Destiny is All
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 I just wanna feel your lips against my skin | Wolfy

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MessageSujet ☆ I just wanna feel your lips against my skin | Wolfy    
le sujet à été posté Dim 13 Aoû - 21:10

I just wanna feel your lips against my skin.
Wolfgang & Calypso
tenue:

Il est près de vingt et une heure lorsque le groupe arrive dans le bar pour se produire. Ils ne passeront pas sur scène avant vingt minutes. Suffisant pour installer leur matos mais aussi boire un coup au bar. Voilà quelques mois maintenant qu'ils commencent enfin à percer. Leur nom se fait connaître et ils se produisent de plus en plus. Et pourtant, ici, c'est comme s'ils étaient d'illustres inconnus. Ils peuvent boire une bière sans qu'on ne vienne les importuner. Certains regards se tournent, les scrutent, mais rien de plus. Jusqu'à ce que le groupe entre en scène.

Claymore est annoncé, la blonde termine son shooter cul sec. Et lorsque elle grimpe sur scène, Calypso se transcende. Comme si une autre personne prenait possession de son corps. Comme si elle cédait sa place à son alter ego. Et c'est peut-être ça qu'elle parvient à faire. Ce n'est plus Calypso qui s'exprime, qui se produit, mais Rosie. Plus rien n'existe, plus rien ne compte. Dans sa bulle, elle parvient à faire abstraction du public qui la regarde, de ces yeux tournés vers elle et qui la jugent. Elle oublie tout. Rien n'a d'importance, si ce n'est sa musique, ses mots. Faire passer les émotions à travers sa voix. A travers le chant. Toucher les gens jusqu'à leur âme. Personne ne pourrait se douter que le texte n'est pas une fiction mais bien du vécu. Personne n'oserait imaginer que de frêles épaules telles que les siennes, aient pu traverser autant d’épreuves.  Et pourtant, du haut de ses presque vingt cinq ans et à travers les métaphores employées, c'est bien son passé qu'elle confie au reste du monde. Moyen pour elle d'exorciser ses démons. Essayer de s'en libérer. La plupart des gens vont voir un psychiatre. Calypso, ou plutôt Rosie, quant à elle, chante pour s'en défaire. Ou du moins tenter de s'en défaire.

Et une demie-heure plus tard, c'est sous les acclamations du public que le groupe descend de scène pour laisser place à la tête d'affiche. Sur son chemin, ils reçoivent une pluie de compliments. Signent même quelques autographes et Calypso pose pour une ou deux photos. Une situation dont elle a encore du mal à s'habituer mais qui la touche. Au bar, leur agent les félicite, leur paye une tournée.  Accoudée, la blonde ne fait pas attention à son guitariste – et petit ami – qui arrive par derrière, glissant sa main au niveau de sa taille de guêpe avant de l'embrasser furtivement dans le cou pour la féliciter. Surprise, la belle sursaute et finit par retirer sa main de sa hanche. Elle sourit, murmure quelque chose à son oreille. Comme quoi c'est encore trop tôt pour avoir ce genre d'élan en public. C'est qu'elle n'est pas habituée à ces marques d'affection Calypso. Elle n'y est plus habituée. Le guitariste comprend, abdique, et Calypso le remercie en l'embrassant tendrement sur la joue avant de disparaître vers les toilettes, ne prêtant pas attention aux gens autour. Elle aurait peut-être dû...

@Wolfgang Rosenwald
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MessageSujet ☆ Re: I just wanna feel your lips against my skin | Wolfy    
le sujet à été posté Mer 16 Aoû - 18:23



❝ I just wanna feel your lips against my skin ❞
The wolf &  The shipwreck
Calypso et Ariel, c'était écris dans les étoiles les gars. Une évidence, cette gamine mérite une médaille ! S'amusaient tes amis taquin de te voir dans les bras d'une femme pour la première fois, elle avait réussi à t'enchaîner à elle.

Qu’est-ce que tu fous là mon grand ? Parmi ses inconnus dans un bar dont tu ne daignes pas mettre un pied à l’intérieur d’habitude ? Ton ex petite-ami. Voilà la raison, la cause de tout tes maux à tes yeux. Tu l’observais suffisamment assez pour savoir ce qu’elle faisait de sa vie, de son temps libre, l’évolution de son groupe qui commençait lentement mais, sûrement à conquérir les foules. Lorsque tu as donc su qu’ils se représentaient ce soir dans cet endroit, tu as trouvé que l’occasion était parfaite pour débarquais de nouveau dans sa vie. Comme une sangsue que l’on pense être débarrassé quand la vie semble aller mieux mais, qui se raccroche sans crier garde. Puis il y avait tout de même l’envie secrète de l’entendre chanter. Comme dans ses rares instants que tes frasques n’étaient pas là, comme au début de votre relation, quand elle te faisait la chansonnette. Tu l’accompagnais dans ses délires parfois parce que tu trouvais ça drôle, attendrissant et vos voix collées plutôt bien ensembles malgré que tu ne sois pas un chanteur d’exception. Planqué dans un coin de la salle, une bière à la main, les minutes s’écroulent lentement, tu t’ennuies un peu et tu te demandes si tu n’as pas fait erreur. Heureusement, Claymore finit par être annoncé, ils montent enfin sur scène et tu la vois. Elle est somptueuse, sûrement l’une de tes plus belles créations dans ton envie de destruction constante, elle est aspirée totalement par son art. En l’écoutant chanter tu te rappelles maladroitement de tous vos moments passer ensembles, de la première fois où tu l’as vu à la dernière fois, du goût rosé de ses lèvres, de ses mains douces sur ton corps, de ses membres fragiles sous ton contact, de son rire cristallin qui te transpercer. De l’amour que tu ressentais pour elle. Un tourbillon de sentiments s’empare de toi, totalement soumis à ses mots, à sa voix qui te laisses pantelant.

