Bas les masques.

Ce soir était un grand soir ! En effet, le bal masqué avait enfin lieu. J'adorais ce genre de soirée où il fallait bien s'habiller. J'avais pris un malin plaisir à choisir ma robe et mon masque pour l'occasion. En réalité, je travaillais à cette tenue depuis quelques mois, je voulais que tout soit parfait.
J'avais trouvé la robe idéale trois jours plus tôt. Une robe longue, noires avec une épaule nue. Mon masque quant à lui était argenté avec des brillants et des touches de noirs. C'était Josh qui me l'avait offert. D'après ce qu'il m'a dit, il venait de Venise...

Le jour de la soirée était donc arrivé, je m'étais préparée pendant quelques heures je dois dire. Maquillage, coiffure, manucure,... Tout mon corps était passé par cette phase de préparation. J'étais enfin prête. Je me dirigeai vers le taxi que j'avais appelé. J'avais tellement hâte d'arriver.

J'entrai enfin dans le palace, comme toujours, il était magnifique. J'essayais de repérer Holden et Lucy ou même Josh. Je me faufilai derrière les gens quand je tombai derrière Lucy qui demandait justement si je ne devais pas venir. " Quand on parle du loup... " Dis-je en lui tapotant l'épaule. Je la pris dans mes bras pour lui dire bonjour et j'en fis de même avec mon frère. " Tiens ? Vous n'avez pas vu Josh ? " Dis-je en regardant autour de moi.

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L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine

Nous étions au bal avec ma meilleure amie, et ce qui était bien cette fois, c’était que nous étions incognito et ça, c’était le pied. Franchement surtout vu comment la dernière fois ont a été traité, bien que dans le fond, je m’en foutais complètement ce que l’on pouvait penser de moi. De toute façon, les gens trouverons toujours une raison pour te tirer dans les pattes, donc au final, autant leur faire plaisir directement ces langues de vipères. Je dis ça, mais j’étais également la première à critiquer les autres, j’y pouvais rien… Descendre les gens c’était mon passe-temps.

Je regardai ma meilleure qui parlait, depuis quelques temps, je la trouvais très étrange. Plus sensible, plus fragile, plus…. Elle n’était pas celle que je connaissais la dur à cuire et je m’enfoutiste de ce qu’on peut dire « Tu es vraiment étrange, toi… Depuis quand tu te soucis de ça ? » Lui demandais-je en m’écartant d’elle un peu, j’avais l’impression de ne plus la connaître « D’accord c’est cruel, c’est sordide… Mais on a tous notre lot de terreur et de malheur dans nos vies… C’est très prise pour les Clinton, mais c’est la vie » Répliquais-je en haussant les sourcils. Pour ma part, j’avais vécu bien pire que cela donc au final.

Nous nous dirigions vers le bar et nous bûmes. J’étais à mon premier verre tandis que Keira était à son deuxième « Mollo toi, je n’ai pas envie de te ramener alors que tu es à quatre pattes » Répliquais-je alors « Non, à vrai dire je n’ai pas fait attention pour le coup » Lui répliquais-je en haussant les épaules. Je la toisai sévèrement tandis qu’elle parlait de ma petite sœur « C’est quoi ton problème avec Coleen ? » Lui demandais-je froidement. D’accord, je n’étais pas toujours tendre avec ma sœur, mais là encore c’était bien compliqué.

J’avais beau pouvoir la mettre à la rue, la critiquer et j’en passe… Mais j’avais le droit après tout, j’étais sa sœur. Toutefois, j’avais du mal qu’une tierce personne parle mal d’elle, mais c’était normal après tout, j’étais sa sœur. Bref, je sentais que cette soirée allait être bien tendue entre Keira et moi. Mais depuis quelques temps, nous nous étions éloignées, elle était devenue différente et je l’avais éloignée de moi telle une pestiférée. Je connaissais déjà l’histoire. J’allais de nouveau me retrouver seule, cette fois, je préférais prendre les devants… Je préférais l’a lâché avant qu’elle me lâche. C’est plus simple d’abandonner l’autre que de se faire abandonner.

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Les bals masqués sont des soirées que je trouve démodée. En effet, on pouvait le faire mais AVANT ! Il y a tellement de thèmes à exploiter actuellement qu'il est dommage de reprendre celui-ci. Enfin, comme à mon habitude, j'allais quand même m'y rendre et plus belle que jamais. J'avais passé une robe violette longue et fluide en mousseline laissant derrière elle, une traîne de la même couleurs. Enfin, ce n'était pas vraiment une traîne mais la robe était tellement longue que ça y ressemblait. J'avais relevé mes cheveux dans un chignon laissant deux mèches retombées sur mon visage et j'avais mis un masque noir.

