peut-être, auraient dû venir bien plus tôt, mais que je n’ai jamais eu envie de demander. Je secoue légèrement la tête pour lui faire comprendre que ça va, qu’elle ne doit pas s’en faire. Je préfère largement qu’elle laisse échapper tout ça plutôt qu’elle garde ça pour elle. Vu la façon dont elle a explosé, je ne serais pas surpris qu’elle ait accumulé ça depuis un moment déjà.

Une inspiration profonde plus tard, elle me dit que je ne suis pas obligé de socialiser avec elle. Elle semble chercher comment se définir et je constate que son opinion d’elle-même n’est toujours pas très joyeuse. Et c’est quelque chose que j’aimerais tellement changer. C’est quelque chose que j’ai toujours voulu changer, que j’ai même essayé de changer. Parce qu’à mes yeux… « Je ne me sens pas obligé non plus. » Pourquoi faut-il que même sous ces larmes, je la trouve magnifique ? C’est comme si la lumière du soleil, avec ses larmes, faisaient briller ses yeux, et ça donne une image très jolie, malgré le contexte.

Je la prendrais bien dans mes bras, mais vu la façon dont elle a retiré son poignet de ma main plus tôt, je préfère éviter. Je ne veux pas l’effrayer. « Ce que je voulais dire, c’est que je ne sais pas exactement, comme personne d’autre. Les médias disent une chose, mais ça ne veut pas dire qu’ils savent tout. Je ne sais pas ce qui t’es arrivé, ce qui t’es vraiment arrivé. Et je ne veux pas que tu te sentes forcée d’en parler. Tu ne devrais pas avoir à le faire si tu n’en as pas envie. Et tu ne devrais pas avoir à te sentir comme une bête de foire non plus, parce que tu n’en es pas une. » Je regarde autour et remarque qu’on nous observe toujours. Forcément, vu la façon dont elle vient de me parler. « Écoutes, je ne veux pas te laisser partir dans cet état. Alors que dirais-tu qu’on aille ailleurs ? Dans un endroit tranquille, où tu te sentiras à l'abris. Celui que tu veux… On n’est pas obligé de socialiser si tu n’en as pas envie. Le silence, c'est bien aussi. » Je souris légèrement, lui montrant ma sincérité et ma bienveillance. « Je ne veux pas que tu te sentes seule. » Je lui tends alors la main. Elle peut refuser de la prendre, m’envoyer promener, au moins j’aurai essayé. « J’aurais dû te tendre la main au lieu de t’insulter la dernière fois. C’est moi qui suis désolé. »

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MessageSujet ☆ Re: Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Dim 10 Nov - 18:02


Garreth & Keira

Quand le passé refait surface


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Pourquoi est-il si gentil avec moi... pourquoi a-t-il toujours été si gentil avec moi. Lorsque je l'ai rencontré je ne lui ai pas caché ce que je faisais de ma vie, quelle épave j'étais. Je ne sais pas pourquoi je me suis laissé entraîné dans ses bras... en faite si.. il m'apportait ce sentiment de sécurité. Une impression d'être importante pour quelqu'un et de ne pas être juste ce que j'étais et ce que je voyais de moi. Cela n'a pas changer dans son regard, malgré ces mots qu'il m'avait dit. Pourquoi m'a-t-il toujours vu d'une façon différente que je me percevais moi-même ? Je l'ignore et je pense que je ne comprendrais jamais. Mais le revoir aujourd'hui après tout ce que j'ai vécu et voir qu'il est toujours aussi avenant me faire quelque chose malgré tout. Mais lorsque je commence à me sentir à l'aise il y a toujours quelque chose pour me rappeler ma vie et mon sombre passé... j'ignore si un jour tout cela changera.. je l'espère. Mais je craque.. je suis encore trop vulnérable malgré l'allure de pierre que je transmet autour de moi. Donc me voilà de nouveau en train de fuir... de partir en courant pour fuir mes propres émotions, pour fuir mon passé, pour fuir qui je suis. Je ne veux qu'une chose... m'enfermer dans cette bulle qui me permet d'oublier l'espace d'un instant. Mais Garreth ne me laisse pas faire. Il me rattrape, comme il l'aurait fait à l'époque si je ne l'avais pas poussé à bout. Peut-être le fait-il car il le voulait à l'époque... ce serait son genre.. enfin je pense. Je me demande alors si j'étais amoureuse de lui à l'époque. Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qu'est l'amour. Donc je dirais que non. Je n'étais pas amoureuse. Je ne sais pas ce qu'est l'amour. Mais je sais que j'étais bien. Je me sentais bien. Mais je ne me suis pas autorisé à être bien. Je ne me suis pas autorisé à le laisser entrer dans mon coeur... et dans mon âme.

Alors que je finis de parler, je sens bien dans sa gestuelle qu'il se retiens de me toucher.. il a compris comme peu de monde que je ne le supporte pas. Il comprend tout. Il a toujours compris. Je me sens mieux alors, en croisant son regard. Je me sens mieux car je sens qu'il est sincère. Il a toujours eu cet effet sur moi. Pourquoi ai-je tout foutu en l'air à l'époque. Je fous toujours tout en l'air de toute façon. Il parle alors. Il me dis qu'il ne sait pas ce que j'ai vécu, comme tous. Il me dit tout ça. Il me dis que je n'ai pas besoin d'en parler si je n'en ai pas envie. Je ferme un court instant les yeux, poussant un soupire. De soulagement? Pas vraiment. Car quand on me dit ''ce que tu as vécu''... la douleur reviens. La peur reviens... les images me submergent de cette épreuve si horrible. Les expériences... cette bande de fou qui pensait pouvoir créer des surhommes et modifier l'ADN de personnes comme moi... des épaves. Je me rappelle mes cris, mes pleurs et mes supplications. Je me rappelle la libération lorsque je me suis échappés et ces mois où je n'ai pu prononcer un mots. Je soupire également car je me sens comprise... il y a ce mélange de sentiment comme toujours qui me fait perdre toujours l'esprit. Il y a une chose qu'il ne comprend pas... ce n'ai pas que je ne veux pas en parler... c'est que j'en suis physiquement et psychologiquement incapable. je me dis parfois que cela me libérerais... mais en parler me donne envie de vomir à cette simple penser... comme j'ai déjà vomis sous la douleur de leurs tortures. Je relève mon regard vers lui. Il me sourit après sa proposition. Je regarde alors sa main se tendant vers moi, et je remonte mes prunelles vers lui. Il peut voir comme je suis confuse, troublés... je ne sais plus quoi penser. J'entends ses excuses. et je regarde de nouveau sa main.

