strong is the new pretty (roméo)

Depuis la mort de mon fils, j'essayais de faire mon cheminement comme je pouvais, une chose est sûr je ne m'en étais pas remis, mais j'apprenais à vivre avec son absence. J'en voulais à Roméo de ce qui s'était passé, mais je crois que j'étais également en colère contre moi-même, de ne pas avoir été là, de ne pas avoir pu sauver Noah alors que mon métier était de sauver des vies, mais j'étais pas très douée pour sauver mes proches, non seulement je n'avais pas sauvé mon fils, c'était un échec pour moi tout comme quand ma mère était décédée. J'avais tenté de changer de vie et ça faisait un peu plus d'un an et demi que j'étais à Londres. Un an et demi où j'avais réussi à me refaire des amis, à avoir des activités, je n'avais d'ailleurs pas à gérer les problèmes du passé, la seule personne lié à Noah ici était mon beau-frère.

Je travaillais tôt le matin et j'étais devenu la femme qui se tournait vers le travail. Je me suis levée tôt ce matin, j'avais eu le temps de me préparer un peu. J'avais pris une douche, je mangeais vite fait avant de quitter mon appartement et une vingtaine de minutes j'arrivais à l'urgence de l'hôpital où je travaillais. Une chose est sûr, j'aimais mon métier, je n'avais pas une journée qui se ressemblait ce qui était super, j'avais toujours détesté la routine, mais aujourd'hui je n'avais pas spécialement une bonne journée. Rien n'allait comme je voulais, j'avais rassurer une femme enceinte ainsi que soigné deux adolescents qui venaient d'avoir un accident de voiture, avant que je ne puisse voir la journée passer, je prenais une pause. Le fait est que je ne pouvais pas vivre sans café au boulot, encore moins lorsque je travaillais très tard ce qui était le cas lorsque certaines personnes du personnel ne rentrait pas travailler. Je passais un peu ma vie dans cet hôpital, mais ça me convenait, au moins je me rendais utile pour les autres et ça me changeait les idées, du moins jusqu'à ce que je vois débarquer Roméo. Je prenais une gorgée de mon café en me disant que je devais être trop fatiguée, après tout il ne vivait pas à Londres et on était au milieu de la nuit.