Home, sweet home ~ Tristan [Hot - TERMINE]

Ca n’avait pas arrêté de toute la journée. Travaillant dans ma propre pâtisserie je devais commencer tôt pour préparer mes gâteaux, muffins, croissants et autres gourmandises. Heureusement une bonne partie des pâtes pouvaient être préparée la veille, tout comme les glaçages et les mousses. Mais du coup j’ouvrais ma boutique aux alentours de 10h30, pour avoir le temps de tout faire. Ensuite la journée je faisais des commandes à emporter pour des anniversaires ou diverses occasions ou alors j’aidais en salle. J’avais un autre pâtissier qui travaillait avec moi ainsi que deux filles devant à la caisse. Même si j’adorais mon boulot j’étais quand même toujours contente de rentrer chez moi vers 14h30. Souvent une demi-heure avant Tristan. Aujourd’hui je du cependant abandonner mon planning qui consistait à me faire couler un bon bain, pour descendre à la cave préparer un petit cadeau pour un ami en Amérique. Enlevant la quasi-totalité de mes vêtements pour ne pas les abimer et éviter toutes traces, je restais en sou vêtements avant d’enfiler la blouse blanche, des chaussures de protection, un masque et des lunettes, sans oublier un bonnet pour mes cheveux. Une fois les gants en latex mis je me mis au travail. J’avais trouvé un joli set de couteaux sur un marché, mon ami qui était cuisinier durant ses heures perdues chez lui adorerait certainement. Lame par lame je les défis consciencieusement du manche pour les placer dans un bac spécial que je remplis d’une substance inodore et violette. Une fois chaque lame placé dans un bac différent j’attendis vingt minutes avant de retirer la première et la replacer dans son manche, faisant la même chose pour le reste des lames. Une fois le tout fini je délaissais tous mes vêtements, rangeant tous mon matériel à sa place derrière le mur du fond, avant d’enfiler un peignoir et de placer mes couteau dans un carton.

Remontant dans la maison jusqu’à notre chambre à Tristan et moi quiconque aurait regardé par la fenêtre aurait vu une simple femme chez elle, vêtue d’un peignoir en soie, certainement après avoir pris une douche ou autre monter avec un carton dans sa chambre. L’homme ne vois que ce qu’il veut voir. J’étais une fois passé avec un sac remplis d’armes devant une voisine. Ayant placé quelques commissions au-dessus elle n’y avait rien vu. Pour elle nous n’étions que le charmant couple vivant à côté. J’eu un petit sourire à cette pensée. Un charmant couple ça on l’était. Mais nous étions aussi tellement plus ! Ouvrant le coffret en bois joliment travaillé, avec dedans une forme en plastique recouvertes de velours, laissant apparaitre une place pour chaque couteau, je me dis que Christian aurait de la chance et qu’il s’amusera certainement avec ses nouveaux outils. Prenant le premier couteau je pris soin d’essayer le manche, de vérifier s’il n’y avait plus aucune trace de mon précédent démontage avant d’emballer la lame dans du papier à bulle. La poste et les douanes avaient des exigences quand à ce genre d’envois et comme la bonne citoyenne que j’étais je m’étais renseignée ce matin à la poste, mon achat sous le bras. Après tout je ne voulais que faire un cadeau d’anniversaire à un ami qui adorait cuisiner ! J’en étais à mon deuxième couteau quand la porte d’entrée claqua et que la voix de mon fiancé se fit entendre.

« Je suis en haut mon amour ! »

Souriant d’une oreille à l’autre je l’entendis monter les marches, continuant calmement mon travail.

« C’est l’anniversaire de Christian bientôt, son frère m’a écrit aujourd’hui et m’a proposé de trouver ce genre de coffret. Vu que c’est assez cher il proposait de se cotiser. J’ai dit oui, je me suis dit que ça ne t’ennuierais pas. Un set de couteau de cuisine, il va adorer ! »

Je me tournais vers lui un sourcil levé, un sourie taquin sur les lèvres, un des couteaux en main.

« La vue te plais ? »

Je savais que je lui faisais de l’effet, et j’adorais jouer de ça. Et naturellement ce n’étais pas anodin que je n’avais pas remis mes vêtements sous mon peignoir.

Mrs & Mr

Sweet Home

« Et c’est ainsi que Hamlet fit l’objet de diverses critiques, analyses historiques, thématiques, stylistiques, historiques, psychologiques… Bon.. Je vois que c’est déjà l’heure. Je vous souhaites une bonne journée. »

Les étudiants commençaient à se lever par ranger, il était temps de finir le cours. A chaque fois il se laissait prendre par le temps, il avait beau être concentré et regarder l’heure, ca n’y échappait pas. Il était quand même dans son élément et se laissait emporter sans cesse, mais les étudiants eux non, pas tous en faite et ils savaient bien quand s’était l’heure de s’en aller. Revenant derrière son bureau, tandis que beaucoup quittaient l’amphithéâtre, comme d’habitude quelques étudiants venaient s’arrêter en bas de l’estrade en quête de question, Tristan était toujours ouvert et enthousiasme pour y répondre et c’est ce qu’il fit comme à son habitude. Enfin le dernier étudiant partie et il pu se dépêcher à ranger ses affaires, car un autre professeur allait arriver.

Arpentant les couloirs de l’université pour rejoindre la partie réserver au personnel, il regardait l’heure sur sa montre, il était presque midi et il devait avouer qu’il avait fin. Heureusement l’université avait d’assez bonnes horaires et il n’avait commencé qu’à neuf heures les cours aujourd’hui et finirait assez tôt, son dernier cours étant donné jusqu’à 15h. La pause déjeuner passait rapidement, il avait envoyé un sms à Elisabeth, une routine, mais il n’avait pas eut de réponses, elle était surement débordée a la boulangerie puis s’était l’heure de pointe.

Son café en main, il se rendit de nouveau dans un amphithéâtre. Marcher dans les couloirs lui donnait cette impression de normalité intense et il adorait ce sentiment qui s’imprégnait dans tous son être quand il était entre ces murs. Chaque regards posés sur lui était loin de ce douter de qui il était réellement. Son cours commençait, là il donnait un cours sur le français et parlait à même le français, cette langue riche, complexe et à manier avec soins. Heureusement pour lui la moitié de ses étudiants semblaient assez captivés, puis il était un jeune prof dynamique qui faisait les choses avec innovations, hors de question de faire un cours à lire, expliquer et passer juste un simple diaporama.