La magie du charme se brise après trente minutes, ils finissent leur représentation descendant sur scène pour fêter ça. Tu restes dans ton coin, d’où tu es tu peux avoir facilement encore un œil sur elle. Tu sirotes tranquillement ta boisson, souriant d’un air hautain lorsque tu les vois proies à leur public. Ton portable sonne soudainement sans attendre tu détaches les yeux pour attraper celui-ci, répondant, tu commences ta conversation sans te douter de la tempête qui allait s’abattre sur toi après. Sans le vouloir réellement, presque d’un air détacher ton attention repart sur eux, la gorge soudainement nouée, les sourcils froncés et ta main serrant le verre. Tu tombes des nues. Voyant la blonde dans le bras de ce mec que tu as cru reconnaître comme étant le guitariste du groupe. Le bruit sourd du verre se brisant retentit d’un seul coup, t’attirant des regards curieux, tu serres un peu plus les morceaux de verre à présent dans ta paume, victime de ta colère.

Raccrochant sans annonce, tu remarques le sang qui perle sur la table, la bière renverser et les restes du verre encore dans ta main. Relâchant le tout, tu ignores le serveur qui arrives vers toi pour te relever et te diriger vers eux. Calypso ne semble pas t’avoir remarqué, dieu merci, puisqu’elle prend autre chemin que toi. Tu n’es pas loin de lui et tel un signe du destin il s’approche de toi, sûrement pour aller au fumoir qui se trouve à plusieurs mètres derrière toi. Mais, tu l’interceptes dans sa quête passant un bras autour de ses épaules, un sourire aux lèvres.

« - Félicitation mon gars ! Franchement tu fais du beau travail... Tu es.. Un fils de pute. »

Ses derniers mots ponctuant ta phrase, tu les souffles douloureusement les mâchoires serré si fortement que si ton cerveau ne l’ordonnait pas, tes dents partiraient une à une. Hors, ce ne sont pas tes dents qui vont tomber ce soir mais, bien les siennes. Dans tes iris sombres il pouvait voir la fureur qui t’habitait, qui te rendais complètement dingue encore plus à cet instant. Sans crier garde tu l’attires contre toi, d’un mouvement contrôler tu le frappes en plein dans le foie, il grimace, se pliant sous la douleur. Tu ricanes, le gardant quelques instants contre toi avant de le relâcher, n’ajoutant rien de plus.Ses derniers mots ponctuant ta phrase, tu les souffles douloureusement les mâchoires serré si fortement que si ton cerveau ne l’ordonnait pas, tes dents partiraient une à une. Ta sirène que tu pouvais voir nager en travers la foule, se dirigeant vers les toilettes, tu marches au même rythme que ta douce ça serait dommage qu’elle te remarque avant. Abandonnant tes bonnes résolutions quand tu commences vraiment à t’impatienter tu accélères le pas, glissant une main dans son dos pour la pousser dans les toilettes, rentrant directement après elle tu fermes rapidement la porte à clé. La contournant tu commences à faire les cent pas, évitant encore son regard bleuté, sentant ton sang pulser dangereusement dans tes veines tu finis par te poser devant elle. Plongeant pour la première fois tes lucarnes dans les siennes, tu redresses les bras pour l’applaudir. Elle connaissait Ariel mais, elle ne connaissait pas encore l’homme que tu étais devenu. Le Wolfgang que tu es aujourd’hui.

« - Rosie, c’était fabuleux. Vraiment, jamais j’aurais cru ça de toi. Déclares-tu un sourire mauvais aux lèvres te penchant vers elle, C’était magique jusqu’à ce que tu joues les salopes. Parce que ta tenue ne suffisait pas ? Ah non non. »

Pris d’une soudainement impulsion tu attrapes ses bras la tirant contre toi sans pour autant qu’elle y soit collée, tu la retournes gardant ta prise serrer. Tu fais quelques pas en direction du miroir situer au-dessus du lavabo à côté des toilettes. Guettant sa tenue d’un mauvais œil, tu détailles sa robe de dentelles noir, ce qui ressemble à des sous-vêtements sous celle-ci. Il y a des années, tu l’aurais trouvé magnifique, peut-être un peu trop jaloux qu’elle sorte ainsi mais, il est inévitablement vrai qu’elle t’aurait rendu fou de désir vêtu ainsi. Pourtant la sensation de sa peau contre la tienne, te brûles les mains, tu la relâches subitement avant de faire quelques pas en arrière la mine dédaigneuse. Tu balances un coup de pied rageusement dans la poubelle la faisant voler avec les déchets à l’intérieur avec, se renversant sur le sol. Tu frappes de nouveau quelques déchets se promenant par-ci par-là, te retournant vers elle, encore plus énervé. À cause de lui, à cause d’elle, à cause de toi-même.

« - Alors, comme ça tu te tapes ton guitariste ? C’est la clé du succès, devoir sucer pour être propulsé ? Demandes-tu la mine narquoise, Tu devrais avoir honte Calypso. »

Finis-tu en la pointant du doigt l’air clairement accusateur. Comment pouvait-elle t’oublier ainsi ? Te remplacer avec une baltringue comme lui ? Tss. Elle ne pouvait pas faire ça, tu es sûr qu’il l’a manipulé. Assez pour la faire tomber sous son charme, quel enculé. Fouillant dans les poches de ta veste en cuir, tu sors de ton paquet en carton une cigarette. La foutant dans la bouche, tu l’allumes aussitôt avant de t’asseoir sur l’évier à disposition. Tu balances tes jambes dans le vide, la fixant d’un œil noir. Tu prends une bouffée de nicotine, rouvrant de nouveau la bouche.