Mon chauffeur me déposa devant le palace Clinton, décidément, toutes les soirées du moment s'y passait... Je savais que normalement mon frère devait venir et j'avais hâte de le voir. Je me dirigeai donc vers l'entrée, je fis quelques photos et je rentrai. La première chose à faire, c'était se diriger vers le bar afin d'avoir un oeil sur tout le monde. La deuxième chose à faire, c'était prendre un verre, mon Dieu cette soirée allait être longue. La troisième chose à faire, c'était de repérer Liam dans la foule. Cible repérée. Je me dirigeai vers mon frère afin d'aller le saluer. " Salut toi ! Comment tu vas ? " Dis-je en le prenant dans mes bras. " Tu aurais pu faire un effort vestimentaire. " Dis-je sur le ton de l'humour.

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Bas les masques !

Eva me regarde avec un air ahurie. Et lorsqu'elle me parle je fronce les sourcils. Beh quoi y a rien. Je fais la fille qui voit pas de quoi elle parle mais en vrai je comprend ce qu'elle veut dire. Ma meilleure amie à toujours le don de me remettre les idées en place. Depuis ma rencontre avec Gary on dirait que mon cerveau se ramolli et ça me ressemble pas. Pas étonnant qu'elle soit aussi distante avec moi. C'est pas un mec qui va m'éloigner d'elle ça je peux le garantir.

C'est un moyen d'auto-défense de sa part. Depuis le temps je sais comment elle fonctionne. Ma meilleure amie a beau faire la dur à cuire, je sais qu'elle ressens les choses comme tout le monde, mais malgré tout, je sais pas laquelle de nous deux est la plus sensible dans le lot. Car elle cache vraiment tout.. elle parle pas de ses douleurs ni rien. Moi par contre, je bois moins et me drogue moins ces derniers temps.. d'où sûrement mon comportement ramolli.

« Laisse tombé t'as raison. J'vois pas pourquoi je m'inquiète pour ça. Allez viens on va boire un coup »

Je lui prend la main et nous allons vers le bar. La salle se remplie vite et putain le champagne est grave bon. Si bien que je finis vite ma première coupe pour en prendre une deuxième. La remarque toujours cinglante d'Eva me fait ricaner et je lui lance un regard amusé :

« Comme si deux coupes de champagne pouvait suffirent pour me déchirer. Tchin » dis-je en trinquant sur son verre.

Je lui demande alors si elle reconnaît des têtes et bien sûr elle ne regarde pas vraiment les gens autour d'elle. Je soupire en faisant référence à sa sœur et bien entendu, Eva se braque aussitôt en prenant un air sévère. Je lève les yeux au ciel. Putain qu'elle peut être lunatique c'est pas croyable. Elle peut parler de moi et du fais que je sois bizarre en ce moment, mais elle passe du coque à l'âne en un quard de seconde en fonction de quoi ou de qui tu lui parles. Je lui donne un coup d'épaule :

« Détend toi la moule ! Juste que chez nous c'est déjà minuscule et en plus de ça t'sais bien que j'aime pas partager c'tout ! Puis niveau asociabilité tu bas tous les records donc me jette pas la pierre »

Je ricane et bois encore une gorgée de champagne. Quand je dis partager, je sais pas si je parle de la bouffe ou alors de Eva. Plus loin je repère une fille... et reconnais difficile, justement la sœur de ma meilleure amie qui vient d'être abordé par une petite rousse. Non loin encore, il y a, me semble-t-il, cette organisatrice du gala de la dernière fois en compagnie d'un jeune homme qui semble particulièrement canon. Je donne un coup de coude à Eva en les montrant du menton :

« Guête. C'est pas la pimbêche du gala qui voulait nous éjectée ? »

Bon bien sûr, si on s'est fait remarqué c'est d'abord parce que Eva m'a piqué une crise car je suis allée parler à sa grande sœur. Ensuite parce que les deux vieux qui nous accompagnait étaient complètement défoncé grâce aux idées de génies d'Eva. Une chose est sûr, elle sait foutre la merde comme il se doit. Et moi je suis toujours présente pour en remettre une couche. Je croise les bras en regardant la pimbêche en question en me demandant si j'ai pas envie de lui rendre la monnaie de sa pièce. Qui c'est le type avec elle ? Son chéri ? Son larbin ? Un gigolo ? Allez savoir.