Enfin le cours se terminait, enfin ? Ce n’était pas un fardeau, mais quand il savait que l’heure était proche de rentrée et que Elisabeth se trouvait à la maison, il était toujours pressé de retrouver sa belle. Il pu donc regagner sa voiture, après être passer à l’administration pour régler un truc et prendre la route jusqu’à sa petite maison qui se situait dans la banlieue du nord de Londres. Se garant, sur le bas côté, il sortit avec sa sacoche de sa voiture qui était un pick up noir, une voiture bien pratique pour certaines activités. Tristan pu donc franchir la porte d’entrée, qui claquait aussitôt derrière lui. S’avançant, il allait déposer ses affaires dans la salle à manger, tout en regardant autours de lui en cherchant sa fiancée.

« Lizzie ? Tu es là ? »

La réponse arrivait aussitôt, lui signant qu’elle était là-haut. Il grimpait aussitôt les marches deux à deux, puis arrivait à l’étage de leur maison. Allant jusqu’à la chambre, la porte était entre ouverte, il la poussait juste pour entrer de quelques pas dans la chambre, son regard océan cherchait sa bien aimée, jusqu’à enfin se poser sur elle et il fut un peu surpris, quoiqu’agréablement surpris de la trouver dans une tenue aussi légère, alors qu’il était à peine le milieu d’après midi, mais bien vite il vit le couteau, ca aurait pu en effrayer certains, mais pour Tristan, ca avait cette part d’excitation. Bien vite elle lui expliquait pour les couteaux, Tristan fronçait les sourcils deux secondes à l’entente du nom de cet homme et son frère. Il les connaissaient oui, mais bon, savoir qu’un autre homme partageait la vie et une amitié avec Lizzie n’était pas de son goût.

« Bien… tu lui souhaiteras un ‘’joyeux anniversaire’’ de ma part. » Tristan avait sourit amusé, surtout qu’il avait prononcer le ‘’joyeux anniversaire’’ en français. « Bébé... moi je n’aime pas trop te voir jouer avec ca, tu peux le reposer ? Je ne veux pas que tu m’écorches avec...»

Il s’était avancé, s’était vrai que voir Lizzie avec un couteau de cuisine, aussi immense n’inspirait pas, surtout qu’il se doutait que ce couteau avait bien plus de vertu qu’un simple couteau de boucher. Puis Tristan se mordit la lèvre à sa question, si elle en était une.

« La vue est un délice ! C’est une occasion spéciale ? Ou tu t’apprêtais à aller te doucher ? »

Tristan s’était bien avancé, puis Lizzie avait rangé ce couteau mortel, si bien que désormais il pouvait vraiment être près d’elle. En guise de salut de l’après midi et vint déposer ses lèvres chastement sur celle de sa douce, un sourire en coin sur les lèvres ensuite, sans la toucher pour autant et laissant de la distance entre son corps et le sien. Non elle ne l’aurait pas avec un simple peignoir.

« Ca été à la boulangerie ? Tu n’as pas répondu à mon sms ? »

e&a

Mon sourire s’élargit alors qu’il prononça ses vœux en français. J’adorais l’entendre parler français. Roulant des yeux je me remis au travail, enroulant la lame dans du papier à bulles.

« Je lui transmettrais tes souhaits. En tout cas c’est une bonne occasion pour offrir ce magnifique présent non ? Et je te signale que j’utilise des couteaux lors de mes préparations, je sais les manier ! »

Ce n’était absolument pas l’anniversaire de Christian, il avait juste besoin d’un coffret à jouets. Jouets qui feraient très mal. Le liquide acide qui avait recouvert les lames était inoffensif pour ce genre de métal, mais une fois en contact avec la peau cela créait une réaction de bruler, causant une assez grande souffrance, ajouté à cela du sel et quelques autres éléments et la plaie avait beaucoup de chance de bruler longtemps et de s’infecter. Et j’avais eu la commande par messages crypté. Mais j’avais aussi vu le froncement de sourcils de mon homme et je ne connaissais que trop bien sa jalousie. Mais Christian devra rester en vie, il était utile pour mon futur beau-frère. Posant le couteau à sa place dans la boite je me tournais vers Tristan alors qu’il s’était avancé vers moi, un sourire taquin aux lèvres. Lèvres qui furent couvertes des siennes chastement, un peu trop à mon goût mais je le laissais faire. Après tout je devais bien lui laisser le contrôle de temps en temps pour qu’il ne se sente pas trop frustré d’être dominé par sa femme. Alors qu’il se reculait et me parlais de la boulangerie, je passais doucement mes mains sur ses épaules :

« Pas mal de gens, deux gâteaux d’anniversaires et une pièce montée pour un mariage, je t’ne avait parlé celle avec les fleurs multicolores hideuses. Je peux t’assurer qu’on n’aura pas une horreur pareil à notre mariage à nous ! »

Faisant une mine légèrement dégoûtée j’allais poser un baiser dans son cou, passant mes mains en dessous de son blaser pour le lui enlever.

« Du coup j’étais un peu débordé… Désolé… ça a été tes cours ?»

Mordillant doucement un bout de sa peau, je me reculais au bout de quelques secondes, passant mes mains sur ses bras. Souriant taquine, je demandais tout en le regardant avec des yeux joueurs :

« Tu voudrais prendre une douche avec moi si c’était ça l’occasion ? »

Mrs & Mr

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Tristan se doutait bien que s’était loin d’être l’anniversaire de Christian, et l’anniversaire était souvent utiliser comme nom de code. Il avait passé une commande donc, car il prévoyait quelque chose, bien que la curiosité du blond était piqué au vif dû au couteau, il savait que ce n’était pas ses affaires, mais il n’allait surement pas découpé des petits légumes avec. Lizzie avait finit de ranger ces armes fatales dans leur boîte, et Tristan serait bien plus tranquille de savoir ces petits ‘’bijoux’’ loin de chez eux, pourtant il savait très bien que s’était ainsi, s’était la spécialité de sa fiancée et la cave de leur maison était faite pour leur double travail.