« - C’est quoi le petit nom de Roméo alors ? Questionnes-tu passant ta langue sur tes lèvres nerveusement, Qu’est-ce qui a bien pu te promettre pour que tu tombes dans ses bras ? Il a l’air d’être un beau connard, ne te fait pas avoir. »

Encore une fois tu passes ta main pour replacer tes cheveux qui disons-le clairement sont impeccable, cependant ce qui bouillonne en toi, te rends instables. Complètement hors de contrôle que ça en devient difficile pour toi-même de te contenir, tu dois te faire violence pour ne pas continuer à lui hurler dessus toutes les saloperies qui te passes à la tête, toutes ses choses que tu ne penses pas mais, que tu sais vont lui faire du mal. Cependant, dans ta démence, tout au fond il y a ses brides de souvenirs. Ses éclats de votre idylle passée qui revient te hanter subitement alors que depuis tout ce temps, toutes ses années que tu as passés dans l’ombre à l’observer, ils ne t’avaient jamais autant posé autant de problèmes. Peut-être, étaient-ce son parfum, sa voix, son minois qui te mettait si habilement une si belle baffe en plein visage. Respires Wolfgang, reste calme, tu ne peux pas exploser maintenant. Tu ne peu-

« - J’vais lui casser la gueule. Déclares-tu soudainement comme si tu parlais à toi-même, j’vais.. »

Sans attendre tu descends de l’évier, te mettant sur tes jambes, tu tires longuement sur ta cigarette avant de recracher la fumée rapidement, faisant quelques pas en direction de la porte. Bien décidé à anéantir cette tâche sur ton tableau, la barrière entre toi et elle. Les images que ton imagination fabrique si vite, que bientôt tu ne vois que ça lorsque tes yeux se posent sur la blonde, tu ne cesses de voir ses mains sur sa peau de porcelaine, ses lèvres gourmandes la faire soupirer. Ça te rend complètement fou, terriblement fou. Calypso est ton naufrage, ta nymphe qui quoi qu’elle fasse te retiens auprès d’elle. You think of me when he touches you.
© Pando


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MessageSujet ☆ Re: I just wanna feel your lips against my skin | Wolfy    
le sujet à été posté Ven 18 Aoû - 13:57

I just wanna feel your lips against my skin.
Wolfgang & Calypso
tenue:

La foule, ça l'a toujours stressée. Elle n'aime pas ça. Ce monde qui se presse autour d'elle. Réaction paradoxale et vraiment très étrange en sachant que son boulot, c'est être chanteuse. Se retrouver sur scène face à un parterre de spectateurs, les yeux rivés sur elle. Oui mais voilà, Calypso a ce don de les faire disparaître. Faire comme s'ils n'existaient pas et qu'il n'y a uniquement elle et son groupe. Mais une fois hors de scène, c'est une toute autre histoire. La blonde baisse les yeux, ne prête pas attention aux gens autour d'elle. Essaye de faire abstraction. Peut-être qu'elle aurait dû réagir lorsque les exclamations de surprise se sont élevées. Peut-être qu'elle aurait dû relever la tête, guider son regard vers la source de toute cette agitation. Et elle l'aurait vu. Elle aurait pu agir. Mais non. Calypso se dirige vers les toilettes, ne prête pas la moindre attention à ce qu'il se passe dans son dos, s'imaginant qu'il s'agit d'un règlement de comptes lambda, loin de se douter que son guitariste est la victime dans cette bagarre de bar... Et elle sent une main dans son dos. Une main qui la pousse dans les toilettes. Elle perçoit le cliquetis du verrou de la porte et son cœur s'accélère presque instantanément. Pas besoin de se tourner pour savoir qui est là, avec elle. Elle reconnaîtrait son odeur entre milles. Ce parfum qui l'a hantée encore de nombreuses années après... Mais bizarrement, elle adresse une prière silencieuse aux forces supérieures, peu importe qui elles sont. Elle espère se tromper, qu'il s'agisse d'un autre type, un fan peut-être, un brin taré. Elle aurait préféré que devoir lui faire face. Baissant les yeux, elle distingue ses chaussures alors qu'il tourne autour d'elle comme un prédateur. Pétrifiée, Calypso ne bouge pas. N'ose pas relever la tête. Ferme les yeux pour tenter de faire face à cette peur sourde qui commence à gronder en elle. Et quand sa voix s'élève, elle ne peut s'empêcher de légèrement trembler. Sa prière n'aura servie à rien. C'est lui. Ariel. Levant lentement les yeux vers lui, son regard la transperce de part en part, lui faisant perdre tout ses moyens. Pourtant, elle avait imaginé ce jour. Ce jour où elle se retrouverait face à face avec lui. Elle avait répété les mots qu'elle lui aurait dit, la manière dont elle aurait agi : avec assurance. Pour lui montrer qu'il n'a plus d'emprise sur elle. Peut-être même qu'elle l'aurait frappé. Oui mais voilà, la réalité est toute autre et Calypso se retrouve complètement à sa merci. Quant à ses mots... du venin qui s'insinue lentement en elle. La blonde ne bronche pas. Encaisse ses paroles acerbes encore et encore. Ce n'est pas la première fois qu'il l'insulte de la sorte. Elle a l'habitude. Mais ce serait mentir que de dire que ça ne lui fait rien. Même des années après.

Elle s'apprête à rétorquer quelque chose la blonde. Lui demander ce qu'il fout là. Des années qu'elle ne l'a pas vu, ne serait-ce croisé dans la rue. Des années sans aucune nouvelle, après qu'il l'aie laissée en plan sans aucune explication. Elle a tenté d'aller de l'avant, se reconstruire. Et maintenant qu'elle y parvient enfin, voilà qu'il refait irruption dans sa vie. Pourquoi ? Pourquoi cet acharnement ? Mais elle n'a pas le temps de dire quoique ce soit qu'Ariel la prend violemment par le bras. Il l'attire contre lui, reste dans son dos tout en l'empêchant d'esquisser le moindre mouvement. Serrant sa prise, il l’entraîne jusqu'au miroir, l'obligeant ainsi à se regarder. A les regarder. Son corps contre le sien lui arrache un frisson. Et Calypso ne saurait dire si c'est une réaction de dégoût, de peur ou bien d'envie. Peut-être tout ça à la fois.... Et finalement, Ariel relâche sa prise. Tout aussi violemment que lorsqu'il l'a attrapée. Irradiant de rage, il finit par envoyer valser la poubelle près d'eux, faisant sursauter Calypso qui étouffe un cri. La blonde l'observe, complètement tétanisée, les poignets douloureux. Et finalement, les mots fendent l'air. Il a tout compris. A tout vu. Et bizarrement, elle se sent coupable. Alors qu'elle n'a aucune raison. Après tout, c'est lui qui est parti...

