Arthur & Tristan

Passion littéraire

Nouvelle journée, pas une simple comme celle de la plupart des professeurs, car la vie de Tristan n’était pas normal, simple ou encore banal. Cette nuit pour tout dire, il avait été en mission ayant pour but de traquer et abattre un homme qui essayait de se faire un nom dans le business de la contre bande. La raison ? Pas réellement communiquée. Tristan ne cherchait pas réellement à savoir de plus, il recevait la requête, préparait le plan et l’exécutait. L’homme s’était retrouvé donc avec une balle dans la tête, soigneusement déporter et Tristan avait bien évidemment dû se débarasser de son corps. Pas une mince affaire, car il fallait toujours faire de un attention de deux trouver un bon endroit ou une bonne façon de le faire disparaître. Et ca lui avait prit une bonne partie de la nuit.

Si bien qu’en arrivant au collège, il avait un café en main et des lunettes de soleil. Heureusement pour lui le beau temps était de rigueur, mais malheureusement la nuit courte lui avait valu un lever difficile. Mais bon, il pourrait toujours inventé une bonne excuse pour parler de sa condition. Néanmoins il commençait les cours dans plus d’une heure et comme à son habitude, il arrivait bien avant pour tous ce qu’il lui restait à faire en boulot.

Franchissant la porte de la salle des professeurs, certains étaient déjà présent. S’était une salle spacieuse avec beaucoup d’espaces de travail, une machine à café, une photocopieuse, un tableau… Bref un endroit bien sympathique où tous prenaient des pauses, où se mettait à une des tables tranquille pour bosser. Tristan saluait quelques collègues en passant, il avait retirer ses lunettes de soleil quand même, et essayait d’avoir une bonne mine, il savait cependant qu’une fois son café avaler ca irait et une fois dans sa classe la folie serait de partie.

Se mettant en face du tableau où était accrochée pleins de choses, Tristan s’informait des nouveautés et des papiers indiquant des possibles changements d’emploi du temps. Il sentit une présence à ses côtés, et tournant la tête il vit son collègue, qui de plus enseignait la même matière que lui. Tristan, pointait du doigt une case où normalement lui avait pas cours et dit d’un air amusé pour le coup.

« Je crois que je te pique ta classe ce matin Arthur…. Mais je pense que l’administration à fait une erreur. Comme d’habitude. »

En effet souvent l’administration inversait les classes d’Arthur et Tristan, surement parce qu’ils exerçaient la même matière. S’était embêtant, mais bon s’était assez étrange, ou peut être qu’ils s’étaient encore inversé avec l’autre prof qui lui était peut être absent et du coup Arthur ou Tristan allait récupérer une classe. Il continuait en plaisantant.

« Par contre si je fais ta classe, tu prends la mienne ? »

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Changer de classe n’était pas réellement un soucis, souvent ils fallaient bien remplacer le troisième professeur de littérature souvent absent, puis en cas de soucis d’emploi du temps pour un niveau, souvent l’un reprenait la classe pour ne pas que les élèves ne se retrouvaient sans rien. Du coup Tristan variaient dans les niveaux et dans les classes, même s’il était responsable de certaines spécifique, mais l’administration à L’University College était juste mal faite, s’était le petit bémol ici et ils avaient beau le dire et encore montrer le problème du doigt, le soucis était qu’il y avait beaucoup d’élèves, de classes, de professeur qui enseignaient la même matière, à des choses prêts et avec l’informatique aujourd’hui les erreurs étaient vite faite. En gros, on pouvait mettre ca sur le compte de l’informatique, mais Tristan se disait qu’une vérification en relecture ne faisait pas de mal et prenait même pas une demi minutes.

Le blond sourit un peu amusé à la réponse de son collègue. Depuis un an qu’il était ici, Tristan ne s’était pas fait vraiment d’ami, en même temps il n’en cherchait pas, mais il avait plutôt bâti des liens et avec Arthur il s’entendait plutôt bien, même si s’était assez rare qu’ils partagent des moments, chacun étant occupés, allant en classe à différents moments, puis Tristan travaillait aussi à Oxford, alors son emploi du temps était partagé entre ces deux universités. Ce n’était pas une mince affaire.