« Ca je suis tout à fait d’accord, l’idée est charmante je dirais. Hm… oui je sais, je sais… Mais là, dans notre chambre, ca donne un autre aspect de la chose. »

Fronçant légèrement les sourcils, il avait une imagination trop débordante, surtout dû à son côté littéraire, mais ce n’était juste pas pour lui plaire, s’était tout et il savait très bien l’utilité de ce genre de commande et les dégâts que ca pouvait faire, surtout venant des petites potions ‘’magiques’’ de Lizzie… Sa femme était talentueusement cruelle.

Regardant Lizzie, il sentit ses mains sur ses épaules robuste. Son regard sondait son beau visage d’ange, alors qu’elle lui expliquait la raison de son absence d’sms. Il tiquait de la lèvre, puis finalement il eut un petit rire au souvenir ce gâteau hideux, donc elle lui avait montré une photo. Certains avaient des goûts bizarres, mais bon… le baisé de sa douce lui fit déclencer un léger frisson dans son corps et sentir ses mains… Non, il fallait garder un certains self-contole.

« Promis on ne feras pas ca. Pourquoi s’embêter avec un gâteau de toute manière ? »

Bon, il savait qu’il n’aurait peut être pas du dire ca. Lizzie avait des idées bien en tête sur le mariage, elle tenait aux traditions et à ce que tout soit parfaite, et il lui avait pour tout dire donner carte blanche, elle ferait de ce mariage ce qu’elle rêve, mais il ne pouvait s’empêcher parfois de vouloir tout réduire, mais bon il savait que Lizzie remportait le dernier mot et aurait sa pièce montée.

« Pardonnez… ca va, les étudiants étaient pressés de partir aujourd’hui, tout comme moi a vrai dire. »

Retenant juste un soupir d’aise, face à la douce torture que lui procurait Lizzie, il la regardait étant légèrement frusté qu’elle recule ainsi. De plus, il avait glissé une main sur sa taille, sa peau au contact de son peignoir soyeux. Les yeux brillant de taquinerie autant que Lizzie, il sourit amusé.

« Je suis déjà propre ‘’mademoiselle’’ » Il avait employé le mot français, puis il passait ses doigts sur la joue de sa fiancée, avant de descendre dans son cou, puis toucher ses cheveux qui tombait en cascade sur ses épaules. « Mais si tu as de bon arguments, peut être... »

Tristan sourit d’avantage amusé, la main à la taille de Lizzie glissait le long de la ceinture de son peignoir de manière innocente. Ils aimaient joués, se taquiner, être le chat et la souris… Mais s’était courus d’avance de savoir qui aurait le dernier mots.

« En plus... je crois que j’ai un peu de travail... »

e&a

Je haussais un sourcil alors qu’il évoquait un autre aspect de la chose. J’espère qu’il ne s’imaginait pas que je le poignarde durant son sommeille ou égorge d’un coup sec. Je l’aimais plus qu’autre chose, et même si ça me faisait plaisir qu’il sache que j’étais dangereuse et qu’il ne me sous estimait pas à longueur de journée, je ne pouvais me résoudre à me dire que la seule situation dans laquelle je le tuerais c’est si jamais la situation devenait tellement dangereuse pour nous qu’il n’ait aucune chance de s’en sortir face à des potentiels adversaires. J’étais possessive, et pour moi-même sa mort, s’il devait en avoir une prématurée, devait m’appartenir. Passant à des idées plus joyeuses et agréables, je rentrais dans son jeu de séduction.

Je ne réagis pas à sa remarque sur le gâteau, sachant qu’il en aura un de toute façon. Ce qui me fit sourire d’ailleurs. J’avais déjà une idée de ce que j’allais préparer pour ce jour à et il allait adorer. Vu qu’il adorait le crumble aux cerises j’avais imaginé plusieurs manières de le servir. Je m’étais dit que des petites verrines seraient idéales : simples à servir et assez esthétique. En plus moi qui adorais la panna cota c’était idéal pour faire les deux ! Souriant simplement, je laissais donc couler. J’adorais lui faire plaisir, j’adorais savoir que c’était moi qui l’avait fait sourire du coup je m’appliquais à laisser des petites surprise à son attention ci et là, de le surprendre de temps en temps. Il était mien et j’adorais entretenir son affection à mon égard. Du coup je m’excusais quand même de ne pas lui avoir répondu, ce qu’il me pardonna. Je souris alors qu’il me disait avoir été pressé de rentré, rigolant doucement même. Il était adorable.

Alors que je passais mes mains sur ses bras, il passa une main sur ma taille. Je sentais la chaleur de sa peau par-dessus le peignoir et c’était plus qu’agréable. J’étais habitué à son touché et j’adorais sa manière de faire. Elle était unique, reconnaissable parmi tant d’autres. Et même si je savais que parfois il était forcé d’avoir ces gestes là pour d’autres femmes, je savais qu’avec moi c’était différent. C’était intense, c’était sincère et c’était nous ! Je frissonnais alors qu’il parla français à nouveau, adorant entre cette langue dans sa bouche. Mon sourire imita le sien alors que je sentais sa main passer le long de la ceinture de mon peignoir, ce qui me fit me rapprocher un peu de lui. Cependant je perdis légèrement mon sourire alors qu’il me parlait de travail. Certainement encore des rédactions à corriger ou des fiches à préparer. M’emparant de son poignet doucement mais fermement et rapidement, je stoppais son geste un instant, avant d’amener sa main à mes lèvres pour y déposer un baiser.

« Et bien alors je te laisse vaquer à ton travail. Amuse-toi bien mon amour ! »

Envolé le sourire taquin, face à lui je souriais simplement d’une oreille à l’autre et me détournais de lui pour fermer le coffre avec les couteaux, le déplaçant du matelas au banc au pied du lit. Me dirigeant alors vers notre salle de bain, j’enlevais mon peignoir sur le chemin, sachant pertinemment qu’il regardait. Mon sourire joueur était revenu. Je me demandais combien de temps je nous jouerions ce coup-ci avant que l’un de nous craque, avant que le premier baiser brulant de désir ne tombe. Ce qui était bien c’est que pour ce genre de jeux ci, il n’y avait pas de perdant, que des gagnants. L’un ne dominait pas l’autre indéfiniment. C’est un jeu, un vas et vient entre le chat et la souris, chacun jouant et chassant à tour de rôle jusqu’à ce qu’on s’attrape, mutuellement. Refermant la porte en la laissant simplement contre, j’allais allumer le jet d’eau réglant la température, avant de ressortir de la cabine, commençant doucement à enlever le peu qu’il me restais, curieuse de savoir dans combien de temps il me rejoindrais.