Je n'ai encore jamais hésiter avant... d'habitude, si on me tend la main, je refuse, je recule ou je passe mon chemin. Le temps semble comme s'arrêter alors et je passe ma main dans mes cheveux sans savoir combien les secondes passent. Je croise alors les bras et hausse les épaules, refusant ce contact, malgré mon hésitation : "D'accord" je répond alors, et je descend une marche, à sa hauteur, redevenant alors légèrement plus petite que lui. Je lui arrive au menton. Je relève mes yeux pour plonger dans ses prunelles : "Il y a un endroit.. c'est mon endroit. mais..." je marque un pause en baissant les yeux : "J'ai confiance en toi." je finis par dire... je me rend alors compte que c'est la réalité. J'ai confiance en lui. Il doit être une rare personne qui a ce ''privilège''. Nous prenons alors la route, marchons un moment. Il n'y a pas un son qui sort de nos bouche pendant ces vingts bonne minute de marche. Nous arrivons dans la forêt.. Nous nous y engoufrons et marchons encore pendant de longue minute avant d'arriver devant un lac. Ici se trouve des roches, dont un rocher en particulier. Mon rocher. Je laisse Garreth là. Il observe autour de lui la beauté des lieux. Le soleil couleur de feu se baisse dans les arbres et se reflète dans l'eau. Les oiseaux chantes se mêlant au son calme de l'eau et des branches. La fraîcheur ne m'atteinds pas. Je monte sur le rocher, et viens m'asseoir sur celui-ci. Je tourne alors mon visage vers Garreth et j'ouvre enfin la bouche : "ça c'est mon endroit" je dis alors et pose ma main à côté de moi, l'invitant à me rejoindre pour m'asseoir. Lorsqu'il se retrouve à côté de moi, le silence s'installe de nouveau quelque minutes. Je regarde en face de moi, dans le vide, me perdant alors et me détendant enfin. J'inspire, fermant les yeux et soupire enfin puis je me met à parler, sans ouvrir les paupières : "J'aimerais savoir..." oui j'en ai besoin : "Pourquoi t'étais avec moi..? Pourquoi être avec une fille comme moi..?" je tourne alors mon visage vers lui : "J'ai besoin de savoir." c'est la vérité... aujourd'hui, plus qu'à l'époque... j'ai besoin de comprendre ce qu'on pouvait voir en moi que je ne voyais pas.../div>
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MessageSujet ☆ Re: Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Lun 11 Nov - 2:52


Quand le passé refait surface

Take my hand

Je lui ai tendu la main, mais elle ne la prend pas. Je ne m’en offense pourtant pas. Je vois son hésitation, et juste ça, c’est assez pour me laisser croire que j’ai une chance de ne pas la voir me fuir. Elle croise les bras mais ma main reste relevée jusqu’à ce qu’elle sorte un « D’accord » qui me fait sourire. Ma main retrouve le côté de mon corps et je la regarde descendre une marche. Je baisse les yeux et croise son regard qui fait battre mon cœur un peu plus vite. Il ne devrait pas, mais c’est ce qui arrive. Elle me dit alors qu’il y a un endroit qu’elle aime. Je suis surpris légèrement quand elle baisse les yeux, ayant l’habitude qu’elle soutienne mon regard en général. Parce que c’est ainsi qu’elle est. « J’ai confiance en toi. » Mon cœur bat encore plus vite et mon sourire s’agrandit. L’entendre me dire ces mots me réchauffe le cœur encore plus qu’avant, surtout après tout ce que j’ai pu lui dire juste avant que je claque la porte. Étrangement, j’ai l’impression qu’en ce moment, sa confiance est ce que j’ai de plus précieux, et je ne veux pas la trahir. Je hoche donc la tête, pour la remercier ou pour lui promettre qu’elle peut compter sur moi, je n’en sais rien, mais je suis heureux, là.

Nous nous mettons donc en route. Nous marchons un bon moment, en silence. Je n’ai rien contre. Évidemment, j’ai envie de lui parler, de tout et de rien. J’ai envie de l’entendre me parler, de tout et de rien. J’ai envie d’entendre sa voix, qu’elle me raconte tous les livres qu’elle a lu dans cette bibliothèque, comment elle s’en sort avec ses parents, j’ai envie qu’elle me dise tout. J’ai envie de lui raconter tout, à partir des livres que j’ai lu, de ma formation d’ambulancier, de comment se passe le travail en général, de mes collègues, de ma vie… Mais je me tais. Le silence aussi, c’est bien. Même très bien, parce que ça me permet d’apprécier ce moment, seul avec elle. Je reconnais sa démarche, au son et au physique. Ça me fait plaisir de remarquer ça.

Vingt bonnes minutes passent pendant que je me souviens des moindres détails que j’avais remarqué chez elle avant, quand nous étions ensemble. À commencer par les différentes expressions qu’elle avait quand nous étions tous les deux, dans notre cocon, et ses petites habitudes, ces trucs mignons que j’ai toujours aimés. Nous finissons par nous engouffrer dans une forêt. Si j’avais accompagné quelqu’un d’autre, je me serais sans doute posé des questions, mais elle… J’ai confiance en elle. Et puis un endroit reculé comme la forêt, ça lui ressemble bien à dire vrai. Du coup je la suis, toujours en silence et cette fois, j’essaie de me souvenir du trajet. Cet endroit est important pour elle et je me dis que si jamais je la cherche, qu’elle fuit ou quelque chose comme ça, je la retrouverai peut-être à l’endroit où elle m’emmène.