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Je ne comprenais toujours pas par quelle envie soudaine j'avais décider de venir à ce bal débile. Oui c'est vrai ... C'était pour Marie mais, ces soirées là ce n’était pas mon truc, genre pas du tout. Tous ces bourges péteux qui transpiraient l'argent qui le revendiquaient fièrement ça me donnait envie de vomir, j'étais certain que la plupart d'entre eux ne savaient même pas qui était Marie et ça commençait déjà à m'énerver. Quelle hypocrisie, que d'être là pour une personne dont le plupart s'en foutait. Mais je m'en contrefichait, j'étais là pour moi et malgré mon mal être visible à mon entrée dans la salle, je faisais tout pour que me mêler aux autres et passer le plus inaperçu possible.

Je ne me gêna pas pour prendre un verre par ci et là, c'était du champagne, c'est dégueulasse le champagne mais, c'est mieux que rien, je me contenta de me poser en fond de pièce, de m'adossait contre un mur les jambes croisés. Certaines personnes me dévisageaient, c'était clair que je n'avais pas l'étiquette de la haute mais j'avais fait quelques efforts, j'avais un beau costume noir trois pièces taillé accompagné une chemise blanche et une cravate, je n'avais pas un masque extrêmement original mais assez pour ne pas avoir le même qu'un autre, je détestais ça. Ma coiffure elle, était impeccablement coiffée en arrière, quitte à aller à ce genre de soirée, autant donner l'illusion jusqu'au bout, saupoudré d'une petite barbe de quelques jours c'était parfait. Mon regard se perdit dans le foule à tel point que je me contentais de penser en me posant comme toujours beaucoup trop de questions ... Comment cela avait pû arriver ? Est-ce que l'on va me reconnaître ? Je ne voulais pas revenir d'entre les morts maintenant, ce n'était pas le bon timing, pas du tout même.

Au bout de quelques minutes de rêverie, mon regard s'arrêta sur deux jeunes filles qui visiblement ne passait pas une très bonne soirée, sans doute un petit différent entres elle. En temps normal je ne me serais même pas posé la question mais là il y a avait quelque chose de différent, ces filles je les connaissais, c'était une certitude, je les reconnaîtrais entre mille. C'était Keira ma sœur jumelle et sa meilleure amie Eva. Ce n'est pas possible, que faisait-elle là? D'un coup, je ne pû m'empêcher de contempler Eva qui semblait en froid avec Keira qui elle au contraire donnait l'impression d'être triste. Elle était à tomber et c'était normal après tout, elle m'avait toujours fait cette effet et j'étais effrayé à l'idée qu'elle m'en fasse toujours autant. Mon regard se posa sur elle, et mes yeux bleus la fixait comme aimantés par ce charme si mystique qu'elle dégageait ...

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Je regardai ma meilleure amie, qui avait changé depuis quelques temps, ma meilleure amie dont je m’étais un peu éloigné ces derniers temps. C’était plus simple de quitter les autres que de se faire quitter. Ça je le sais, j’avais appris avec le temps que tout le monde part un jour, que les relations ne sont qu’une foutaise, qu’un cercle vicieux cherchant à te rendre faible… Mais l’amour c’est surfait, ce n’est qu’éphémère et après… On est plus rien. Je l’ai appris à mes dépends, et désormais, je n’étais pas prête à me laisser en posture de faiblesse.

J’avais créé ma petite carapace, que même ma meilleure amie du collège ainsi que coloc de surcroit n’arrivait pas à briser, à percer, à y pénétrer « C’est ça » Répliquais-je simplement, je ne la croyais pas du tout. Elle me mentait, cela se voyait et je ne supportais pas ça. Toutefois, je pris sur moi pour ne pas faire de scandale. Nous venions d’arriver et vu la dernière fois comment on s’était fait remarquer, il fallait qu’on fasse profil bas. En tout cas, nous allions au bar, au final, c’est pour ça qu’on venait.

Je fis une réflexion à ma meilleure amie et je levai les yeux en l’air « Oui, ça commence toujours comme ça… » Lui rappelais-je. Bon après je n’étais pas mieux qu’elle, je me laissai vite partir avec ce genre de chose. Mais au moins, on était mieux… On n’était dans un autre monde on va dire et c’était tellement plus facile, plus simple. On avait pas de soucis, on n’avait pas de sentiments déplorables et pathétique. J’eu un sourire au coin complice avec ma meilleure, mais ce sourire, je le perdais très rapidement quand elle se mit à me parler de ma sœur.