Mrs & Mr

Sweet Home

Tristan savait bien que parler de travail et faire croire qu’il préférait bosser que passer du temps avec sa fiancée était une priorité, alors que de plus Lizzie savait pertinemment que non. Le mouvement qu’elle fit pour bloquer sa main, le surpris légèrement sur l’instant, il ne fallait jamais oublié combien elle avait de la force. Mais son geste un peu abrupte se transformait en une douce caresse quand elle y déposait un baisé. Un geste tendre. Puis sa phrase dite, il su alors qu’il n’avait plus la permission de la toucher sur l’instant, car elle s’éloignait de lui et de son emprise. Son regard océan regardait les gestes qu’elle faisait, à ranger ses couteaux, fermer la boîte et la déplacer, avant de s’éloigner du lit pour rejoindre une autre pièce.

« Tu crois si bien dire ! Je m’amuses avec mon travail ! »

Il ne savait pas si en faite elle disait ca pour le taquiner, de manière ironique ou bien juste pour lui faire passer un message. Surement la dernière option. Tristan ne bougeait pas de sa place, son regard toujours portée sur sa divine femme qui à présent se dégageait de son peignoir en le laissant flotter pour rejoindre le sol. La torture exquise qu’elle lui prodiguait à la vue de son corps presque nue, des parcelles de sa peau qu’il connaissait par coeur. Il se surprit à se mordiller la lèvres. Décidement, elle avait le don de l’envoûter simplement.

Seul dans la chambre Tristan soupirait légèrement et finit par entendre l’eau de la douche couler. Il sentait l’appel au fond de lui de la rejoindre, mais le jeu avait été instauré. Craquerais-t-il ? Il aimait et detestait ca à la fois. S’était cette loi du plus fort, sauf qu’au final ils y gagneraient tous les deux, du moins s’il craquait et allait la rejoindre. A moins qu’elle vienne le chercher. Tristan s’assit au bord du lit, son blaser avait été a moitié défait par la main experte de sa douche, alors il finit le travail, et le déposait sur le lit. Toujours l’eau en fond, sa reflexion était de plus en plus grand et la tentation de la rejoindre était présente. Il retirait ses chaussures, sans pour but de la rejoindre quand même, puis il déposait un rapide coup d’oeil vers le coffre à couteau.

Se relevant, il avait défait que les deux premiers boutons de sa chemise blanche et marchait jusqu’à la porte de la salle de bain close. Une hésitation encore le pris. Elle serait vraiment trop contente de le voir, mais elle l’avait aussi chauffée de cette manière à l’inviter à partager cette douche. Puis il ne fallait pas trop se leurrer, l’attraction était présente désormais, seulement montrer sa faiblesse ca il n’appréciait pas, mais il savait que s’était aussi tout une autre preuve dans l’amour qu’il portait à Lizzie. La main sur la poignée, il finit par céder à la tentation du fruit défendu et entrait dans l’antre. La chaleur vint l’envelopper et Lizzie était de dos, cette fois nue, plus aucune vêtements ne protégeait sa peau de sa vue. Sans bruit, il refermait la porte et s’approchant de derrière sa fiancée, il posait alors ses deux mains de chaque part de ses bras nue, et murmurait d’une voix joueuse et rauque.

« J’ai aussi du travail ici remarque… et de quoi m’amuser… Puis j'ai besoin de me détendre face à cette journée, une bonne douche ne peut que m'aider... Si l’offre tiens toujours de t'y rejoindre bébé. »

Il vint déposer un léger baisé sur l’épaule de sa future femme, elle avait la peau douce et sentait ce petit parfum frais et sucré.

e&a

Je laissais mon fiancé sans scrupules seul dans la chambre, allant préparer ma douche. Je savais qu’il finirait par craquer, je savais aussi qu’il allait vouloir se venger de ça. Entre autre en me faisant attendre. Moi qui avait commencé à mes déshabiller lentement histoire que si jamais il rentre il me surprenne en train de le faire de la bonne manière, voilà qu’il se laissait désirer. Je fis un décompte deux fois dans ma tête, ratant à chaque fois le moment où il était supposé rentré. Je finis par me résigner et alla choisir mon gel douche. J’avais cette petite manie de collectionner les gels douches de saveurs différentes ; il y avait les saveurs plus épicées ou alors aux agrumes pour se réveiller ou quand il faisait plus chaud. Les saveurs plus douces et chaleureuse telles que la vanille ou la noix de coco ou encore les mûres, pour les douches bien être et puis tout ce qui était arômes synthétiques. On m’avait une fois offert un joli petit set avec diverses saveurs telles que crème et framboise, chocolat et gâteau. Naturellement l’odeur évoquait parfaitement la nourriture inscrite sur le bouchon et c’était assez drôle de les utiliser de temps en temps, surtout quand on était pâtissière, mais ce soir j’avais envie de quelque chose de simple. J’allais m’emparer du flacon aux mûres quand deux mains se posèrent sur mes bras, causant que je m’immobilise une fraction de secondes avant de me détendre contre le torse de mon compagnon. Il était doué, heureusement pour lui, pour s’approcher en silence. C’était marrant de nous voir utiliser nos capacités dans nos petits jeux. Cela évoquait le danger auquel on était exposé et permettais de nous amuser un peu.

Un sourire large vint étirer mes lèvres à ses mots. Sa voix me fit de l’effet, comme toujours, et ses lèvres sur mes épaules me firent frissonner contre lui. Inutile d’essayer de le cacher, je savais qu’il aimait voir l’effet qu’il avait sur moi, et vice versa. Nous étions comme ça, c’était notre dynamique de couple. Posant le flacon sur le lavabo à côté de moi, je me retournais vers lui après avoir ouvert les yeux. Taquine, je retournais dans son jeu, souriant malicieusement.