Nous arrivons au bord d’un lac. Le coucher de soleil reflète sur l’eau calme tout l’environnement autour, comme un miroir. Les oiseaux chantent, ajoutant à l’ambiance quelque chose d’apaisant, de relaxant. Je comprends tout de suite pourquoi Keira aime venir ici. Pendant que j’admire le décor, Keira s’éloigne et va s’installer sur un rocher, plus gros que les autres, et m’adresse enfin la parole. Je la regarde alors. « C’est magnifique. Je comprends pourquoi tu aimes venir ici. » Sa main m’indique de venir la rejoindre sur le rocher et je ne me fais pas prier pour y aller. Je vais donc m’asseoir à côté d’elle, appréciant cette proximité comme si je ne l’avais jamais vécu avant. Nous restons encore en silence pendant que je regarde le reflet du soleil sur le lac. J’ignorais que c’était possible de trouver un endroit aussi beau dans New York. Et maintenant, j’ai envie d’y venir plus souvent. Avec elle, pourquoi pas ?

« J’aimerais savoir… » Keira attire mon attention en s’adressant à moi, alors je la regarde, attentif. Elle veut savoir pourquoi j’étais avec elle, puis son visage se tourne vers moi pour me regarder. Je ne souris pas, mon visage est neutre. Pourquoi ? Elle me dit qu’elle a besoin de savoir, et je regarde alors devant moi. Mon regard est doux, affectueux. Je marque un moment de silence, quelques secondes, juste le temps de trouver les bons mots. Après tout, l’amour s’explique difficilement. « La première fois que je t’ai vu, tu avais ce regard… Je ne saurais expliquer ce que tu montrais, mais tout de suite, j’ai su qu’il y avait quelque chose chez toi… Quelque chose de plus profond qui a piqué ma curiosité. Et tout de suite, j’ai voulu te connaître. J’étais intéressé de connaître la personne que tu étais au plus profond de ton cœur. » Mon regard se perd sur le lac. Je me souviens étrangement bien de ce jour-là. « Quand je t’ai vu sourire… » Je la regarde alors. « Et je ne te parle pas des sourires que tu forces en façade. Je parle de ton vrai sourire… Quand je l’ai vu, alors j’ai su. C’était toi que je voulais près de moi. » Mon regard se repose sur le lac devant nous. « Ça n’avait pas vraiment d’importance ce que tu avais pu faire par le passé. J’étais dingue de toi. Je voulais voir ton sourire, ton vrai sourire, plus souvent, tous les jours. Je voulais être celui qui ferait apparaître ce sourire. » À nouveau, je tourne la tête vers elle pour croiser son regard avec le mien. « J’étais amoureux. Très amoureux. » Amoureux… Oui, je l’étais. Mais alors que je lui dis ceci, je me demande si je le suis toujours aujourd’hui. « Tu es vite devenu ce que j’avais de plus important dans ma vie. » Je lui souris sincèrement. Je sens mon cœur battre plus vite, plus fort, alors que je détourne le regard et mon sourire disparaît. « Tu sais, quand je suis parti, ce n’était pas par manque d’amour pour toi. Partir m’a fait beaucoup de mal. » À nouveau, mon regard rencontre le sien. « J’étais en colère, et j’ai dit des choses dépassant ma pensée, mais je ne t’ai jamais détesté. » Si mon sourire avait légèrement disparu pour prendre un air plus sérieux, il apparaît sur mon visage à nouveau. « Tu es quelqu’un de bien, Keira. Je ne pourrai jamais te détester. J’étais avec toi parce que je t’aimais. Ça n’avait rien de physique ou ce que tu voudras croire. C’était de l’amour, pur et simple. » Je ne sais pas pourquoi je parle de physique, ou ce qui me fait croire que c’est ce qu’elle a pu penser. L’instinct peut-être ? Je l’ignore, mais je tiens étrangement à ce qu’elle le sache. Et étrangement, parler de mon amour pour elle au passé me fait bizarre. C’est comme si je dissimulais quelque chose alors qu’en fait… non. Je ne lui cache rien, et je n’ai pas menti non plus. « Je suis désolé si je t’ai laissé croire d’une quelconque façon que je n’étais pas sincère avec toi. »

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MessageSujet ☆ Re: Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Mer 27 Nov - 12:43


Garreth & Keira

Quand le passé refait surface


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Je me surprends moi-même. Alors que je conduis Garreth à mon endroit... je me demande plusieurs fois si c’est une bonne idée. Peut-être vais-je le regretter. Mais je me dis que je dois apprendre à suivre mon instinct et mes pulsions. J’ai besoin de ça. J’ai besoin de cette spontanéité. Même si cela me fou une trouille d’enfer. Nous arrivons enfin à mon endroit. Un lac au milieu de la forêt, un rocher... et le silence. Je l’invite à me rejoindre et le silence règne un instant entre nous avant que mes pensées ne s’égarent dans le passé. Notre passé. Et la question sort alors d’elle-même. Cette question que je me suis toujours posé et que je n’ai jamais posé. Pourquoi ? Parce que j’avais peur de la réponse. J’ai toujours peur bien sûr. Mais moins. Et j’ai besoin de savoir. Comment un homme aussi merveilleux a-t-il pu s’intéresser à une fille comme moi à l’époque. Je ressens alors en croisant son regard que les paroles qui vont suivre vont être lourde de sens et seront comme un choc pour moi. Il s’adoucit, il a ce regard que je connais. Dont je me rappelle. Je me sens en sécurité comme toujours avec Garreth. Même à l’époque... mais si j’ai tout gâché... c’est parce qu’il méritait quelqu’un de bien mieux que moi. Une fille normale et équilibrée... loin de ce que j’étais. Et aujourd’hui encore je reste convaincue qu’il peut trouver beaucoup mieux. Je pense que je n’aurais jamais la prétention d’espérer un homme comme lui dans ma vie. Mais maintenant, j’attends cette réponse, j’attends de savoir ce qu’il en est et ce qu’il se passait dans sa tête à l’époque. J’ai besoin de me libérer de toutes ces questions.