« Va te faire foutre » qu'elle parvient à articuler difficilement, la gorge nouée lorsque Ariel ose insulter son guitariste et petit-ami. Elle voudrait ajouter qu'il ne sera jamais aussi connard que lui. Qu'il est le roi pour ça, mais elle n'en fait rien Calypso. Les mots lui manquent. Ariel la domine complètement, comme il l'a toujours fait. Elle qui pensait en être libérée, finalement, il possède toujours cette emprise sur elle même des années après. La blonde ne se rend même pas compte qu'Ariel s'est adouci, ne serait-ce qu'un seul instant. Car bien vite, il redevient ce démon qu'elle a connu. Affirmant qu'il va casser la gueule à son guitariste, le brun saute de son piédestal et se dirige d'un pas décidé vers la sortie. Écarquillant les yeux, cette fois Calypso réagit. Parce qu'elle sait jusqu'où peut aller Ariel. Incontrôlable, il irait même jusqu'à tuer sous le coup de la colère, elle le sait... Tout aussi rapidement, elle se dirige précipitamment vers Ariel, presque désespérée, avant de lui saisir le bras et tenter de le retenir. Mais c'est peine perdue. Bien plus fort qu'elle il se dégage en un rien de temps d'un geste bref, rapide. Mais la blonde ne peut pas le laisser sortir de là. Pas dans cet état. Dieu seul sait ce dont il est capable... « Arrête j't'en prie ! » qu'elle parvient à prononcer, la peur transperçant sa voix. Mais bien évidemment, Ariel n'écoute pas. Alors, elle s'interpose. Se précipite devant lui, faisant rempart de son corps si fin, si maigre, bras tendus , mains plaquées contre son torse pour l' empêcher de faire un pas de plus. « Fais pas ça... » qu'elle ajoute la voix cassée, les larmes au bord des yeux, barrant la route à Ariel, bras tremblants, sachant pertinemment qu'elle ne fait pas le poids face à lui. Mais elle ne peut pas le laisser faire. Après tout, elle n'a rien fait de mal. Ils n'ont rien fait de mal. Alors, elle pousse Ariel de toutes les maigres forces dont elle est capable. L'obligeant à faire quelques pas en arrière. « Tu veux quoi ? » qu'elle lui lance, relevant ses yeux vers lui, une lueur de colère dansant au fond de ses iris. « Pourquoi t'es là ? » qu'elle demande un ton au dessus. Et elle sait qu'elle ne devrait pas Calypso. Elle sait qu'il est un poison pour elle. Pourtant, elle ne peut pas s'empêcher de penser qu'il est là pour elle et uniquement pour elle. Même après toutes ces années.

@Wolfgang Rosenwald
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MessageSujet ☆ Re: I just wanna feel your lips against my skin | Wolfy    
le sujet à été posté Jeu 7 Sep - 4:45



❝ I just wanna feel your lips against my skin ❞
The wolf &  The shipwreck
Nous acceptons l’amour que nous pensons mériter. Avait-elle dit l’assistante sociale quand tu lui racontais tes soucis avec ta famille d’accueil.

Tu n’avais jamais réellement compris cette phrase mais, maintenant le brouillard de ton esprit se dissiper pour qu’enfin tu y voies clair. Probablement grâce à ses deux iris bleus face à toi, qui te rappelais sans cesse la liaison que vous aviez eu. L’amour que tu avais pu ressentir pour elle. Toi qui es incapable d’aimer, qui ne sait pas donner toute sa tendresse à quelqu’un. C’est sans étonnement que ce sentiment dont tu ne savais pas reconnaître, même à ce temps-là, que tu ne savais pas montrer, avait fait de toi un monstre. Son enfer personnel. De tes jeux de maîtres pour la faire culpabiliser, de tes coups-bas pour la faire rester près de toi. Nous acceptons l’amour que nous pensons mériter, était-ce donc l’amour que tu devais recevoir ? Un amour dysfonctionnelle, malsain. Ta vie amoureuse peuplé par tes coups d’un soir, sans relation sérieuse, est-ce donc ça ce que tu penses mériter ? Pas d’amour concret. Calypso était le seul amour que tu avais accepté, le seul qui t’avais conduit à tes plus sombres chimères. Mais au final, n’était-ce pas une erreur ? Pour sa propre santé mentale que tu avais finie par briser. Si tu pouvais retourner en arrière t’aurais-tu laissé tenter ? Calypso, si tu avais su tout ça, m’aurais-tu aimé comme tu l’as fait ? Voudrais-tu lui demander. Ce que tu ne feras jamais.

« Va te faire foutre »

Enfin elle daigne à ouvrir la bouche, à répondre à tes attaques par ses quelques petits mots pourtant bien choisis qui te font partir dans un éclat de rire tellement joyeux que ça en est flippant. C’est ta seule réponse face à ça, tu lui fais suffisamment la misère durant vos retrouvailles que ça ne sert à rien que tu rebondis sur ça. Tes attaques pleuvent encore et encore sur la jeune femme, tu te calmes un instant bien trop bref puisque tu finis par exploser soudainement décider à éradiquer l’homme qui te fait de la concurrence. Tu balances ta cigarette bien loin de vous, puisque dans votre semblant de bataille tu ne veux pas la brûler, lui donner encore plus de souffrance. Tu n’entends pas ses supplications, sa voix tremblante, tu ne sens que ses faibles bras te repoussant, ça t’arrache un long frémissement. Tu sens ses mains sur ton corps essayant de te retenir avec une difficulté évidente puisque tu arrives à te dégager de sa prise à chaque fois. Mais, elle n’abandonne pas, bien trop effrayer par le démon que tu es, que tu peux être et qu’elle connaît. Ça te fait enrager tellement, persuadé qu’elle a bien plus peur pour son stupide petit-ami que pour la vision de te voir derrière les barreaux pour elle. La colère te fait perdre tous tes moyens, tu trembles comme jamais, tu n’arrives même pas à tourner ce foutu verrou. Tu frappes rageusement dans la porte de ton poing à présent douloureux, de la même main qui à briser le verre. Mauvaise idée. Mais ce n’est rien, rien comparer à ton sang qui palpite si rapidement dans tes veines. Elle finit par s’interposer entre la sortie et toi-même, bras tendu et les mains à plat sur ce torse qu’elle n’a pas touché depuis le lycée. La blonde te supplie une nouvelle fois, poussant de toutes ses forces ton corps qui crispé devient soudainement moue à la vue de la frayeur sur son visage. Étais-ce qu’elle ressentait en te voyant ainsi ? De la peur ? Tu n’avais jamais lever la main sur elle, tu ne frappais pas les femmes, jamais, même celle qui te frappais. Tu encaissais. Mais, d’une certaine manière tu pouvais comprendre la raison de celle-ci. Tu fais quelques pas en arrière ton corps avait cesser de faire front à cause de ta stupeur intérieure, elle te demande ce que tu fais la, l’eau coulant sur son visage. Reculant encore jusqu’à ne plus sentir ses membres sur les tiens, tu soupires longuement avec de crier brusquement.