« Oh je crois qu’ils vont être déçu… Enfin ils n’en savaient rien, mais se dire qu’ils auront bien cours et qu’on est les seuls à le savoir est assez drôle. Merci. »

Puis il était question du programme, Tristan cherchait une table de libre du regard et en trouvait une.

« Si on allait s’installer pour en parler ? Je dois aussi te demander ce que tu enseignes à ta classe en ce moment. »

Tristan allait donc à la table et pris place sur la chaise, s’asseyant face à Arthur et mettant sa sacoche sur ses genoux. Il rabattait la partie avant et en sortie une grosse pochettes épaisses et un porte vue.

« Du coup c’est les premières années, alors en ce moment je vois avec eux les textes de la renaissance à nos jours en comparatifs, du coup on étudie la grammaire, la syntaxe. J’avoue qu’on avait presque terminés cette partie et je pensais leur donner déjà la date d’examen et partir sur les textes médiévaux. »

Tristan était très assidus dans le programme et encore en tant que premier années on voyait vraiment les bases des textes de l’histoire de l’ancien temps à nos jours, l’évolution de la langue, des textes. Ca passait par de simple texte de romans, de prose, de thèses et autres. Puis bien sûr parfois ils approfondissaient réellement sur certaines spécificités. Tristan fit glisser son gros porte document à Arthur pour sa trame.

« Si tu as besoin, et toi du coup dans quel mouvement tu es ? Tu enseignes pour les deuxièmes années si je me trompe pas ce matin ? »

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Tristan hochait la tête doucement quand Arthur lui proposait de leur dire la date du contrôle de la dissertation. Le blond, pris son agenda dans son sac, et ouvrit ce dernier pour vérifier la date. Il fit un petit sourire en entendant son collègue, qui lui disait que ca allait lui rappeler ses débuts. S’était vrai que souvent s’occuper des premières années étaient quand on débutait. Tristan était certes un jeune prof, mais il avait déjà exercer un peu en Amérique, mais il fallait s’adapter au système anglais à présent et ca faisait à peine un an.

« Ah tu verras… Ils sont A-D-O-R-A-B-L-E. Je l’ai programmé pour lundi de pas la semaine qui arrive, mais l’autre, à 15h. Ca durera deux heures. Après je leur ferais un rappel sur l’ENT, dans l’espace du groupe donc t’en fais pas au pire. »

Il ironisait un peu en insistant sur le ‘’adorable’’, en soit le groupe n’était pas désagréable, mais ca restait des premières années. Entre les bavardages, certains qui étaient mal orientés, des petits élèments perturbateurs… s’était dure de grandir. Ecoutant son collègue à présent qui parlait de ses deuxièmes années et de leur programme, Tristan se disait que ca allait le faire.

« Des textes assez connues, je pense m’en tirer. Je les ais déjà étudié un peu avec une classe de troisième années quand j’étais en Amérique. »

Il fit un sourire, et rangeant l’agenda dans sa sacoche il s’aperçut qu’il avait donné le mauvais dossier à son collègue. Celui qu’il avait contenait ses essais d’écriture, donc s’était vraiment hors sujet et peu approprié. Le brun regardait donc Arthur et eut un petit rire.

« Désolé je vais devoir reprendre le dossier que je t’ai passé, c’est le mauvais. »

Sortant le bon, il le lui tendit au final en souriant un peu amusé, attendant que son collègue lui rend l’autre dossier.

« Là c’est le bon… Sinon tu aurais été mal pour faire cours »

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« Ca c’est certains, quand c’est utiles ils savent très bien quoi demander ou a qui. Et quand ce n’est pas le cas, ils en ont rien à faire. Enfin c’est aussi l’université, on est pas derrière eux comme on peut l’être au lycée ou au collège. Tu as déjà étudié dans un d’eux ? »

Tristan aimait bien aller à la pêche aux informations, il aimait établir un certains profil des gens qu’il cotoyait. Déjà pour sa sécurité, la sécurité de la personne et aussi pour des raisons qui lui était propre. La mafia, le groupe, les règles, il en était bien imprégnée. Il n’échappait à rien et ca le suivait partout, même s’il semblait dès plus normal au premier abord.