C’est alors qu’il prend enfin la parole pour me répondre. Et même si je ne m’attendais à rien... je ne m’attendais clairement pas à ça : “La première fois que je t’ai vu, tu avais ce regard… Je ne saurais expliquer ce que tu montrais, mais tout de suite, j’ai su qu’il y avait quelque chose chez toi… Quelque chose de plus profond qui a piqué ma curiosité. Et tout de suite, j’ai voulu te connaître. J’étais intéressé de connaître la personne que tu étais au plus profond de ton cœur.” à chaque pause qu’il fait, mon cœur accélère un peu plus. Je ne peux contrôler l’expression de surprise sur mon visage. Je ne peux contenir le frisson qui me gagne alors qu’il continue. J’ai envie de lui demander de s’arrêter. Je ne sais pas si je suis capable d’en entendre davantage. Mais les mots ne sortent pas. Je ne comprends toujours pas... quel regard... qu’a-t-il pu voir en moi ? Qu'a-t-il pu voir que je ne voyais et ne voit toujours pas. Quand il m’a vu sourire... je ne me souviens pas. Je ne me souviens pas la dernière fois que j’ai souris. Je ne sais plus ce que cela fait, je ne sais pas. Personne ne me fait plus sourire. Et oui... ce sourire faux il savait le reconnaître et je suis sûr qu’il pourrait encore le reconnaître aujourd’hui : “c’était toi que je voulais prêt de moi” Mais pourquoi ? Je ne comprends toujours pas. L’incompréhension se mélange à cette tornade d’émotion sur mon visage. La journée se termine, le temps se rafraîchit et l’on peut voir de la buée sortir de nos bouches. Il ne me regardait pas mais alors, il vient croiser son regard avec le mien. Moi qui restais sans voix et stoïque depuis le début, je sens une chaleur m’envahir alors que je redoute ses prochains mots : “J’étais amoureux. Très amoureux.”



C’est le choc pour moi. Je n’entends plus vraiment le reste de ce qu’il dit. Si ce n’est qu’il ne pensait pas ce qu’il m’a dit, qu’il ne me détestait pas et des excuses dont je me passerais car ce n’était pas ce que je voulais. Il reparle d’amour, voulant me rassurer sur le fait qu’il n’y avait pas que du physique et que cela allait au-delà de ça. Je tourne mon visage vers le vide, complètement perdue et replonge mes prunelles dans les siennes. Je ne sais pas quoi répondre à cela. Je m’attendais à tout sauf à ça. Je ne me suis jamais estimée suffisamment pour penser qu’on pourrait un jour m’aimer sincèrement. Donc que Garreth... cet homme si louable, adorable, gentil et foncièrement bon puisse m’avoir aimé... je ne le visualise pas. Pourtant, tous les signes y étaient. Mais j’ignore ce qu’est l’amour. Je ne sais pas si j’ai un jour aimé. Est-ce que je l’aimais. L’ai-je aimé. Est-ce que je sais aimer ? Je me tourne enfin vers le lac, rapprochant mes genoux à ma poitrine et posant mon menton dessus, entourant mes jambes avec mes bras et je prends enfin la parole, dans un souffle : “Je ne sais pas aimer. Je ne sais pas à quoi ressemble l’amour.” je n’ose plus le regarder, mon cœur bas si fort que ma tête tourne. Je n’ai pas les idées claires.



Je suis perdue entre mes pensées et mes sentiments. C’était une mauvaise idée, une très mauvaise idée : “Je ne sais pas si je t’ai aimé... Je suis désolée.” je suis sincère. J’aimerais pouvoir savoir. Je ne sais pas ce que c’est et pourtant, je suis normalement constituée. Mais j’ai passé tellement de temps à me construire ces barrières, ces murs... que j’en ai effacés tous les sentiments les plus beaux. Je ne connaissais que la rancœur, la peur, la tristesse, la mélancolie, la colère... la haine. J’étais froide et vide de tout. Et aujourd’hui je ne suis que vide... ne demandant qu’à apprendre à vivre... et peut-être aimer : “Je suis vide” dis-je pour confirmer mes pensées. Je regarde le ciel qui annonce la première étoile et je ferme les yeux : “J’aimerais savoir. J’aimerais comprendre... mais...” je retourne mon visage vers l’eau : “Pourquoi m’aimer moi... puisque je ne sais pas aimer. Pourquoi moi...” tant de question. Je n’ose plus le regarder, je ne sais plus où j’en suis. C'est trop pour moi... je me sens idiote et perdue quant à mes sentiments qui prennent beaucoup trop de place dans mon cœur aujourd’hui.
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MessageSujet ☆ Re: Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Mer 27 Nov - 14:58


Quand le passé refait surface

I'll be alright, it's just a thousand cuts

« Je ne sais pas aimer. Je ne sais pas à quoi ressemble l’amour. » Premier coup. Entendre ces mots me fait du mal, c’est évident. Sans que je ne veuille douter, j’ai cette impression, mais surtout la crainte d’avoir été utilisé, que mon amour a été usé pour soulager sa solitude. J’ai l’impression de revivre le mal qui m’a rongé quand nous étions encore ensemble. Pourtant, il y a quelque chose de différent. Cette fois, je n’arrive pas à lui en vouloir. Je pose un regard triste sur elle. Elle s’est recroquevillée sur elle-même. Il commence à faire noir dehors, mais elle reste magnifique, encore plus sous ce ciel étoilé. Elle ne me regarde pas. Je crois qu’elle craint mon regard, ma réaction. Peut-être ? Ou peut-être s’en moque-t-elle ? Une chose est sûre, c’est que je n’ai pas du tout l’envie de réagir de la même façon que je l’ai fait la dernière fois que je lui ai adressé la parole. Je n’ai envie d’avoir que de belles paroles pour elle, cette fois. Je veux l’aider à reforger sa confiance en elle, chose que j’ai échoué à faire lamentablement la dernière fois.