« - Chiale pas putain, fait pas ça bordel. »

Tu n’as jamais supporter de la voir pleurer, même quand vous étiez ensembles, ça avait le don de t’adoucir presque immédiatement. Tu poses tes doigts sur tes paupières closes les frottant légèrement longuement. À chaque fois que tu voyais des femmes pleurer les images de ta génitrice, douce Norma, revenait automatiquement. Les brides de tes souvenirs avec, elle pleurait toujours à chaque fois que ton père lui tapait dessus, à chaque fois qu’il te frappait. Elle semblait si fragile à cet instant que tu te jurer que tu allais la protéger, la faire sourire suffisamment pour ne plus voir ses larmes salées aux coins de ses paupières. Chassant toutes tes névroses d’un mouvement de la tête, tu dois te concentrer sur la blonde face à toi pour ne pas sombrer.

« Pourquoi t'es là ? »

Tes doigts quittent ton visage, rouvrant les yeux, tu l’observes longuement haussant tout d’abord les épaules. Tu te retrouves paumé comme un con, tu ne t’attendais pas à qu’elle te demande ça. Pas comme ça du moins. Comme un gamin abandonner perdu dans le vaste univers que représente la vie qu’il mène, tu ouvres plusieurs fois la bouche et pourtant aucun son ne sort. Tu veux tellement lui dire de choses, tellement de paroles non-dits. Tu te bats contre ta fierté, contre ton côté manipulateur, ton côté malsain qui veut lui faire du mal. Tu ne sais plus qui tu dois être dans cette confrontation, dois-tu être Wolfgang ? Ariel ? Les deux ? Tu ne sais plus.

« - Pour toi. »

Souffles-tu presque inaudiblement, si bas que tu ignores si elle a entendu ou non. Sûrement la manifestation soudaine de ta conscience que tu caches au fond de ton comportement, derrière cette rage dont tu ne vis que pour celle-ci. Pourtant face à elle, face à ton naufrage personnel tu en restes pantelant. Parce qu’après toutes ses années elle alimente encore le feu en toi, elle déclenche une si belle bombe dans ton intérieur que tu voudrais presque savoir son secret. Tu ne sais pas si elle est une sorcière t’ayant jeté vicieusement un sort ou bien qu’elle ait était conçu pour toi mais, ça te fait perdre la tête. Pas plus que les images de cet homme avec qui tu l’as vue précédemment. Ça te fait mal de la voir avec un autre, terriblement mal à en crever. Tout simplement pour la raison qu’elle avait l’air heureuse avec lui, beaucoup plus qu’elle ne l’était avec toi, ce qui te confrontais encore et encore à la vérité incontestable que tu ne sais pas aimer Ariel.

« - J’suis là parce que je voulais te revoir, voir comment tu t’en sortais sans moi. Apparemment très bien si je crois ce que je vois. Déclares-tu plus fortement ne gâchant pas l’amertume qui te ronges, Mais tu as tout gâché avec ce type, tu es contente ? »

Encore une pique qui te sert à gérer les différentes émotions que tu peux ressentir, tu ne sais pas comment agir avec elle, tu ne sais plus. Avançant vers elle tu t’arrêtes quand son corps maigre, trop maigre, frôle le tien. Tu poses tes mains à plats sur la surface plane de la porte, la surplombant de ton corps épais si flagrant à côté du sien, mine de rien vous pourriez ressembler à une adaptation plus compliquée, plus psychotique de la belle et la bête. Elle est une fleur douce et délicate que tu gardes prisonnier à tes côtés, sous ce bocal de verre qu’est ta possessivité.

« - Tu es à moi. T’entends ? Où que tu ailles je te retrouverai, quoi que tu fasses je le saurais, tu peux tenter de fuir, de m’échapper. Souffles-tu prenant bien soin d’articuler pour retenir ton envie de hurler, Mais j’arriverai à te retrouver Calypso, cette ville... C’est ma ville. Je suis partout. »

Tu te penches légèrement rapprochant vos visages subtilement, son odeur t’envahis une nouvelle fois. Te fait tourner la tête comme elle sait si bien le faire. Une de tes mains quitte le plat du barrage entre la réalité et vous, se posant délicatement sur sa joue diaphane quelques secondes avant de migrer plus bas. Ton doigt vient caresser la peau fine de son menton que tu relèves pour redresser sa tête, elle savait que tu en étais capable. Le besoin de contrôle maladif que tu ressens est bien trop fort pour que ta raison t’empêche de la traquer dans le monde entier. Surtout dans cette capitale que tu connais comme ta poche, qu’on connaît ton nom que trop bien. Il suffirait que tu siffles quelques personnes pour qui gardes un œil sur la sirène en face de toi, pour qu’on t’informe de ses moindres faits et gestes. Elle est dans tes filets et ça pour toujours.