Je ne l’écoutais que d’une oreille au final, car je n’en avais rien à foutre. J’étais butée sur le fait qu’elle avait un souci avec ma sœur et je n’étais pas très ravie. Bien que j’aie eu aussi beaucoup de mal avec ma sœur depuis son retour, mais ça, c’était différent « Je ne suis pas associable » Lui dis-je alors toujours autant têtu « Je ne vais pas faire semblant, ce n’est pas de ma faute s’il y a que des cons dans cette ville de merde » Répliquais-je donc par la suite. Bien entendu, ce n’était jamais de ma faute, toujours celles des autres. C’était la base quoi.

Je finissais ma coupe de champagne pour en prendre une seconde que je bus à la moitié quand Keira décida de changer de conversation « Je lui mettrais bien la misère, si tu vois ce que je veux dire » Je regardai Keira de manière diabolique. Je tournai la tête, regardai autour de moi. Histoire de voir si y avait moyen de faire un coup bas à cette nana quand je croisais le regard d’une personne qui me fixait. Mon cœur tressailli et plus aucune force dans mes mains. Mon verre de champagne se brisa au sol tandis que j’étais comme figé à fixette cette personne. Ce n’était pas possible.

Toujours obnubilé j’avançai en direction de cet homme, me précipitant moitié. Je ne faisais plus cas du monde qui nous entourait. Mon cœur battait vite et battait tellement fort. Plus je m’approchai et plus cela semblait réel. Mais ça ne pouvait pas être réel. Ce n’était pas possible. Arrivé à la hauteur de l’homme, je lui arraché son masque. Je ne bougeai plus. C’était lui. Mais il était mort, enfin, il devrait être mort. Je nageai en pleins cauchemar. Enfaîte c’est ça, j’étais partie dans mes pensées encore une fois, j’étais déconnecté comme toujours.

Me mettant sur la pointe des pieds et mes d’autres de part et d’autre de son effigie, je me jetai sur lui pour l’embrasser, avec ton mon cœur et toute ma conviction… Mais enfaite, ce n’était pas un rêve. Les larmes s’échappant de mes yeux, choses qui n’était pas arrivé depuis des années et plus encore. Je me reculai et mon cœur était emprisonner d’une haine sans merci. Je levai la main et me mis à gifler Andrew, mon meilleur ami qui avait perdu la vie il y a quatre ans, bientôt cinq ans.

Je baissai les yeux tentant de me reprendre, je regardai autour de moi. Nous étions un véritable spectacle, brisant toute l’ambiance. Je voyais ma meilleure amie, anéantie en voyant son jumeau. Je pris donc les bouts de ma robe, pour ne pas marcher dessus et je partis de la salle de réception. Je me détestai d’avoir perdu le contrôle, je le détestai aussi.

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Bas les masques !

Lorsqu'elle se défend sur son asociabilité, je pouffe de rire. Ouais, les gens sont pas mal cons c'est vrai. Mais j'sais pas si c'est réellement pour ça qu'elle est pas très sympathique avec le monde entier. Heureusement, elle est plus calme avec moi. Sinon je pense pas qu'on serait amies. Dans le genre détestable elle est pas mal dans son genre. Enfin, moi aussi quand même. Alors que l'humeur est revenu au beau fixe j'en profite pour montrer la pimbêche d'organisatrice du gala qui a faillit me foutre dehors. Je souris de façon sarcastique en faisant allusion à un possible foutage de merde avec ma meilleure amie qui semble plutôt dans cette optique là. Je hoche la tête lorsqu'elle me demande si je vois ce qu'elle veut dire. Comment ne pas le voir. Ce qu'on ne peut pas lui reprocher, c'est que Eva manque d'imagination. Toujours une idée pour foutre sa merde autour d'elle. Mais alors que nous rigolons dans l'optique de mettre un peu d'ambiance dans cette soirée si triste, j'entends du verre se briser sur le sol. Je sursaute et mon regard se tourne vers Eva. Elle semble sous le choc, comme si elle venait de voir un fantôme.. Je fronce les sourcils et posant mon bras sur son épaule et je suis alors son regard alors qu'elle s'éloigne de moi en avançant vers là où se porte son regard.