« Je ne sais pas si je t’ai aimé… » Deuxième coup. Mon regard se détourne d’elle. J’encaisse en silence, gardant mon calme. Aie-je perdu mon temps, avec elle ? J’aurais pu être avec Rose, tout ce temps, et être parfaitement heureux. Je suis certain que nous l’aurions été, alors si Keira ne m’a pas aimé, pourquoi suis-je resté aussi longtemps ? Pourquoi est-ce que j’ai tout gâché entre Rose et moi ? Je n’ai de réponse à ces questions, mais j’ai une autre question plus importante, et la réponse qui vient effacer toutes mes craintes. Est-ce que ça a de l’importance ? Non. Non, ça n’en a pas. Si Keira ne m’a pas aimé, SI vraiment elle n’a eu aucun sentiment pour moi, au moins je sais qu’elle a dû se sentir bien, dans les débuts. Je me souviens de nous deux, au parc, des sourires, des rires, de nos petits jeux. Je ne crois pas qu’elle ait pu faire semblant.

« Je suis désolée. » Mon regard maintenant sur le lac, je hoche la tête faiblement, même si elle ne me regarde pas. Elle me fuit encore, sans même se déplacer. Je l’ai poursuivie en sortant de la bibliothèque, je ne vais pas abandonner maintenant. Je ne baisse pas les armes. Je ne les baisserai plus jamais. La dernière fois, je l’ai fait quand je l’ai quitté, et cette rupture m’a brisé, plus que je ne saurais le décrire. Je n’ai jamais pu aimer quelqu’un d’autre après. Plus jamais je ne baisserai les armes face à elle. Je vais me battre. Pas contre elle. Pour elle. Pour quelle raison ? Ça je l’ignore. Pour l’aider à se sentir mieux ? Peut-être ? Ou pour son cœur. Son cœur ? Vraiment ? Est-ce que je veux me battre pour son amour ?

« J’aimerais savoir. J’aimerais comprendre… » Lueur d’espoir. Mon regard se pose sur elle. Elle a les yeux fermés. Mes yeux ne sont plus tristes. Ils ne sont pas heureux non plus, ni au neutre. Il y a quelque chose de déterminé dedans. Je n’ai pas pitié d’elle. Elle n’en a pas besoin. Keira est beaucoup plus forte qu’il n’y paraît. La pitié, ce n’est pas ce qui l’aidera, et ce n’est pas ce qu’elle veut non plus. Je n’ai pas pitié d’elle. « Mais… » Sa phrase laissée en suspens me fait presque retenir mon souffle. Je remonte mes genoux légèrement pour me donner une contenance, appuyant mes bras dessus en me penchant vers l’avant légèrement. Ainsi, j’ai une meilleure vue sur son visage. Son doux et magnifique visage au regard triste.

« Pourquoi m’aimer moi… puisque je ne sais pas aimer. Pourquoi moi… » Son visage est tourné vers le lac. Je ne sais pas si elle se pose la question à elle-même, à personne, ou à moi. Une chose est certaine, en revanche, c’est que je suis sans doute le seul à pouvoir lui répondre. La réponse ne lui tombera pas du ciel. « Parce que c’est toi, tout simplement. » Ce n’est sans doute pas la meilleure réponse, et alors que je dis cela, je me rends compte que mon cœur palpite, et j’ai l’impression de lui avouer que je suis toujours amoureux d’elle. Je n’en suis même pas sûr moi-même alors ce n’est pas le moment de lui dire une chose pareille.

Mes yeux bleus se posent sur le lac également. Je préfère détourner les yeux pour me reprendre, réfléchir à ce que je dis. Je marque donc un moment de silence, inspirant profondément l’air frais qui rempli mes poumons. Cette sensation me fait un grand bien. Je souris donc légèrement puis repose mon regard sur elle. Elle ne semble pas bien. Pas du tout. « Je ne t’en veux pas… De ne pas savoir si tu m’as aimé. » Certes, ça fait mal de me dire que mon amour était à sens unique tout ce temps, et j’ai l’impression qu’elle vient de me jeter, ou de rompre officiellement avec moi, mais je préfère ne pas me laisser abattre, surtout pas en la voyant dans cet état. « Tu sais, notre relation reste quelque chose de magnifique que nous avons partagé. » Je repose les yeux sur le lac et un léger sourire apparaît au coin de mes lèvres. « Je… Je sais que tu ne me crois pas nécessairement quand je dis que tu es une personne magnifique, Keira, mais je ne mens pas. » Je baisse les yeux. J’ai prononcé son nom de la même façon, avec le même amour que je le faisais avant. D’une certaine façon, ça me fait mal, mais je ne perds pas mon sourire.

« Tu as un bon cœur. Je le sais. Il a juste été écorché, brûlé par le passé. Mais je… » Je m’arrête dans mon élan, laissant ma phrase en suspens. J’étais sur le point de lui dire que je voulais en prendre soin, le soigner. Je suis médecin, non ? Mais je ne peux pas lui dire une chose pareille. Je crains que ce soit la dernière chose qu’elle souhaite entendre, après m’avoir dit qu’elle ne m’aimait pas. « Il faut en prendre soin. » J’aimerais être celui qui en prendrait soin. Je… Je crois que c’est vraiment ce que je veux, et j’avoue que ça m’effraie. Moi aussi, j’ai peur d’aimer à nouveau. Moi aussi, j’ai eu le cœur écorché, dans notre relation. Mais alors pourquoi suis-je prêt à retomber tête première ? « Je ne suis sans doute pas le mieux placé pour te dire ceci, mais... » Mon regard baissé, je le repose sur elle. « N'hésites pas à venir me voir si tu as besoin de quoi que ce soit, si tu as besoin d'aide. Tu pourras toujours compter sur moi. Peu importe la raison. Peu importe ce dont tu as besoin. Je serai là. »