« - Tu es mienne. Répètes-tu sentant ton souffle chaud taper contre ses lèvres, Dis-le moi.. »

Murmures-tu d’une voix calme, comme un supplice voilé derrière ton état de marbre. Tu es si proche d’elle que tu sais que d’un seul micromouvement vos lèvres pourraient se sceller une nouvelle fois et pendant un instant tu voudrais qu’elle parcoure cette distance infime qu’elle partage une nouvelle fois cette saveur d’antan dont tu peines à te souvenir. Ton cœur rate un battement. Il vaut mieux que ça soit elle qui le fasse ainsi tu auras une excuse de t’être laissé avoir, tu diras que tu ne t’y attendais pas, que tu n’as pas pu l’arrêter. D’habitude tu n’es pas un homme qui embrasse, à défaut de partager ton corps dans ses histoires insipides, tes lèvres elles se font plus élitaire. Tu n’aimes pas les contacts humains, les gestes affectueux, les baisers en faisant partis. Bizarrement ce geste te sembler bien trop intime, impliquant bien trop de choses. Des choses que tu ne veux pas, que tu ne désires pas. Mais en cet instant, tu le désires, tu désires sentir sa bouche sur la tienne. Tu l’as toujours désiré Wol- Ariel. Tu n’en as pas conscient je le sais mais.. Réveille-toi. Does he kiss you like I did ? Do you love her as you loved me ?
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MessageSujet ☆ Re: I just wanna feel your lips against my skin | Wolfy    
le sujet à été posté Ven 8 Sep - 20:42

I just wanna feel your lips against my skin.
Wolfgang & Calypso
tenue:

Elle essaye de le repousser de ses maigres forces. L'empêcher de s'en prendre à son guitariste. Parce qu'elle le connaît. Elle sait ce dont il est capable. Et le fait qu'il y ait des témoins ne le dérange pas du tout, c'est même tout le contraire. Elle l'a déjà vu se battre Calypso. Et elle a eu cette impression que plus il y avait de monde, plus ça le stimulait. Alors, ici, dans ce bar bondé... elle ne préfère pas imaginer. Et la peur de ce qui pourrait se passer lui fait monter les larmes aux yeux. Larmes qu'elle contenait férocement jusque là. Jusqu'à ce que l'une d'entre elles ne finisse par déborder et ruisseler sur sa joue. Détail que bien évidemment Ariel n'a pas loupé et remarque dans l'instant. Détail qui le fait sortir de ses gonds alors que sa voix hurle de ne pas pleurer. Surprise, Calypso sursaute, et essuie rageusement cette larme qui la fait passer pour une faible. « J'pleure pas » qu'elle rétorque d'une voix monocorde, visage subitement fermé et regard devenu plus dur alors qu'elle fixe Ariel. Et quand ce dernier se frotte les yeux, la jolie blonde en profite pour effacer rapidement toute preuve de sa faiblesse, réduisant à néant la dernière trace d'eau salée sur sa joue.

Le temps s'écoule sans que rien ne se passe. Calypso pèse le pour et le contre. Doit-elle s'enfuir ? Retourner auprès de son groupe ? Les presser pour déguerpir d'ici, le plus loin possible de ce démon  qui a partagé sa vie ? Ou doit-elle au contraire rester là, avec lui ? La blonde ne sait pas quoi faire. Et plus les secondes s'égrainent, plus ses jambes s'apparentent à du coton, l'empêchant ainsi d'esquisser le moindre mouvement et, dans un sens, lui permette de prendre une décision à savoir ne rien faire. C'est ce qu'elle vous dirait, si vous lui demandiez pourquoi elle n'a rien fait à ce moment là. Pourquoi elle n'a pas profité de ce court laps de temps où Ariel a relâché sa vigilance. Sauf que la vérité est toute autre. Au fond, tout au fond de son cœur, dans un recoin isolé qu'elle avait presque oublié, malgré tout ce qui a pu se passer entre eux, malgré les souffrances qu'il a pu lui infliger, elle a envie de rester près d'Ariel. Quand ses yeux ont croisé les siens, quand son corps s'est collé au sien, son cœur s'est emballé et son envie s'est réveillée, bien malgré elle... Alors, pour masquer cette vérité, Calypso demande d'une voix tranchante pourquoi il est là, espérant secrètement au fond, tout au fond de son être, que c'est pour elle...

Et Ariel finit par répondre... Du moins, Calypso voit ses lèvres bouger, et perçoit sa voix. Mais elle ne comprend pas ce qu'il a dit. Pas un seul mot, le brun les ayant prononcé à voix bien trop basse. Elle y a cru pourtant Calypso. Elle y a cru un court instant, alors qu'il levait la tête vers elle, alors qu'il affichait un visage sérieux, presque grave. La blonde voudrait lui demander de répéter. Elle ouvre la bouche pour, mais se ravise aussitôt. Mauvaise idée lui souffle sa conscience. Connaissant le bonhomme, il n'en faudrait pas plus pour qu'il s'emporte de manière violente. Alors, elle ne dit rien, attend patiemment qu'il dise ou fasse quelque chose. Et enfin il reprend la parole. Affirme qu'il est là pour elle. Qu'il voulait prendre de ses nouvelles après tout ce temps. Savoir ce qu'elle devient.  Et la lueur d'espoir qu'ont fait naître ces mots au fond de ses iris s'éteint presque aussitôt avec les suivants. Calypso fronce les sourcils, sur le point de rétorquer quelque chose parce qu'elle sent bien qu'il ne cherche rien d'autre par là que de la provoquer. Mais quand Ariel commence à s'approcher d'elle tel un prédateur, les mots se retrouvent bloqués au fond de sa gorge. Sur la défensive et bien malgré elle, Calypso recule, jusqu'à ce que son dos rencontre la porte des toilettes, la stoppant net. Prise au piège d'Ariel qui la surplombe de toute sa hauteur, Calypso en a le souffle court. Il est si... imposant par rapport à elle qui est toute frêle. Contraste saisissant entre les deux. Encore plus qu'à l'époque où ils étaient ensembles, témoignant des problèmes de santé de la jeune femme qui ne l'ont finalement pas quittée. Il faudrait être aveugle pour ne pas le remarquer. Un geste et il pourrait littéralement la briser.