On pouvait le comparer en soit à un caméléon, le camouflage était sa spécialité. Changeant de peau, de couleur, d’identité à son grès et en cas d’urgences. Se fondre dans la masse quand on le demandait, s’était à la fois dangereux et excitant, et le décors de l’université était cette masse dans laquelle il se fondait pour passer incognito. Quand Arthur évoquait ses goûts en littérature ca fit décocher un petit sourire au blond.

« En effet rien ne vaut les œuvres de Shakespeare. Et tu vas leur faire étudier quoi ? Je crois que j’étudie un texte sur Roméo et Juliette en comparaison, avec les premières années. Je suis moins fan de l’Illiade et l’Odyssé, mais ca reste des classiques. »

Il était pas très fan du théâtre, bien que certaines pièces étaient pour sûr remarquable, il ne pouvait en rien critiquer Shakespeare, Sophocle, Lord Byron. Il était plus fan des polars, dont la célèbre Agatha Christie, de la vieille littérature du dix huit ème siècle… Comme Austen à étudier ou les sœurs Brontë. S’était certes des bouquins réservés plus aux midinettes, mais s’était vraiment riches pour la culture, la littérature et les supports pour les études. Après bien sûr il y avait des auteurs contemporain qui venaient s’ajouter à la liste.

Tristan eut un petit rire à la remarque de son collègue qui plaisantant au sujet du classeur. Il ne voulait pas mettre en difficulté son collègue, l’erreur était juste qu’il avait deux gros classeurs de la même couleur et s’était facile de se tromper. Sur un ton rieur il dit.

« Non vraiment pas ! Oh que si j’en ai besoin, mais toi non… Pour tout te dire ce qu’il contiens ne doit être vu par personne. Ca serait vraiment dommage de plus que je doive t’éliminer pour en avoir vu le contenu. »

Il plaisantait bien évidemment, bien que ces menaces aurait été pour vrai… Car il avait déjà tué des gens pour avoir fouiner dans ses affaires. Mais Arthur était un bon gars, alors aucun mal ne lui serait fait, mais pour autant Tristan ne souhaitait pas qu’on regarde le contenu du classeur… Ses œuvres, ses brouillons inachevés qui n’avait ni queue ni tête ne devait pas être lu, du moins pas encore. Il n’était pas écrivain, mais l’écriture était un complément à sa passion. Reposant ses yeux sur le rouquin et attendant le classeur, ayant posé le bon sur la table, il sourit en se rappelant que Connor était aussi un écrivain.

« Je pense que tu peux me comprendre, en tout écrivain qui se respecte. »

Souriant, Tristan vit un professeur, une tasse de café déjà entamé et tiède, juste derrière Arthur venir s’installer à la table qui était à côté. Elle avait posé son sac, mais malencontreusement, elle s’était prise les pieds dans les lanières et menaçant de tombé en arrière, elle lâchait sa tasse sur Arthur qui tenait de plus le classeur que voulait récupéré Tristan… Pour dire l’horreur de la scène, car le visage de Tristan se décomposait sur l’instant, alors que le café giclait partout sur Arthur, le casseur, et la femme derrière avait lâché un petit crie de surprise.

Arthur & Tristan

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Tristan écoutait son collègue qui lui racontait qu’avant il avait enseigné au lycée. Cette institution était bien délicate, Tristan aussi avait fait un an dans un lycée américain et s’était bien autre chose. Mais Tristan divergeait un peu de l’idée d’Arthur quant au fait que les élèves à l’université savait pourquoi en partie ils étaient ici, certains oui, mais d’autres non et parfois s’était quand même un gros chiffre, ca faisait toujours bizarre quand le second trimestre arrivait et la moitié avait viré de bord changeant de voie, de filière ou ayant abandonné les études tout simplement.