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le sujet à été posté Mer 27 Nov - 18:38


Garreth & Keira

Quand le passé refait surface


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]La plupart des gens normaux se disent que chaque être vivant mérite d’être aimé par quelqu’un en retour. Chaque personne est constituée pour aimer. Mais moi... j’ai toujours eu l’impression d’être anormale. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être que j’ai trop rapidement prit une pente raide vers la déchéance et que je n’ai pas appris à vivre et reconnaître les sentiments positifs. Même pour mes parents... Je me demande alors pourquoi et comment c’est possible qu’on puisse m’aimer... si moi-même je ne sais pas aimer... Comment un homme aussi exceptionnel que Garreth ai pu m’aimer un jour. Je ne sais pas, je suis perdue. J’ai l’impression que plus le temps avance et plus mon esprit se perd. Je devrais peut-être couper court à ce moment avant de devenir folle. Je ne devrais pas me laisser embarquer par mes émotions de la sorte, je ne sais pas encore si je suis capable de contrôler tout ce qui arrive en moi de la sorte. Mais je n’arrive pas à me résigner et à mettre fin à cet échange... pourquoi ? Là encore je m’égare et je ne sais pas quelle réponse donner à cette question.

Mais Garreth lui... trouve toujours les mots qui viennent effleurer mon cœur... je me sens frissonner, je me sens partir et j’ai peur... terriblement peur. Je n’ose plus le regarder, de peur que tout ça devienne trop compliquer. J’ai peur de tout foutre en l’air... car je n’ai que ça. Je ne sais faire que ça. Depuis mon retour à la civilisation, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de détruire qui que ce soit ou quoi que ce soit... car j’ai évité ce genre de moment. Mais je sais qu’un jour... je foutrais de nouveau toute ma vie en l’air... car j’ai fini par me dire que c’était mon destin de toute évidence.

Il me répond tout d’abord d’une phrase simple. Parce que c’est moi ? Juste moi ? Je ne comprends pas. Peut-être suis-je bête. Je me suis toujours poser la question. J’ai voulu savoir si j’avais un souci mental afin d’expliquer ce que j’étais et ce que je suis... mais il semblerait que je sois une jeune femme tout à fait normale. Il décrit notre relation comme quelque chose de magnifique. Je tourne mon visage vers lui alors... vraiment ? Je suis surprise. Je ne pensais pas qu’il voyait cela avec tant d’ardeur et de sentiment... J’avoue me souvenir de certaine chose, par flash. Et je me souviens que la vie semblait beaucoup plus colorée lorsque j’étais avec lui. En plus de ce sentiment de sécurité qu’il m’apportait... tout semblait plus facile et plus sucré avec Garreth. Et j’ai tout gâché, comme toujours. Il me fait alors un compliment. Je n’ai clairement pas l’habitude... surtout pas comme ça et en croisant ses yeux bleu je me surprend à rougir... j’ai chaud. Je suis contente que le soleil se couche, car j’espère ainsi qu’il ne remarque pas la prise de couleur sur mes joues. La façon dont il prononce mon nom... son regard, sa voix... je suis bouleversée plus que je ne veux bien me l’avouer. Je prends une inspiration, essayant de paraître le plus normale possible... même si normale n’est pas vraiment un adjectif qui me corresponds. Je détourne donc le regard, regardant de nouveau devant moi.

Lorsqu’il finit enfin de parler, je me retourne de nouveau vers lui. Il est là pour moi, toujours et encore aujourd’hui. Il a raison en disant que je suis écorchée. Brûlée à vif et glacée en même temps. Je suis une épave et je ne sais pas si je ne suis pas qu’une peine perdue. Je ne sais pas si quelque chose est rattrapable chez moi... mais le fait d’entendre ça venant de lui qui fait partie de mon passé me réchauffe le corps tout entier et le cœur en particulier. Je marque un instant, plutôt long et un faible sourire s’affiche sur mon visage. Il peut paraître triste mais en réalité, il est signe de légèreté dans un sens. Comme si j’étais rassurée de savoir que même après tout ce que j’ai vécu... il y a une chose qui n’a pas changer et je suis toujours dans le monde réel... et il est toujours là. Ce mot sort de lui-même alors, sans que je n’aie besoin de réfléchir et avec la plus grande sincérité du monde : “merci...” mon fin sourire presque invisible ne me quitte pas pendant quelques minutes avant de disparaître et je me tourne un peu face à lui, me mettant en tailleur... Je joue alors, regardant le sol avec une petite pierre ce trouvant-là. J'aimerais éclaircir une certaine chose avec lui... enfin je pense que j’ai besoin d’éclaircir tout cela avec moi-même également.

“quand je dis que je ne sais pas si je t’ai aimé... cela ne veut pas dire que ça n’a pas été le cas...” et c’est vrai... Mais je continue alors : “Je ne sais même pas si j’aime mes parents... enfin... tout ça pour te dire..” je relève mes yeux vers lui : “Que je ne sais pas différencier certains sentiments et donc... je ne sais pas reconnaître l’amour et je ne sais pas ce que c’est... si je l’ai un jour ressenti... je ne saurais pas te le dire. Si l’amour était une couleur je l’a verrais en noir et blanc... enfin” je crois que ça fait super longtemps que j’ai pas dis autant de mots dans une seule phrase : “ce que je veux dire c’est que... je sais que j’étais bien. Avec toi.” je hausse les épaules alors et me mord la lèvre : “et je suis désolée d’avoir été celle que j’étais... tu méritais pas ça.” je finis enfin en gardant le visage baisser vers mes mains, sentant mon cœur prêt à défoncer ma poitrine.