Non... C'est impossible. Je ne lâche pas mon verre, le gardant dans ma main et mon cœur s'envole de ma poitrine. Le temps et l'espace se fige alors que je voix ma meilleure amie se rapprocher de lui comme si elle voulait vérifier que tout cela est bien réel. Elle court presque, la foule se fendant à son arrivé en suivant la scène des yeux. Non je ne peux le croire... et pourtant, quand elle lui arrache son masque, il n'y a plus aucun doute. Je sens ma tête me tourner et en posant mon verre sur la table, je m'appuie à celle-ci manquant de tomber dans les pommes alors qu'Eva lui saute dessus pour l'embrasser. Je me ressaisis alors que quelqu'un m'aide à me redresser et je regarde la scène sans bouger, sans respirer. Mes yeux ne s'emplissent même pas de larme.. Je ne sais pas quoi ressentir. Je suis comme en plein déni, comme lorsqu'il est mort. Je suis comme morte de l'intérieur en le voyant. J'imagine les pires scénarios.. mais en faite, je sais. J'ai l'impression que je savais depuis le début et la douleur qui emplit ma poitrine me donne envie d'être celle qui soit morte.

Eva le gifle.. l'écho résonne dans la salle alors que tout le monde semble assister à la scène. Je ne sais pas si je respire encore mais je sais que tout cela ne peu être réel. Eva s'enfuit alors, passant devant moi au loin et je ne la suit pas du regard. Je ne fais que le regarder. Je me dis que si je détourne les yeux... tout cela ne sera en vérité qu'une farce et que ce n'est pas vraiment lui. Mais... je croise son regard. Et je sais que c'est bien lui. Le lien entre nous se reconnecte.. et mon visage se ferme. Mes yeux lui lance des éclairs, et je déverse ma rancœur sur lui bien plus que je ne le voudrais. J'ai mal. Je l'aime.. je l'ai toujours aimer. Il est une partie de moi. Mais je le hais en cet instant. Et ma meilleure amie à besoin de moi. Il fait un pas vers moi.. Mais je me détourne, et faisant claquer mes talons sur le sol, je sors de la salle de réception. Au passage.. je passe devant un jeune homme, qui m'observe. Je relève mon regard vers lui, et mon cœur fond. C'est Gary.. @Gary J. Hermann je reconnaîtrais ces yeux entre milles. Je me stoppe un instant, nous nous regardons, et mon regard se baisse. Je continue mon chemin et presse l'allure, suivant le chemin qu'Eva a prit.. les jardins.

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Je ne pouvais m'empêcher de regarder les deux jeune filles qui se tenaient devant moi. Elles étaient là, les deux personnes dont je tenais le plus au monde. Je ne me l'avouerais jamais totalement mais ces filles ont été pendant très longtemps des piliers qui m'aidaient à supporter le poids d'une vie trop lourde dont je me rendais pas compte qu'elle m'aurait écrasé sans elles. Alors qu'elle semblait en pleine discussion avec Keira, Eva fit courir son regard sur la foule, à ce moment là j'aurais du faire quelque chose, me retourner, arrêter de la regarder, mais je ne pu m'en empêcher. Inconsciemment je pense que je voulais que ça arrive, voir son visage, leurs visages qui se rendaient compte que j'étais là, en vie.

Ce qui devait arriver arriva, et Eva croisa mon regard, c'est à cet instant même que je compris qu'elle n'avait pas besoin de voir mon visage pour savoir qui j'étais. Keira, elle et moi étions trop liés pour qu'un subterfuge aussi simple que de cacher son visage puisse fonctionner. Notre lien était aussi chimique que physique à tous les trois, nous étions liés par une force bien plus grande que tout ce qu'on pouvait imaginer, nous étions fusionnelles et cette fusion était entrain de se recréer ici, dans ce bal. Eva lâcha son verre sur la surprise et même si je ne laissa rien paraître mon cœur s'était arrêté à ce moment là. Elle s'avançait vers moi, je vis Keira me fixer à son tour, atteinte par l’incompréhension. Alors qu'elle arrivait, mon cœur se serrait de plus en plus, je n'avais même pas eu le temps de réagir qu'elle m'avait enlevé mon masque comme pour être certaine de ce qu'elle voyait. Tout le monde s'était arrêté pour nous regarder et contempler la scène mais je n'y faisais même pas attention.