Ariel l'oblige à lui faire face alors qu'il relève sa tête d'un doigt. Leurs visages ne sont qu'à quelques centimètres à peine l'un de l'autre. Si proches que Calypso finit par retenir sa respiration au moment même où le brun reprend la parole, affirmant son besoin de possessivité sur sa personne. Et si, dans d'autres circonstances, Calypso aurait abdiqué sous la peur qu'il lui aurait fait ressentir, cette fois il en est tout autre. « Je suis... » qu'elle commence alors qu'Ariel a exigé confirmation de sa part. Alors qu'elle voit une lueur d'impatience et de satisfaction briller dans ses yeux sous l'attente de sa capitulation. « Je suis pas à toi » qu'elle affirme contre toute attente, sans détacher ses prunelles des siennes. Sans éloigner son visage du sien. « T'es parti. Tu m'as laissée » qu'elle poursuit, luttant intérieurement pour ne pas flancher. Car c'est le moment où jamais. Le moment qu'elle attendait depuis toutes ces années sans aucune nouvelle de sa part alors qu'il a tout simplement disparu de sa vie du jour au lendemain. Sans un mot, sans explications. Rien. Il s'est juste... envolé. Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à maintenant. C'est aussi le moment pour lui montrer. Lui montrer qu'elle a changé, qu'elle s'est endurcie. Qu'elle n'est plus cette pauvre petite chose fragile qu'il a connue et qu'il s'est fait un malin plaisir de détruire. Enfin ça c'est ce qu'elle veut faire croire. Parce que face à lui, face à ces yeux, elle est à deux doigts de perdre ses moyens et d'abdiquer à sa volonté comme autrefois. Son cœur qui bat tellement fort qu'elle a l'impression qu'il va jaillir de sa poitrine...

Beaucoup de questions se bousculent dans la tête de la jolie blonde. Beaucoup de questions qui nécessitent réponses. Des réponses dont elle a cruellement besoin. « Six ans Ariel. Six putain d'années. J'suis pas un vulgaire jouet dont tu disposes quand tu veux » qu'elle lui souffle à voix basse, comme si elle lui confiait un secret. Hésitant à réduire cette infime distance qui sépare leurs lèvres. Et elle en crève d'envie Calypso. Malgré tout. Malgré ce qu'elle dit. Malgré la situation. Malgré ses membres qui tremblent imperceptiblement... Elle crève d'envie de l'embrasser, de le goûter à nouveau... Parce qu'il lui a manqué. Parce qu'elle a cru mourir quand il s'est volatilisé. Parce qu'elle s'est toujours demandée ce qu'il est devenu et ce qu'elle ferait si elle se retrouvait de nouveau face à lui. Aurait-elle acquéri assez de maturité pour l'affronter? Serait-elle devenue assez forte pour lui faire face ? Résisterait-elle à la tentation.... ? Elle s'était imaginée tout et n’importe quoi Calypso, si ce moment devait arriver. Même lui flanquer une gifle, c'est pour dire.... Mais elle ne s'attendait pas à cette situation. Elle ne s'attendait pas à finalement le revoir après tout ce temps. La blonde était même venue à se dire qu'Ariel devait être mort.. mais non, le voici face à elle, avec ce magnétisme qui l'attire irrémédiablement et contre lequel elle lutte atrocement, ces yeux qui arrivent à lui faire perdre ses moyens, cette voix qui la fait frissonner....  Sauf qu'à la place de réduire le peu d'espace qui sépare leurs bouches, Calypso l'augmente, alors qu'elle vient claquer sa tête contre la porte. Elle aurait voulu continuer, affirmer son mécontentement en croisant les bras par exemple, mais elle n'en fait rien. Elle les laisse le long de son corps, les ongles contre la porte également. Mais même si tout son être s'apparente à de la gelé, elle ne détache pourtant pas ses prunelles de celles d'Ariel, s’autorisant quelques brefs écarts pour détailler ses traits. Six années se sont écoulées, et ce n'est plus le Ariel qu'elle a connu. Son visage a changé. Ses traits se sont renforcés, affirmés. Visage plus masculin. Plus imposant. Mais aussi plus attirant...  Et elle ? A-t-elle aussi changé ? De quelle façon ? Est-elle plus désirable ? Alors qu'elle se pose ces questions, alors qu'elle imagine ses doigts les parcourir,  les effleurer, Calypso ne peut, inconsciemment, s’empêcher de se mordiller la lèvre inférieure.

@Wolfgang Rosenwald
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MessageSujet ☆ Re: I just wanna feel your lips against my skin | Wolfy    
le sujet à été posté Mar 12 Sep - 22:43



❝ I just wanna feel your lips against my skin ❞
The wolf &  The shipwreck
Tu ne sais pas aimer Ariel. Tu ne fais que tout détruire autour de toi ! C’est donc ça qui te fais vivre ? Qui te rend fier de toi ? Qu’elle criait ta sœur dans son état de rage que tu ne comprenais pas.