« Je vois, même si je pense que la chose n’échappe pas à l’université et je trouve que même il y a plus d’élèves qui ne savent pas pourquoi ils sont là ici qu’au Lycée. Car le lycée est une étape obligatoire pour tout le monde pour accéder aux études, donc pour ca… je ne te rejoinds pas vraiment, mais il est vrai que le lycée est une institution différentes au niveau de la pédagogie… et l’université est disons plus libre. On pourrait croire qu’on est des dinosaures en plus quand on exerce au lycée, alors qu’ici on a vraiment des gens de tout horizons. »

Le point de vue du blond était exposé, débattre de ce genre de chose était vraiment chouette, avoir l’avis d’un collègue l’était tout autant et Tristan avait toujours du mal à partager avec les gens car tout de suite ca partais en dramaturgie, digne d’une pièce de théâtre de Shakespeare. Arthur vint ensuite faire une proposition concernant le texte à étudier.

« Aucun problème, fait comme tu le sens si tu veux suivres le programme ou lancer quelque chose de nouveau pour ce cours. Juste préviens moi après, histoire que je les perdes pas trop. »

Tristan ris un peu, il voulait bien sûr une suite logique quand même de quand il reprendrait sa classe. Puis l’histoire du classeur pris place dans la conversation, Tristan cru en dire le moins possible quand à ses œuvres, mais il devait se douter que le rouquin n’était pas né de la dernière pluie et avait saisi ce qu’il avait dit. Mince, mais bien évidemment, il n’eut le temps de rien affirmer ou contredire, car l’incident s’était produit. Tristan n’avait pu réagir sur le coup, la poisse, et regardait un peu le tout avec dépit.

Aussitôt le blond se levait aussi et filait chercher de l’essuie tout à l’espace café avant de revenir pour épongé tout cela, Arthur lui filait au toilette pour se nettoyer et James qui était l’auteur du désastre vint aider Tristan en s’excusant un million de fois ce qui eut don d’agacer vite le blond qui était en train de regarder son classeur qui était trempé.

« C’est bon James… J’ai compris.. Ce n’est pas grave ok ?.. Aide moi juste à nettoyer. »

Tristan prenait sur lui pour ne pas tuer ce gars, vraiment… Car quelques feuilles où était écris des paragraphes de son roman était pleines de café. Bon.. Ca allait sécher, mais aussi sentir le café, heureusement que ce n’était pas une odeur nauséabonde tel que du fromage moisis ou le pet du putois.. Mais quand même s’était une catastrophe pour lui… Puis pauvre Arthur qui avait tout eut sur lui, Tristan espérait que ca allait quand même.

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Ce n’était pas possible ce genre de chose ne pouvait arrivé qu’à lui… ses écrits bon sang. Pour le coup ca le mettait bien en rogne, et a vrai dire ce n’était pas très bien de l’énerver, car il était un tueur à gage… mais ca cet idiot de James l’ignorait et heureusement pour lui. Heureusement qu’il était juste un petit empoté de professeur, qui avait une femme, mère au foyer à s’occuper de trois bambins en bas âges, il était bien innocent, ce qui faisait que Tristan ne pouvait pas le tuer. De toute façon tuer par le plaisir ou par la colère ce n’était pas réellement quelque chose qu’il faisait… Sauf sa vengeance personnel qu’il allait effectué pour la mise derrière les barreaux de son père et l’effrondrement de l’affaire familiale et le chagrin de sa mère. S’appliquant à continuer de limiter les dégâts, James voulait aider, mais il empirait plus les choses à venir aider à essuyer les feuilles. Tristan le stoppait.

« James, retourne juste à tes occupations. Je m’en occupe… Ca va aller, t’en fais pas. Tâches juste de ne plus renverser ton café sur quiconque aujourd’hui. »

James semblait avoir saisit le message car il partait très embrassé, ayant récupéré ses affaires e la salle des professeurs. Tristan essayait de ne pas lâcher un juron, alors qu’il décollait deux feuilles entre elle, puis il n’avait pas entendu son collègue arrivé derrière lui, posant une mains sur son épaule, si bien qu’il fit un sursaut et un geste trop brutal qui déchirait un peu le papier mouiller… Oh il allait faire un meurtre. Mais respirant, prenant sur lui, il regardait Arthur qui venait de lui parler.