À peine mon masque enlevait, elle vint déposer un baiser emplit de sentiment et de passion après avoir passer ses bras autour de mon cou. Je lui rendis avec tout autant de cœur et d'intensité comme pour lui dire que j'étais là, j'étais vivant et réel. À peine ce moment pleins de tendresse terminait que je vis ses larmes coulées à tel point que je ne fis même pas attention à la main levée qui vint s'abattre contre ma joue. Le bruit du geste avait retentit dans toute la salle, et si certains ne s'étaient pas déjà arrêter auparavant maintenant tout le monde nous regarder. Elle baissa la tête et je n'arriva pas à dire quelque chose. Je posa ma main sur ma joue rouge et douloureuse avant de la voir partir et quitter la salle.

Mon regard suivit Eva avant de se poser sur Keira, ma sœur, la seule personne qui avait été tout le temps là dans ma vie, et dont j'osais m'avouer de l'aimer. Nos regards se croisèrent et l'espace d'une instant nous étions redevenus un. Nous étions à nouveau liés, nous étions à nouveau ces jumeaux bizarre et spécial, nous étions les âmes d'un seul et même être. J'essaya de m'avancer dans un instant de faiblesse et alors que mes lèvres s'entrouvrit d'en l'espoir de laisser échapper quelques mots je ne pu y arriver. Elle tourna les talons pour quitter la salle et elle s'arrêta un instant pour regarder un homme ... Son petit ami peut être ? La salle me regardait, certains me connaissaient et ils avaient tous cet air de surprise, d'incompréhension. Après quelques secondes, j'emboîta le pas de ma soeur et ma meilleure amie sans oublier auparavant de jeter un regard soutenu à l'homme qui semblait faire chavirer ma sœur.

Ce soir c'est le grand bal annuel de la nouvelle année au Palace Clinton et comme chaque année j'ai le bonheur d'y aller avec la belle et magnifique Naomi ma petite amie. Je regarde la grande horloge de mon bureau dans mon entreprise je soupire parce que je serais un peu en retard, mais heureusement que j'ai prévu le coup en avance vu que j'ai déjà mon costard cravate dans mon bureau, je vais donc dans mes toilettes privés pour me changer arranger mes cheveux et me regarder dans le miroir parfait. Je quitte ensuite mon bâtiment pour ensuite aller au Palace Clinton en limousine, une fois arriver je sort de ma limousine pour ensuite mettre mon masque qui vient directement de Venise je vais à l'intérieur pour ensuite chercher des têtes pas inconnus puis chercher Naomi que je reconnais de dos je souris puis je vais près d'elle. " Bonsoir belle demoiselle, ou est donc votre petit ami ?" Dis-je en souriant.

Bas les masques

Feat tout le monde

Alors que j'étais au bar, je jetais de temps en temps un coup d'oeil autour de moi pour voir si je ne reconnaissais personnes. Mais pour le moment rien. Sauf cette jeune fille brune au bar. On pourrait croire que c'était ma petite soeur Coleen. Mais je n'en fis pas de cas. Mais cependant un gars vint commandé un verre de Whisky. Je souris dit. Enzo Lowell tourne directement au whisky. Il tourna son regard vers moi. Aucun doute il me reconnaîtra j'en suis certaine. Cependant mon regard se retourna sur un bruit de gifle à un endroit de la salle. Je ne fis rien des règlements de compte ça arrive et puis de toute façon, il pouvait se passer quoique ce soit, je n'étais pas de service ce soir. Mais je me mordis la lèvre en voyant la scène se déroulé sous mes yeux. J'avais ce don de reconnaître facilement des personnes par leur attitude, leur manière d'être et tout cette petites choses. Et j'avais bien reconnue Kiera et ma soeur. Et c'était ma soeur qui ce donnait en spectacle. Bon après cela ne me dérageais en rien j'en avais l'habitude. Mais c'est sa réaction qui m'étonna. Depuis quand Everest Lawson faisait preuve de faiblesse. Car ce n'est en rien de ce que je connais de ma petite soeur. Faut dire que tout ce que je sais d'elle n'était rien de bon. Je la suivis du regard et tourna mon regard vers Enzo. J'étais perdue.

Emi Burton

Bas les masques.