« Quelle fiancé serais-je si je retirais mon offre ! »

Passant mes mains sur son torse, je m’appliquais alors à défaire les boutons de sa chemise, posant ci et là un baisé sur ses épaules, dans son cou, sur le haut de son torse. Mes gestes étaient simples. Ni de torture trop lente, ni de gestes brusques ou violent de passion. Ma tâche se faisait en parallèle de baisers échangés, tantôt chastes, tantôt plus profond sans jamais le torturer cependant. Ça, ça viendra plus tard. J’hésitais encore si j’allais jouer ou simplement le laisser avoir le dessus. J’avais bien vu que mon absence de messages l’avait froissé, un petit dédommagement ne ferait pas de mal. Et je serais la dernière à m’en plaindre, adorant l’attention qu’il me portait. Le travail finit j’envoyais balader sa chemise plus loin avant de m’attaquer à son pantalon : commençant par la ceinture avant d’ouvrir ce dernier. Je laissais cependant Tristan finir le travail, allant me réfugier sous le jet d’eau chaude. Le gaspillage, non mais vraiment ! Je soupirais de bien être quand l’eau entra en contacte avec ma peau, la chaleur m’enveloppant entièrement et de manière plus directe que juste avec la buée dans la pièce. Fermant les yeux je passais ma tête sous le jet, ramenant mes cheveux en arrière avec mes deux mains. Je rouvris les yeux et souris à mon fiancé, en lui tendant la main. J’allais finalement le laisser avoir le dessus aujourd’hui.

Mrs & Mr

Sweet Home

Tristan avait bien vu le corps de sa belle réagir déjà juste à sa présence et son toucher. En effet savoir filer quelqu’un et être comme un fantôme avait ses avantages pour pouvoir surprendre quelqu’un. Finalement Lizzie lui fit face, les yeux bleu du blond se posait sur son beau visage qui avait toujours cet air taquin, sacré Liz’ toujours à vouloir jouer. Parfois elle était bien plus demandeuse que lui, bien plus déterminée et il savait bien qu’elle était notamment une femme de caractère mais qui savait très bien controler les gens et ce qu’elle voulait. Si aujourd’hui elle désirait être dominée ca serait le cas, si elle désirait dominée en revanche, elle le ferait savoir, bien sûr ca se heurtait toujours au souhait de Tristan. Ils avaient autant de points communs que de divergences et en soit c’est ce qui faisait qu’ils étaient si bien ensemble, se complétant de part et d’autres.

« Une très vilaine fiancée, il n’y a pas de doute. »

Il avait dit ca le plus simplement et le plus serieusement possible. Sentant les mains de Lizzie sur sa peau de son torse, son corps eut une réaction immédiate en lui déclenchant des frissons. Ce qui s’ensuivit n’était pas une torture en effet, s’était juste une sorte d’avant goût et ca procurait du bien être… S’était bien loin de ses jeunes années où il recevait bien peu de douceur d’une manière quelconque. Enfin sa chemise se volatilisa, montrant un torse ferme et bien dessiné. Au final, son pantalon vint vite rejoindre sa chemise, s’étant chargé de finir de l’enlever, tandis que sa fiancée filait déjà sous la douche. Tristan finis de se déshabiller pour se retrouver dans le plus simple appareil, avant de se redresser fièrement et passer une main sur ses cheveux qui avait bien poussé étant assez long et lui retombait parfois devant les yeux quand il ne les plaquaient pas en arrière. Reportant son regard sur la cabine de douche, Lizzie lui tendit la main. Il vint la saisir aussitôt et la rejoignit dans la cabine de douche qui n’était pas aussi grande qu’on pourrait le croire. Face à l’autre, il lui souriait et vint déposer un baisé léger sur ses lèvres. Ca l’amusait de rester aussi en surface.

« Alors… t’as choisis quel produit.. » Tristan pris le gel douche dans sa main pour y lire le principal ingrédient. « Pas très exotique ca. Tu n’as plus de fruit de la passion ? »

Il eut un léger sourire en coin, s’amusant avec cette référence. Au final, il reposait le produit et Lizzie lui laissait la place et Tristan vint mettre sa tête sous le jet pour être aussi mouillé, sinon il attraperait froid à rester sur le côté. Rouvrant les yeux, Lizzie était proche de lui un petit peu de dos, il fit courir un doigt innocent le long de son dos.

« Tu veux que je te lave bébé ? »

S’était une simple question en soit, mais s’était au bon plaisir de madame aussi. Un petit plaisir qu’elle pouvait s’offrir à ce que son homme parcourt innocemment son corps en faisant mousser un bon produit. Un massage gratuit et relaxant en soit, puis s’était toujours plus amusant de faire ca par sa moitié, quand ils partageaient une douche et avait le temps ils s’évertuaient à le faire, mais quand le timing était plus serrée bien sûr fallait aller à l’essentiel. Tristan vint doucement dégager avec ses doigts les cheveux mouillée de Lizzie de son épaule, pour les mettres sur une seule, puis il déposait un baisé sur celle-ci qui était mouillée, remontant en quelques baisées pour aller à son cou.

« On a le temps je pense… beaucoup de temps... »

e&a

Je répondis à son sourire et son baiser. C’était des moments agréables. Qui aurait pu croire que demain le colis des couteaux partira pour servir dans une semaine à torturer des gens. Qui pourrait croire que éventuellement demain soir mon fiancé irait descendre un homme en pleine rue ou que je me retrouve à empoisonner le plats de quelques gars qu’il fallait éliminer. C’était ça notre vie, comme notre couple d’ailleurs, un vas et viens entre la normalité, a tendresse et la fougue, la violence. Je rigolais doucement contre lui alors qu’il commentait mon gel douche, passant mes mains mouillées sur sa peau.

« Je n’avais pas envie de quelque chose d’exotique. Quelque chose de simple, doux et sucré me tentait plus. J’espère que tu n’es pas trop déçu ? »

Je souris avant de me décaler un peu, lui laissant la place sous le jet. Même si la douche n’était pas grande, le jet était large, même s’il ne nous couvrait pas entièrement tous les deux, on n’était pas non plus frigorifié. Je frissonnais encore quand il passa sa main le long de mon dos, tournant la tête vers lui je la hochais simplement. C’était notre moment. Le jeu du chat et de la souris s’était transformé en quelque chose de plus doux, de plus proche. Je le laissais jouer avec mes cheveux, me tournant vers lui pour lui faire face. Posant mes mains sur torse je caressais sa peau douce, avant de doucement incliner la tête sur le côté, lui donnant un meilleur accès à ma nuque. Soupirant de bien-être je replaçais ma tête de sorte à lui faire face alors qu’il me disait qu’on avait beaucoup de temps, ce qui était amplement vrai.