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MessageSujet ☆ Re: Quand le passé refait surface FEAT GARRETH   
le sujet à été posté Mer 27 Nov - 21:01


Quand le passé refait surface

Just don't go. Meet me in the afterglow

Cette fois, je soutiens son regard. C’est ce qui me permet d’apercevoir le fin sourire qui courbe ses lèvres. Il est presque invisible, mais il est là. Peut-être est-ce parce que je la connais bien que j’arrive à le distinguer. Quoi qu’il en soit, son sourire me fait sourire légèrement aussi. Quand elle me remercie, je hoche doucement la tête. Je la sens sincère et ça me fait plaisir. Je sais ainsi que mes mots l’ont touchée, et qu’elle sait désormais qu’elle peut compter sur cet idiot qui lui sert d’ex petit-ami. J’ignore comment je pourrais l’aider. Mon domaine c’est la médecine, pas la psychologie, mais si je peux être d’un simple soutient, au moins, j’aurai été utile.

Quelques minutes de silence s’écoulent. J’ignore ce qui se trame dans sa jolie tête, mais je sens que c’est nécessaire pour elle. Ce l’est pour moi aussi. En me levant ce matin, je ne m’attendais pas à tomber sur elle et passer une partie de la journée avec elle dans la forêt. Je ne m’attendais pas à ressentir autant d’émotions et honnêtement, je ne crois pas que j’arriverai à dormir. J’ai tant de questions, tant de sentiments. Si je ne savais pas si je souffrais ou pas avant, maintenant, je sais que je suis prêt à laisser le mauvais de notre histoire au passé. Mais suis-je prêt à laisser cette relation au complet dans le passé ? Le fais qu’elle disparaisse m’a hanté, tout comme sans aucun doute tous ses proches. Comme eux, je n’ai pas été capable de faire un trait sur elle, même si j’ai longtemps cru que lorsqu’on la retrouverait, on la retrouverait morte. Je connais la mort. J’ai vu la mort. Je sais trop bien que les gens ne puissent pas faire un trait sur quelqu’un s’ils n’ont pas vu un corps, ou s’ils n’ont pas su ce qui leur était arrivé. Mais maintenant ?

Après un temps, Keira se retourne vers moi pour me faire face un peu plus. Je la regarde faire, je la regarde jouer avec une petite pierre. Pendant qu’elle semble chercher ses mots, je me mets face à elle, dans la même position, pour lui montrer que je suis complètement ouvert à discuter, comme depuis le début. Rester de côté n’aurait pas donné le même message. Et alors elle prend la parole.

« Quand je dis que je ne sais pas si je t’ai aimé, cela ne veut pas dire que ça n’a pas été le cas. » Je suis confus. Je baisse légèrement les yeux en essayant de saisir ce qu’elle me dit. J’ai peut-être mal interprété plus tôt. Et le fait que je me sois peut-être trompé fait augmenter la vitesse de mon rythme cardiaque. Elle m’explique alors son problème, ce qui m’aide à comprendre réellement ce qu’elle m’explique. Son regard croise le mien alors qu’elle explique qu’elle ne sait pas différencier certains sentiments. À mon avis, c’est tout à fait normal. Elle n’est pas la seule humaine à avoir du mal à faire la différence entre affection et amour, moi le premier. Nous ne sommes qu’humains, après tout.

Elle continue son explication sans que je l’interrompe. Je reste patient, bienveillant. Mon regard est chaleureux. Je veux qu’elle se sente en confiance. Si elle a besoin de parler, je veux être celui à qui elle s’adressera, comme en ce moment. Quand elle me dit qu’elle était bien avec moi, alors mon cœur s’emballe à nouveau. Mon regard brille alors de bonheur. Rien que cette information me fait plaisir. Savoir cela vient de faire mon année en entier, je crois. Parce que c’est ce que je veux pour elle : qu’elle soit bien. Elle hausse pourtant les épaules, comme si elle balayait cette information par embarras. Le fait qu’elle mordille sa lèvre me donne cette impression du moins. Elle ne me regarde plus, elle regarde la petite pierre avec laquelle elle joue.

Quand elle me présente ses excuses, je secoue légèrement la tête, même si elle ne me regarde pas. « Pas moi. Je suis tombé amoureux de la fille que tu étais, après tout. » Je lui souris sincèrement, me retenant de lui dire que je suis en train de retomber tête première pour elle. Je baisse les yeux sur ses mains et avance la mienne vers elle, doucement. Je n’ai pas envie qu’elle ait la même réaction que plus tôt. Je n’ai pas envie qu’elle me regarde comme si je venais de la marquer au fer. Je prends doucement la pierre pour la lui enlever. Elle a besoin de reprendre confiance en elle un peu, et ce n’est pas en étant nerveuse ainsi qu’elle y arrivera. « Tu sais, tu n’es pas seule au monde à avoir de la difficulté à différencier tes sentiments. C’est un problème que tout le monde peut avoir. Ça n’a rien d’anormal. » À nouveau, je lève les yeux sur elle en souriant, bienveillant, et prend la petite pierre, ma main frôlant la sienne sans insister. Ce presque contact me fait frissonner, et mon cœur bat si fort. Je sens la chaleur monter jusqu’à mon visage, mais pas assez pour qu’on me voir rougir. « Tu… Tu veux me dire ce que tu ressens ? Sans mettre un nom sur les émotions, peut-être que si tu les décris… Peut-être qu’on arrivera à trouver... ensemble… »

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le sujet à été posté Ven 6 Déc - 18:16


Garreth & Keira

Quand le passé refait surface


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Le temps semble suspendu entre nous. Même si je vois bien l’obscurité nous entourer de plus en plus. Je ne sais pas vraiment ce que je ressens en cet instant. Une chose est certaine... je n’ai pas autant parlé depuis une éternité. Tous les professionnels qui me suivent seraient sur le cul en cet instant. J’essaie de lui expliquer. J’essaie d’être clair car je suis maladroite. Je ne sais pas poser les mots sur mes pensées, sur ce que je ressens, sur ce que je devrais dire ou faire. Garreth a toujours eu cet effet sur moi. Je m’en rends compte tandis qu’au fur et à mesure que les heures passent, les souvenirs me reviennent. Que ce soit des odeurs, des images, des sensations... les souvenirs me reviennent en mémoire de façon alternative et c’en est assez déroutant ; Je me retrouve prise de vertige. Mais je ne dirais pas que c’est désagréable. Je ne dirais pas non plus que c’est agréable. Une part de moi veut fuir cet instant ; je ne sais pas si je risque de me perdre de nouveau. Mais je me rends également compte que depuis mon retour à la civilisation... je n’ai fait que vivre dans la sécurité. Je n’ai pris aucun risque. Suis-je en train d’en prendre un en cet instant ? Je l’ignore. Je ne sais pas où je vais, où cette conversation, cette rencontre va me mener, nous mener.