« En effet, moi ce sont mes écrits… Et toi ? Pas trop de dégâts niveaux vestimentaires ? »

Puis Tristan, vit qu’Arthur saisissait le reste du classeur. Le blond se pinçait les lèvres, n’ayant pas réellement envie qu’on voit ses écrits, mais s’était un peu trop tard. Bon, s’était la vie, il n’allait pas s’énerver pur ca. Non, non, il était le gentil petit professeur Ford toujours de bonne humeur. Si bien qu’en se répétant cela mentalement, il réussit à descendre de trois étages de colère, rien que ca. Interpellé par les mots de son collègue, il arquait un sourcil peu d’accord avec ce dernier.

« Non… tu dis n’importe quoi. Ce ne sont que des brouillons et des textes vraiment lambda. A priori non… D’ailleurs, tu es sur un nouveau projet d’écriture ? »

Tristan avait abandonné le décollage des deux feuilles, les reposants sur la table, et il reprit place à sa chaise, tandis qu’Arthur continuait de lui parler de son écrit. En faite, en vérité ca gênait un peu Tristan, mais après tout en réfléchissant s’était peut être une aubaine qu’un écrivain vraiment qualifié et publié s’interesse à son écrit ? … Mais là ce n’était que des parcelles insignifiantes, n’ayant ni queue ni têtes, des passages plus petits ou plus gros qui figuraient dans son œuvre qui se préparaient sur son ordinateur… Une œuvre dont il avait promis la lecture exclusive à sa future femme.

« Oh… j’écris depuis quelques années déjà, mais je me penche vraiment sur cet écris depuis deux ans je dirais. Mais j’avance vraiment à tâtons… Est ce que toi aussi tu prends autant de temps, quand tu écris quelques choses? »

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Tristan respirait grandement intérieurement pour ne pas exploser. Surtout ses écrits, oui ca pouvait le mettre hors de lui, mais malheureusement il était dans la salle des professeurs où il y avait un peu de monde, puis bon… Le fautif était juste un pauvre type, dont il devait prendre sur lui pour le coup. Regardant son collègue Arthur, le blond hochait la tête doucement, s’était certains que les habits n’étaient pas si grave, bien que s’était inconfortable de sentir le café à plein nez toute la journée et que ca colle un peu, mais bon une fois arrivé à la maison ca ferait l’affaire et ca serait de l’histoire ancienne une fois ceux ci passer à la machine à laver… Contrairement aux écrits du blond qui était irrécupérable.

« Oui c’est sûr… Il y a toujours moyen pour les vêtements. »

Bon, en tout cas, ca allait le mettre de mauvaise humeur pour les heures à venir. Puis la discussion avait dérivé sur les écrits simplement en tant qu’auteur ou amateur. Au moins ca changeait un peu les idées, Tristan se sous-estimais certainement, mais il écrivait pour son plaisir personnel et non l’espoir d’être un jour publié. Il savait bien que de plus ca serait assez délicat pour lui d’être publié au vue de sa condition. Il était un gars recherché en Amérique par des gens vraiment diabolique et la police également. Ecoutant Arthur, ce dernier lui révélait qu’il était sur un nouvel ouvrage.

« Oh, c’est chouette ca ! Oui je peux comprendre, garde ca secret. J’espère le voir vite en vitrine alors ! »

Tristan esquissait un petit sourire, il n’avait pas lu encore les livres d’Arthur, mais il les avaient déjà vu dans les vitrines des boutiques londonienne. Il pensait à en acheter un, mais souvent il était contraint par ses projets et ses obligations. Mais il n’y manquerait pas très bientôt.

« Wow… En effet, une dizaine d’années. Ca a du être long, mais ca a payé quoi. Je t’avoue que je n’ai pas lu tes romans, ne m’en veut pas. Je ne suis qu’ici depuis un an, mais j’en entends beaucoup parler quand même, je pense en lire un bientôt. Lequel me conseilles-tu ? »

Ce n’était pas très objectif de demander à l’écrivain même le bouquin qu’il conseillerait, mais parfois ils avaient un regard assez critique sur leur propre livre. Des déceptions étaient parfois publiés, des succès, des favoris… Donc Tristan avait osé demandé, préférant avoir l’avis même de l’auteur.