« On devrait en profiter alors. »

Me collant alors à lui, je posais mes lèvres sur les sienne pour un baiser plus profond et langoureux que les précédent. Je sentais sa peau contre la mienne, alors que l’eau coulait autour de nous. Ma poitrine alla se frotter à son torse tandis que nos deux bassins se retrouvèrent collés aussi. Mes mains courant le long de ses bras, je laissais courir ma langue contre sa lèvre inférieure, quémandant l’accès à sa bouche. Je ne sais pas à quoi ressemblerait notre vie sans ces moments à nous. Je crois que nous nous serions détruit depuis bien longtemps. Entre les contrats à exécuter, ceux à jouer le rôle d’une conquête ou autre notre vie était mouvementé souvent. Du coup je trouvais on ne peut plus important le fait de se retrouver, de se faire du bien, de se laisser aller l’un contre l’autre. Juste lui et moi, dans une bulle qui nous était propre et nécessaire. Pas de faux semblants, pas de fausses identités, pas d’histoire à raconter. Juste une femme qui aimait son homme, et vice versa !

Mrs & Mr

Sweet Home

Entendre rire Lizzie était toujours un délice pour ses oreilles, mais s’était encore bien mieux quand il en était l’auteur. Ses rires lui étaient destinés et c’est lui qui les lui provoquaient. Il était possessif, il ne fallait pas le chercher, surtout tous ce qui concernaient Liz’, elle était sienne et s’était tout. Il savait qu’il tenait ca de part son éducation et s’était juste ancrée en lui, après tout il était un Italien, au sang chaud, et à la famille mafieuse, pour cette fois on pouvait se fier au cliché. Malgré tout, Lizzie avait le droit à son jardin secret, et certaines libertés. Bien que parfois ca ne lui plaisait pas, mais quand ca partait sur un contrat, il savait la condition. Puis jamais ce qu’il se passerait avec un homme ne serait équivalent avec leur couple, Tristan ne mélangeait pas tout et il n’était pas un possessif maniaque non plus, s’était une possessivité parfois obsessionnel sur certains plans, mais il y avait de la justesse. Il n’allait jamais au delà de la limite accordée, il n’était pas ce genre d’homme à fouillée les affaires de sa compagne, a la traquer même, enfin… juste quand il le fallait.

« Hm… Non aucunement déçu, ca va me donner envie de te manger ca. »

Tristan sourit également, l’eau était autant sur lui et que elle à présent et ca faisait du bien d’être sous la chaleur de l’eau. Lizzie venait à lui faire face alors qu’il avait jouer avec ses cheveux, et qu’il déposait des baisés sur la peau de son cou, finalement le temps allait être profitable et Lizzie lui montrait que les choses sérieuses commençait à présent, il ne s’y était pas vraiment attendu, du moins elle vint lui donner un avant goût qui vint exciter tous ses sens. Tristan lui donnait après sa demande libre accès à ses lèvres, le baisés bien langoureux donnait un autre sens à l’atmosphère, la chaleur montait de plusieurs crans tout à coup et leurs corps coller, frottait doucement l’un contre l’autre. Tristan vint mettre une main dans le bas du creux du dos de Lizzie et son autre main, était sur la moitié de sa nuque, son pouce sur le bord de sa joue. Il finit par écarter ses lèvres de celle de Liz, mais avant il vint lui mordiller la lèvre inferieur légèrement, il repris sa respiration, ses mains dans son dos descendit à ses reins et à la limite de ses fesses, ses doigts étaient quand même bien baladeur sur la peau humide de sa fiancée. Il avait une lueur dans le regard légèrement séductrice et joueuse.

« Tu m’as pris par surprise là... tu es trop impatiente bébé. »

Décalant un peu sa tête, car le jet d’eau lui arrivait en partie presque sur la figure, il fit un pas du coup qui entraînait Liz vers la parois de la douche, ne l’y collant pas non plus. Puis il approchait son visage de celui de Liz de manière légèrement tentatrice, venant coller ses lèvres aux siennes dans un nouveau baisé plutôt langoureux. Son corps était toujours collé au sien et sa main passait sur le côté de la cuisse de Liz. La tension était intense d’un coup, la force de leur baisé n’était pas à la hauteur de leur amour, mais assez pour que l’un et l’autre plane pendant quelques secondes. Tristan, se décalait a peine pour respirer et tendit le bras pour attraper le gel douche. Il fallait bien interrompre un peu ses baisés, sinon ca ne serait vraiment pas drôle. Il murmurait d'une façon charmante...

« Je vais te laver... »

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Je rigolais doucement alors qu’il me confiait que ça lui donnait envie de me manger. Me mordillant doucement la lèvre aux idées que cette phrase évoquait, je me collais alors à lui l’entrainant dans un baiser un peu plus sensuel que les précédents. Je gémis doucement contre sa bouche, savourant son contact et le touché de nos corps. Mon excitation ne grimpa que plus quand il vint mordiller ma lèvre inférieure. Je rigolais doucement et voulu nicher ma tête dans le creux de son épaule mais ce fut lui qui me devança en me rapprochant de la paroi de la douche. Son baiser ne m’enflammait que plus. Passant mes deux mains dans ses cheveux je tirais légèrement dessus, me collant à lui à nouveau. Je l’aimais tant, et ces moments étaient à chérir. Même si on était doué dans notre branche, il y avait toujours des chances qu’on échoue et que ça nous soi fatal ! Du coup je profitais. Remontant une jambe le long de la sienne, je cherchais à avoir autant de contact que possible.

Quand il se recula finalement, je me laissais aller contre la paroi, laissant ma jambe retombée. Il restait proche, beaucoup trop proche pour avoir les idées claires, mais pas assez pour assouvir mes envies. J’eu un sourire joueur quand il prit le gel douche et me précisa qu’il allait me laver. Hochant simplement la tête je le laissais faire, rajoutant simplement avec un clin d’œil :

« Ne te laisse pas distraire, j’adore quand tu me lave ! »

Mes mains délaissèrent alors ses cheveux pour courir le long de son torse, avant de s’aventurée plus bas. L’une se posa sur sa cuisse, l’autre alla effleurer le membre de mon fiancé. Je répétais quelques caresses en surface, avant de l’empoigner doucement, commençant à le masturber alors qu’il devait s’atteler à la tâche qu’il m’avait promise : me laver ! J’adorais m’amuser avec lui. Cependant j’eu le malheur de baisser mes yeux sur son érection, qui n’était pas pour me déplaire, mais qui du coup se porta aussi sur la tache rouge qu’il avait à l’intérieur de la cuisse. Un joli petit suçon laissé par un de ses contrats. Un contrat pas encore achevé et qu’il faudra revoir. Je savais qu’il devait le faire, mais en avoir la preuve physique, à un tel endroit... Mon visage devait refléter mon dégout et ma colère. Le pire est que cette femme ne devait pas mourir. Ni aujourd’hui, ni demain, ni dans l’année à venir. Mais je ne l’oublierais pas, et même si ça devait prendre vingt ans, elle mourra de ma main !