Après avoir dit tout ce que j’avais à dire, en face de lui, le regard baisser, je ne sais pas s’il va me répondre quelque chose. Je laisse le silence mais il ne dure pas longtemps. Il redit de nouveau qu’il était amoureux de moi. Je n’arrive pas encore à y croire. Pour moi... c’est simplement impossible. Je n’arrive pas à me dire qu’on est pu m’aimer sincèrement. Ni même qu’on pourrait un jour m’aimer. Ou peut-être que si... peut-être que je peux aujourd’hui me dire que je mériterais un peu d’affection. Mais en serais-je un jour capable... Je ne me rends pas compte que je joue de plus en plus nerveusement avec cette pierre sur le sol. Je me perds dans mes pensées quand je vois les mains de Garreth se rapprocher. Je recule d’à peine un millimètre, comme par réflexe. Il retire la pierre en frôlant ma main et je frissonne. Mais je ne panique pas. Mon cœur se serre juste un peu. Mais je n’ai pas envie de le voir comme un danger. Même si la douleur que je ressens encore est bien présente. Trop présente... et elle le sera toujours. Comme une empreinte encore bouillante dans mon âme et sur ma peau. Je n’oublierais jamais. Mon corps n’oubliera jamais. Mais je dois apprendre à vivre de nouveau. Ressentir de nouveau.

Je viens à la rencontre de ses yeux et l’écoute me rassurer. Je me sens moins seule. Il est vrai que je ne dois pas être la seule âme en perdition sur cette terre. Il me demande alors ce que je ressens. Je suis alors prise de court. Veut-il que je dise ce que je ressens maintenant ? En cet instant ? Au quotidien... j’avoue paniquer un peu en cet instant. J'ai trop de chose qui veulent sortir. Trop de chose que je retiens. Je ne sais pas comment faire. Je ne sais pas quoi dire. J’ai envie de parler. Cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Mon regard se baisse de nouveau et mon esprit se perd. Quand il me demande ce que je ressens alors, je me retrouve à replonger dans mes démons. Dans ce qui m’est arrivé et je me rends compte : “Ils m’ont volé mes émotions... ils m’ont tout pris. Je ne sais pas si... je pourrais de nouveau... Je ne sais pas...” je ne contrôle pas. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive tout d’un coup. Comme si un vague venait s’emparer de moi et je me retrouve ailleurs. Je suis dans le noir. Il n’y a plus que lui... et moi... et le noir. Puis je me retrouve seule dans mon passé, prise par des flashs cognitifs et sensoriels.

Je ferme les yeux, une larme vient couler sur ma joue. J’inspire profondément et rouvre mes paupières pour le regarder droit dans les yeux : “Je vais te dire ce qui m’est arrivé...” je ne sais pas pourquoi. Mais j’ai besoin de le dire. Au moins à une personne... et cette personne c’est lui. Comme ça il pourra peut-être comprendre. Ou peut-être aura-t-il pitié de moi. Le silence pèse. Je sais qu’il veut me dire que je ne suis pas obligé. Mais je sens qu’il ne veut pas non plus me couper dans ma lancer... Je me lance : “Il... je ne sais pas comment je me suis retrouvée là-bas. Une pièce noire... j’avais si froid. Je portais... un drap... une guenille. Ils disaient qu’ils allaient faire de moi une chose plus importante ce que j’étais. Que j’allais aspirer à autre chose qu’être un déchet. Que j’allais faire évoluer le monde. Puis... il y a eu la douleur... la souffrance... les hurlements.” je prends une nouvelle inspiration. Mes paupières se ferment et je me crispe, comme si la douleur revenait : “Ils... ils ont fait des expériences. Ils étaient fous. Ils disaient que j’avais un don en moi qui ne demandait qu’à être déclenché. Ils... ils ont m’ont fait du mal. Ils m’ont torturé...des heures... des jours... mes hurlements ne les arrêtaient jamais.” les larmes coulent sur mon visage : “J’étaient toutes seuls... je me souviens l’odeur d’humidité autour de moi quand on me ramenait dans ma cellule... la pierre froide sous ma peau alors que je tenais plus debout, en boule par terre... couverte de sang... de brûlure... de coups..” j’inspire encore : “J’avais froid... j’avais soif... j’étais seule... je ne sais … je ne sais même pas comment j’ai fait pour...” je laisse mes larmes couler : “Je... je crois que j’ai attaqué des gens... pour m’enfuir.. Je me rappelle... du sang. Je me souviens l’air emplissant mes poumons quand j’ai retrouvé la liberté... mais...” je reviens à moi, mes yeux emplit de larmes se plongeant dans ses prunelles : “Ils m’ont tués...” j’essuie mes larmes et tombe alors en sanglot comme je ne l’ai jamais été... je craque enfin après presque un an de mutisme à me construire une carapace : “comment une morte peut-elle ressentir quoique ce soit...comment?” je me penche alors en avant, ma tête venant à la rencontre du corps de Garreth... je me perd dans mon sanglot. Je me sens plus légère et en même temps... je me prend ma réalité douloureuse en plein visage.
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