« Moi je t’avoue que je ne suis plongé que sur une histoire… Ca me prends beaucoup de temps, je ne suis qu’à la deuxième moitié… »

Puis Arthur vint à lui demander ouvertement de jeter un œil à son écrit. Tristan regardait ses feuilles entre ses mains, s’était quand même flatteur de voir qu’un auteur publié pouvait avoir un petit intérêt pour ses écrits. Se pinçant les lèvres légèrement, il relevait la tête.

« Et bien… pourquoi pas. Même si j’ai promis à ma fiancée qu’elle les liraient en avant première, mais je peux te donner les trois premiers chapitres disons ? Je n’ai pas ca sur moi, mais je pourrais te les imprimer ou les envoyer par mail ? »

Si Tristan pouvait être conseiller par Arthur ca serait chouette, bien sûr il ne s’attendait pas à ce que ce dernier aime ce qu’il avait écrit. L’histoire était la sienne, mais romancé. Il avait changé les identités, les pays, un peu extrapoler certains personnages, changer d’autres, mais les bases étaient sa propre histoire. Un gars faisant partie de la mafia, tombant amoureux contre toute attente, servant sa famille contre toute honneur et se battant contre les injustices, les coup montés, les problématiques avec son couple. Une sorte de biographie déguisé, mais Tristan avait besoin de couché tous cela par papier. S’était aussi une grande dédicace à Lizzie qu’il aimait éperdument. Tristan, commençait à ranger ses papiers attendant la réponse de son collègue.

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En temps normal Tristan n’aimait pas du tout qu’on le touche, surtout venant de gens qu’ils ne connaissaient pas ou trop peu. Mais jouant un rôle pleinement, il apprenait à remballer ce genre de dégoût qui le traversait. S’était toujours compliqué, mais au fil des années, il avait bien réussis à se mettre dans la peau d’un rôle, d’une identité qui n’était pas réellement la sienne. Le tout était de bien faire attention à distingué le tout. S’était facile de se perdre dans ce genre de chose. La réalité et le jeu.

Ecoutant son collègue, Tristan hochait la tête doucement et fut intrigué par le roman qu’il lui conseillait. Un bon titre déjà et ce genre d’histoire était toujours chouette… Ca lui faisait un peu penser à ce que lui écrivait. Une autobiographie déguisé.

« Oui tu as raison, mais c’est juste que j’ai été tellement débordé et pour dire vrai tes bouquins m’interesse fortement donc… Oh… Interessant ca, je le note et j’irais voir s’il y est en vente dans la librairie du centre. »

Tristan se mit à rire quand Arthur lui dit qu’il ne voulait pas être un sujet de dispute. Loin de là ca ne serait pas le cas, il savait combien Lizzie voulait lire ce bouquin, mais avant tout le blond voulait qu’il soit parfait et il avait quand même besoin d’avis pour qu’il soit potable et que Lizzie y jette enfin un œil… S’était quand même un roman spécial, qu’il lui dédiait, donc pas n’importe quoi et il voulait faire les choses bien. De plus quand Arthur employait la formule ‘’ta femme’’ ca fit sourire Tristan… Ils n’étaient pas encore marié, mais ca faisait toujours plaisir à entendre.

« Soit rassuré, il n’y aura aucune dispute entre moi et ma compagne. Il faut bien que je perfectionne mon écrit et ait des avis… Je ne voudrais pas qu’elle lise un torchon. Et bien, allons pour une adresse mail. »

Tristan rit de nouveau à la plaisanterie d’Arthur. En tout cas l’épisode du café, semblait loin derrière. Le blond sortit son téléphone qui faisait aussi figure d’agenda, et ouvrit un mémo.

« Je vais donc prendre ton adresse mail… Je te les enverrais en courant de semaine. »