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Le corps de Tristan commençait à être bien sensible à chaque geste et même les regards que Lizzie lui portait pouvait l’enflammer. Le gel douche en main, il mit du produit dans le creux de sa main, un léger parfum de fruits rouges sans dégageait, puis il regardait sa fiancée qui venait à le mettre en garde. Il plissait les yeux amusés pour le coup, reposant le flacon.

« Pas du tout… aucune distraction en vue. »

Bien entendu il aurait dû se douter que Lizzie étant joueuse, allait aller droit au but et pas louper. Sentant sa main sur lui, finalement elle allait sur un endroit qui lui était plus que sensible et qui réagissait toujours à ses stumilis, elle.. rien que elle. Pour autant, bien que son corps réagissait entre frisson et un feu naissant dans le bas de son ventre, il essayait de se concentrer, en posant sa main sur l’épaule de Lizzie et massant doucement pour faire mousser le produit, il descendit sa main un peu sur son bras, et remontait à son cou, avant de descendre au devant, au dessus de sa poitrine. Son esprit était partagé entre sa concentration et ce que faisait Lizzie, son intimité réagissait progressivement à ce mouvement, et il se mordit la lèvre.

Soudain il sentit Lizzie, arrêter et sa main qui était pleine de mousse et allait sur la poitrine de sa compagne s’était arrêtée dans sa descente. Regardant en direction d’où Lizzie regardait, il comprit, du moins en voyant la tâche assez marquante, ce qui pouvait à ce point captiver toute son attention. Et aussitôt le visage de Lizzie exprimait du dégoût et sa colère, de son autre main aussitôt, Tristan fit relever le visage de sa fiancée pour qu’elle le regarde.

« Hé… bébé… ce n’est rien d’accord ? Regarde moi… ca ne compte pas. Il ne sait rien passé.. de plus. »

Il était important de la rassurer et il pouvait comprendre sa réaction, qu’en serait-il de lui s’il voyait une telle marque sur le corps sublime de Lizzie ? Il deviendrait fou de rage s’était sûr. Cette marque avait été faite un peu involontairement, mais il n’avait pas couché avec cette fille. Elle lui avait fait en effet un suçon, elle avait voulu lui procurer du bien être, mais il avait tout stoppé, n’étant pas à l’aise avec l’idée et ayant bien entendu son plan en tête. Il était fidèle à Lizzie, du moins suivant les contrats, parfois l’exception devait faire qu’il devait s’engager dans un autre aspect dans les relations, mais Lizzie aussi parfois ne pouvait y échapper. Ils en parlaient… s’étaient toujours difficile, mais ils le savaient quand ca se produisait et faisait tout ensuite pour combler ce qui avait été fait avec un autre, car ils savaient bien que ca pouvaient affectés leur couple. Tristan vint déposer un baisé sur les lèvres de sa douce, posant sa main pleine de produit à la taille de Liz, se rapprochant d’elle doucement.

« S’il te plaît… ne gâche pas ce moment pour ca. Tu sais bien ce que ce contrat demande... »

De toute façon rien n’y changeait Tristan était à elle, son corps, son coeur, elle le savait. Il réitérait un baisé sur ses lèvres pour essayer de la faire revenir à leur moment et non à ce stupide suçon.

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J’aimais lui faire de l’effet, et j’adorais le voir apprécier mais gestes. Mais cette tache… Elle était là depuis quelques jours déjà, je la connaissais que trop bien. Et pourtant à chaque fois elle m’horripilait. On avait touché mon homme. On avait marqué mon homme. Une autre femme s’était approprié le droit de toucher ce qui était à moi ! Je plongeais mon regard dans celui de Tristan quand il releva mon visage vers lui. J’avais légèrement tourné la tête quand il s’était rapproché de moi, de sorte qu’il n’embrasse que le coin de mes lèvres. Je soupirais à ses mots et revenais contre lui.

« Désolé. C’est juste … Enfin tu sais… »

Je me retendis et secouais la tête légèrement avant de reprendre :

« Oublie ça ! Je crois que pour l’instant tu as une tâche plus importante et agréable à accomplir non ? »

Je laissais tomber. Il avait raison, ne pas gâcher ce moment pour une idiote qu’était son contrat. Il était à moi, j’étais à lui. On se le prouvait bien assez. Jamais je ne lui faisais de reproches, jamais je ne devenais parano, mais ça n’avait pas à nous plaire pour autant. Mais on faisait avec. Alors je décidais de ne plus y penser. Une main toujours au niveau de son membre, je repris mon vas et viens, tandis que l’autre se posa sur sa nuque pour le rapprocher histoire de l’embrasser. Capturant ses lèvres je jouais en mordillant doucement sa lèvre inférieure avant de me reculer pour respirer. L’eau coulant toujours autour de nous, mon gel douche dégageait une odeur fruité qui se mélangea à la buée dans la pièce, créant un cocon.

« J’espère que vous êtes toujours concentré monsieur Ford ? »

Au moment ou j'avais parlé j'avais augmenté un peu la cadence sur son membre, avant de revenir à un rythme plus lent. Après tout il l'avait dit, on avait le temps! Je me forçais un peu pour redevenir taquine, mais l’envie état encore présente. Le jeu avait été trop loin pour que je recule d’un coup et laissais tout tomber. Je voulais plus, tellement plus que juste sa main qui parcourait ma peau. Mais à la fois ce touché était grisant et intense.