Violette Watts

Liam Watts

Me voilà à me servir un verre, la seule chose à faire pour le moment pour repérer du monde et si la soirée est longue je resterais ici à boire verre après verre, et un taxi me ramènera où le chauffeur de ma petite-soeur ou encore un de mes amis . Il y a toujours une solution même de dormir sur place. Un verre à la main et je regarde tous le monde quand je finis par voir ma sœur Violette arriver, je souris et je siffle. Ma sœur est la femme la plus sexy et celui qui dit le contraire je le tape et lui donne des lunettes. " Salut toi ! Comment tu vas ? " Je prends également ma sœur dans mes bras et je l'embrasse sur la joue. « Salut la peste. Je vais bien et toi ? Quoi de neuf dernièrement?» Dis-je en regardant ma sœur en souriant. " Tu aurais pu faire un effort vestimentaire. " Entendre les paroles de ma sœur me fait perdre mon sourire et comme un con je baisse la tête pour regarder ma tenue, j'étais très bien. « Je suis en costume cravate je peux pas faire mieux, sinon ça fait trop futur marié.» Dis-je en rigolant et je regarde sa robe. « Toi tu as mis une magnifique robe, un peu longue non ? Je rigole si quelqu'un marche dessus et te la déchire, ça serait comique. » Surtout connaissant ma sœur elle va péter des câbles si cela arrive. Je bois mon verre tranquillement et je dis a Violette, « Tu veux boire quelques chose ? Tu as l'embarras du choix. Mais goûte le champagne il est tellement bon.» Je regarde un peu les autres et je finis par voir ma meilleure-amie Natasha et un peu plus loin Lucy , c'était une magnifique soirée qui commence, des magnifiques femmes sont présente alors je ne vais pas m'ennuyer ce soir avec toutes ses belles femmes dans la salle. Surtout quand je vois Lucy je perds mes moyens cette femme me rend dingue dès que je la vois c'est mon coup de cœur et après il y a Natasha ma meilleure-amie avec qui c'est très ambiguë entre nous très souvent, c'est même trop sexuelle entre nous. Puis je remarque Eva aussi, personne à surveiller de loin ce soir, la connaissant si il y a un soucis son sauveur sera là, même si elle peut en faire qu'à sa tête et tous ce que je lui dis souvent ça lui passe par dessus là tête, mais je l'adore quand même. Je reprends mon regard sur ma petite-soeur. « Alors c'est qui que tu vas mettre un râteau ce soir voir traumatisé?» Dis-je en rigolant et en répliquant. « Sauf moi, voir pas moi.» En même temps entre nous on aime se taquiner, et se clasher mais ça toujours était comme ça et on s'aime plus que tout malgré cela...

J'étais arrivée et j'avais essayé de trouver mon frère, pour dire la vérité, c'était la seule personne, à mes yeux, qui avait le droit à mon respect. Et encore, il l'avait gagné au fil du temps à force de me couvrir pour mes bêtises alors que soyons honnêtes, je n'étais pas la plus tendre avec lui. Je le pris dans mes bras avant de lui demander comment il allait. Il me répondit qu'il allait bien en m'appelant "la peste". " Je vais bien, merci ! Je n'ai pas grand chose de neuf, enfin, je suis entrain d'écrire une nouvelle chanson... Et je ne suis pas une peste, tu le sais, je suis pire que ça. " Dis-je en lui souriant. Je lui avais dit pour rire qu'il aurait pu faire un effort vestimentaire pour ce soir, il me dit que s'il faisait plus, il ressemblerait à un futur marié. Je ris : " Qui voudrait se marier avec toi de toute manière ? " C'était une blague, mais il savait très bien que je n'aimais pas fort ses copines, parce qu'à mes yeux, elles étaient là pour me prendre mon frère. Et il en était pas question. Il me dit ensuite que j'étais magnifique bien que ma robe lui paraissait trop longue. Puis il émit l'idée qu'un abruti de première pouvait marcher sur ma robe et la déchirer que ça le ferait rire. " J'aimerais bien voir la personne qui risque de gâcher sa vie tout ça parce qu'elle n'aura pas regarder où elle allait. " Dis-je froidement. Il me demanda ensuite si je voulais boire et me conseilla le champagne, j'acquiesçai de la tête pour qu'il me prenne un verre. Il regarda la foule, bien qu'elle ne soit pas fort intéressante, il me demanda qui serait ma proie ou ma victime, je ne le savais pas encore. J'allais lui répondre quand je vis cette scène : une fille, je me souviens d'elle j'avais demandé à ce qu'on la foute dehors lorsque j'ai su que c'était une fille de petite vertu. Enfin bref, cette fille mit une belle gifle à un mec, il était plutôt beau garçon. Elle s'en alla ensuite accompagné de son acolyte apparemment. Je regardai mon frère : " C'est ce gars là " Dis-je en le laissant en plan pour aller voir s'il n'avait rien. Le temps que j'arrive, il était déjà parti. En baissant les yeux, je trouvai son masque. Je le pris, il fallait que je retrouve ce gars, ça ne devait pas être facile pour lui. Je retournai près de mon frère : " C'est tout ce que j'ai trouvé du gars. Il faudra que tu m'aides à le retrouver. Ne le dis pas, mais cette scène m'a plutôt touché... " Je n'étais pas du genre à m’inquiéter pour les gens, loin de là, mais il y avait tellement d'émotion dans toute cette scène que j'ai été prise d'un élan de gentillesse ! Putain, ressaisis-toi Violette...