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Bien sûr qu’il le savait et voir dans l’état que ca mettait Lizzie faisait qu’il culpabilisait tout de même. Il n’aimait pas qu’elle s’imagine des choses, même si parfois ca s’avérer être vrai, mais aucunement il ne lui cacherait quelque chose. D’un commun accord, ils avaient souhaités être au courant quand l’un et l’autre venait à cause d’un contrat à pousser plus loin avec une cible ou une personne qui permettait d’atteindre ladite cible. Mais ce qui était fait était fait s’était tout. Craignant que Lizzie le repousse, c’est un peu ce qu’elle fit en déviant le visage quand il voulu l’embrasser. Il essayait quand même de la calmer, il soufflait au final l'air grave.

« Je sais... »

Puis il fit un léger sourire, l’eau avait balayé la mousse et le produit le temps qu’ils s’expriment chacun sur ce suçon. Puis Lizzie le rappelait à l’ordre, ce qui vint à le rassurer sur le fait qu’elle veuille toujours de lui, et continuer à faire perdurer leur moment. Ces moments si précieux, car ils le savaient que trop bien qu’en soit leur destin était fragile.

« En effet, je m’y remet. »

Sentant la main de Lizzie de nouveau sur son intimité, celle-ci retrouvait la réaction aux stimulis qu’elle procurait et ca lui déclenchait encore une vague de frisson et une chaleur naissante au creux du ventre. Cependant il ne pu rien faire car, Liz repris le dessus en l’embrassant. Il préférait ca, qu’elle s’occupe de lui que de cette tâche. Respirant de nouveau et soupirant de bien être, du coup Tristan repris du produit et l’appliquait de nouveau sur les épaules de Liz, le faisant mousser et ses mains descendit sur les seins de sa belle, passant la produit moussant, et les massant doucement.

« Oh que oui ma chere… Bien concentré… et j’espère que toi aussi. »

Qui était dit qu’il n’y avait que Liz pour lui procurer une tel sensation ? Les doigts de Tristan parcourait dangereusement et de façon experte la poitrine de sa femme, puis descendit sur le haut de son ventre. Alors qu’elle, continuait les mouvements sur son membre, ce qui le fit contracter une ou deux fois car la vague de chaleur s’intensifiait. Le plaisir naissant et cette intensité présente, faisait qu’il avait envie de plus et surtout de sa fiancée toute entière. Il eut un léger soupire d’aise et se mordit la lèvre et déplaçait ses jambes doucement. Il savait qu’il ne tiendrait pas non plus une éternité, et si elle continuait il pourrait lui sauter dessus tout simplement.

« Bébé.. »

La concentration devenait délicate, son esprit embrouillée par les brides de plaisir qui le traversait et Tristan continuait tant bien que mal de faire mousser le produit tout en caressant, massant, titillant la peau et les endroits potentiellement sensible de sa fiancée. De son ventre, il passait sur les côtés de sa taille, avant de descendre à l’avant d’une cuisse. Là il se stoppait pour remettre du produit, le jet bien sûr lavait au passage, il continuait de descendre sa main sur la cuisse de Liz, puis allait à l’interieur doucement et remontait innocemment jusqu’à son intimité qu’il touchait quelques secondes, avant bifurqué sur l’autre cuisse dans aller trop loin, finalement il passait sa main derrière la cuisse de Liz et remontait jusqu’à ses fesses, il les caressaient sensuellement. Il demandait finalement de manière innocente, mais aussi pour savoir si ce lavage lui convenait.

« J’espère que c’est à ton goût future madame Ford ? »

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Je laissais tomber le sujet du suçon, reprenant mon travail et sermonnant mon fiancé au passage de reprendre le sien. Ce qu’il fit avec application, à mon plus grand plaisir. Je souris à sa réponse, répondant dans un murmure :

« Je suis toujours concentrée sur toi ! »

Ma main jouait avec son membre. Sincèrement une facette vaniteuse de moi était assez satisfaite d’être tombée amoureuse d’un compagnon avec un tel membre. Du coup je m’appliquais à lui faire du bien, comme il s’appliqua à me faire du bien en retour. Au fil des années ensembles il avait appris mon corps, connaissant les endroits sensibles et il avait appris avec brio à me procurer du plaisir avec mes seins. Je laissais tomber ma tête en avant, plaçant mon front contre son épaule, savourant la vague de chaleur qui se rependait en moi doucement. Je gémissais doucement alors qu’il laissa échapper mon surnom entre ses lèvres. Je savais que je jouais avec le feu et qu’à tout moment il perdrait le fil et me prendrait juste. C’était ça aussi le jeu entre nous. Tenter l’autre, jouer avec les limites. Craquer. Et en parler de craquer, je savourais amplement ses mains sur moi et je le lui faisais comprendre en embrassant de temps en temps sa peau, la mordillant doucement, accélérant ou décélérant la cadence sur son membre.

C’est lorsque sa main passa à l’intérieure de ma cuisse que ma concentration s’envola presque entièrement. Gémissant je laissais ma main libre remonter dans son dos, mon autre tenait toujours son membre, mais dans des gestes bien plus irréguliers qu’avant. Je me crispais légèrement, inspirant par la bouche alors qu’il effleura mon intimité.

« Elio… »

J’avais prononcé son prénom natal. Son vrai prénom. Nos nouvelles identités étaient bien ancré en nous, mais c’était une manière de nous rappeler qu’on se connaissait mieux que qui conque. Et c’était d’Elio dont j’étais tombée amoureuse. Tristan n’avait pas fait la guerre, il n’avait pas eu à gérer ses conflits intérieurs. Mais Elio si, et j’avais été là pour lui, et ‘en était tombée amoureuse. Je rouvris les yeux sur lui, même pas consciente de les avoir fermés, alors qu’il me taquinait. Rigolant doucement je lâchais finalement son membre, posant mes deux mains sur ses épaules je l’embrassais à nouveau, tout en l’attirant vers moi histoire que je me retrouve contre la paroi de la douche, mais qu’il soit plaqué contre moi. Laissant ma langue jouer avec la sienne, je remontais à nouveau une jambe le long de la sienne. Lorsque je me reculais légèrement pour respirer je plongeais mon regard dans le sien :

« Est-ce que la futur madame Ford aurait droit à … Plus ? »

Picorant ses lèvres des miennes, je m’appliquais à bouger doucement mon bassin contre le sien, créant une friction extrêmement agréable pour moi et je supposais pour lui aussi du coup. Je voulais qu’il craque. Je voulais plus. Plus de lui, plus de nous. Et je voulais lui donner aussi. Son plaisir était mien, et j’adorais savoir que j’étais la cause de sa jouissance. Moi et personne d’autre.

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