J'avais rejoins mon frère et ma sœur avant de leur demander où étais Josh, il était certain qu'il avait dû être retardé au boulot. Pendant que je l'attendais avec Holden et Lucy, nous assistions à une scène assez bizarre, une fille qui enleva le masque d'un homme, qui se jeta à son coup pour enfin le gifler et partir. Je ne comprenais pas trop ce qu'il se passait, je lançai des regards interrogateurs à ma famille. Soudain, je sentis une main dans mon dos, je sursautai avant de reconnaître la voix de Josh. " Il doit certainement être encore au boulot, il travaille beaucoup savez-vous " Dis-je avant de l'embrasser sur le coin de la bouche. Je me reculai afin qu'il puisse intégrer le groupe et enfin parler avec Holden et Lucy.

Comme tout le monde un loup était soigneusement disposé sur mon visage afin de rester parfaitement dissimulé dans la foule des invités. Élégant, comme à mon habitude, je slalomais entre ces gens si parfaitement identiques dans leur style guindé. Une coupe de champagne à la main, je cherchais des yeux où pouvait se trouver ma fiancée. Je comptais bien lui organiser un after qui lui ferait oublier le comportement que j'avais eu en son absence. Elle était enceinte, mais son ventre était à peine rond alors cela ne m'aidait pas. Il me fallait trouver une rousse...

En chemin, je surpris - comme la majorité des convives - une scène des plus dramatiques... Reconnaissant Eva dans le style je m'attardais sur le visage du jeune homme qu'elle venait de gifler. Il m'était totalement inconnu. Mes sourcils se froncèrent d'autant plus en la voyant sortir à grands pas, vivement rejointe par Keira qui ne semblait pas être dans un très bon état non plus. Avec tous les problèmes qu'elles avaient je n'avais pas franchement envie de creuser, même si je sentais touché par le malaise environnant et toute la souffrance qui résonnait encore dans salle. Enfin ce n'était pas mes histoires. C'est alors que j'entendis à un mètre de moi une voix sensuelle et grave que je connaissais bien. Je tournais mon regard vers celle-ci et compris immédiatement qu'il s'agissait de Josh. Un sourire m'échappa. Il était aussi fou de sa chérie que je l'étais de la mienne. Alors qu'il sembla par la suite intégrer un groupe, je lui fis un sourire en continuant de le regarder. Hésitant à venir le saluer.

"Love me, even if it kills us both"

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine

J'étais enfin arrivé sur les lieux de la soirée et y avait pas mal de monde lorsque je suis arrivé je balaye la salle de regard en cherchent des personnes que je pouvais reconnaître mais ou j'étais placé c'était assez difficile donc je me décide d'allez au bar pour me prendre un verre de whisky et continuer mon chemin dans cet endroit qui c'est je tomberais sur ma petite ami. Je descend les escaliers les mains dans les poches de mon pantalon je prenais mon temps pour allez vers le bar vu le monde qui y avait y en a même qui bouscule des gens pour pourvoir passer sans leur présenter leur excuses.

Arriver au bar je me commande mon verre de whisky à la serveuse qui tenais le bar puis j'avais entendu une voix que je pouvais reconnaître a mille kilomètre, un sourire s'affiche sur mon visage puis tourne vers la personne qui avait cette magnifique voix et bingo c'était bien celle que je pensais Victoria. Sa change de la bière que je prend d'habitude Répondais je à la jeune femme avec un sourire aux lèvres mais un bruit nous fait détacher le regard l'un envers l'autre je suis du regard d'ou la scène provenait, j'avais cet impression que j'avais déjà vue cette fille qui s'en est prit au jeune homme qui ce tenais face à elle puis elle avait elle avait aussitôt prit la fuite. J'avais compris au regard de Vic qu'il s'agissait de l'une de ses soeurs. Va la rejoindre. Dit je en m'adressent à la jeune femme avec un signe de tête.

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