Ses mots-là tu les as eus en plein figure tellement de fois que tu ne les comptais plus, au début ça te laissait quelques blessures au cœur. Puis avec le temps tu as réussi a que ça ne t’atteigne plus, tu avais accepté la chose, tu étais fait pour la destruction et non pour l’amour. Si le monde te voie comme ça, s’il ne savait pas voir en travers tes traumatismes, ton non savoir au sujet de ce sentiment si spécial à leurs yeux, s’il voulait voir le monstre en toi alors ils allaient le voir. Pourtant avec la jolie sirène tu pensais pendant un bref instant savoir aimer mais, non. Puis.. Ne valait-il mieux pas être craint ? Qu’importe. Tu l’avais accepté et c’est le principal. Tu es un enfant de luxure, tout ce que tu touches brûle. Il n’avait qu’à voir la chanteuse face à toi. Il suffisait de voir ses larmes rageusement retenues et la petite chanceuse ayant réussi à s’échapper. Tu lui hurles dessus à ce sujet d’ailleurs et elle te répond qu’elle ne pleure pas d’une voix presque morte. Tu ne te comprends pas toi-même pourquoi vouloir à tout prix garder le contrôle sur elle alors que tu es parti de ton plains grès ? Peut-être qu’au fond de toi tu sais la raison qu’on pourrait qualifier de folle. À ta réponse sur la foutue question de la raison pourquoi tu es là, tu te doutes bien qu’elle n’ait pas compris à voir sa réaction, elle ouvre la bouche mais, ne dis rien. Et tu ne répètes pas. Parce que tu n’es pas encore assez proche de cette falaise dont tu t’approches dangereusement. Pas encore. Pas maintenant. Et à l’instant où tu es si proche d’elle, où tu lui demandes d’apaiser ton besoin viscéral qu’elle t’appartienne une part de toi se rends compte qu’elle n’a toujours pas réussi à battre ses démons qui ont pris d’assaut son corps. Pourtant elle est tellement belle, avec ses longs cheveux d’une blondeur presque ton parfait et son minois de poupée qui t’avais fait craquer jadis. Mais Calypso a toujours eu ce problème avec l’alimentation, prétextant qu’elle était trop grosse ou qu’elle n’aimait pas manger, pourtant tu avais essayé de l’aider. La forçant à manger, lui répétant inlassablement qu’elle était jolie. Si elle avait réussi à te mettre en cage ce n’était pas pour rien. Elle avait réussi à éveiller l’amour en toi mais, elle n’avait pas réussi à te l’apprendre. Je suis... Qu’elle commence la petite, faisant briller aussitôt tes yeux d’une satisfaction non dissimulée, tu t’impatientes. Tu as gagné.  

« - Je suis pas à toi »

Ou pas. Tu tombes des nus ne cachant pas la stupeur qui te prends quand elle te répond, elle semble déterminer, sûre d’elle. Cette fois-ci contrairement à dans le passé elle ne veut pas flancher, ne pas te donner satisfaction. Tu as relâché ton contrôle bien trop longtemps mais, elle aurait dû se douter que si les hommes qu’elle auraient pu fréquenter ne la contacter soudainement plus ce n’était pas pour rien. Ton doigt quitte son menton sans que tu t’en rendes compte, elle t’a pétrifié sur place de ses mots, blessés habillement dans ta fierté et dans ton... Cœur.

« T'es parti. Tu m'as laissée »

Tu hausses les sourcils toujours dans cette spirale de surprise qui ne sembles pas te quitter pourtant en toi gronde la tempête, la colère qui te fait respirer plus rapidement mais que tu essayes de contenir difficilement. Tu étais parti du jour au lendemain, sans rien dire de plus la laissant dans cet appartement que vous partagiez. Mais elle ignorait la raison, la difficulté que tu avais eu à partir, la douleur qui te retourner le ventre quand tu faisais tes valises. Elle ignorait que tu l’avais d’un sens sauvé de toi-même, en la perdant, elle avait regagné un semblant de liberté. De joyeuseté dans la vie si monotone que tu lui offrais.

« - Tu me l’a demandé, plusieurs fois. Réponds-tu d’une voix blanche avant de prendre une voix un peu plus aiguë pour l’imiter, Je t’en supplie libère moi, sors de ma vie, crève. C’est les mots que tu m’as dits. »

Qui t’avais fait te rendre compte les erreurs que tu enchaînais avec elle, de l’idylle horrible que tu lui faisais vivre. Tu avais eu donc besoin d’un avis extérieur, racontant tout à la seule personne en qui tu avais suffisamment confiance, que tu savais qu’il ne te tournerait pas le dos pour ça. Ton frère. Il t’avait donc fait ouvrir les yeux sur ta personne, sur la romance empoisonnante que tu lui donner. Au début tu avais nié, chercher à passer outre, trouver des solutions. Mais tu n’arrivais pas à changer. Puis il a finalement prononcé le mot Angus, le prénom de votre horrible géniteur. Ça a déclenché chez toi un déclic, vous n’êtes qu’une pâle copie de tes parents tarés, tu devais comme lui. Non. Tu étais comme lui. Tu es donc parti. C’était censé être pour toujours. Mais tu es faible, trop faible, face à elle.

« Six ans Ariel. Six putain d'années. J'suis pas un vulgaire jouet dont tu disposes quand tu veux »

Ca suffit amplement pour ravir l’infime espoir en toi, elle n’était donc pas fermer à ton retour peut-être espérait-elle simplement que celui-ci se fasse plus tôt ? Tu l’ignores mais, à contrario ton prénom, ton vrai prénom dans sa bouche jettes de l’essence sur ta rage qui est sur le point d’exploser à son visage.

« - Ne m’appelles pas comme ça, Hopkins. Je ne suis plus Ariel désormais. Grondes-tu avant de reprendre en penchant la tête sur le côté, Tu aurais voulu que je réapparaisse plus tôt ? Que je n’attende pas tout ce temps pour revenir vers toi ? »

Autant elle comme toi, ils vous faillaient des réponses à tous ses silences qui planent depuis bientôt trop longtemps. Tu avais pensé à revenir vers elle plus tôt mais, ça ne te sembler jamais être le bon moment. Tu n’osais pas, craignant d’une part sa réaction à ton retour. Elle hantait ton passé et à présent elle hanter ta cervelle avec ses retrouvailles. Elle augmente la distance entre vous et tu prends ça clairement comme un rejet alors que tu lui offres la possibilité de prendre tes lèvres, toi qui es si vigilant avec ses détails. Tu fronces les sourcils brutalement te reculant d’elle en faisant quelques pas, ton visage se fermant complètement. Et tu exploses, la bombe en toi, sans crier garder retentit et fait naître les flammes de l’enfer dans ton regard.

« - Six ans que j’ai exaucés ton vœu Calypso. TU m’as supplié de partir, parce que je te faisais trop souffrir. J’ai attendu tout ce temps en espérant.. Non en croyant.. Je- »

Tu ne trouves plus tes mots tant la colère te faisant trembler est grande dans ton corps, tant le refus qu’elle a exprimée de faire ce que tu demandes, comme si dans l’espace d’un instant elle s’était libérée du pouvoir que tu avais sur elle. Et ça, ça te retourne complètement. Te transcende, te brise ta carapace si bien ficelée après toutes ses années. Tu frappes dans le mur sans pouvoir te contenir passant une nouvelle fois ta main dans tes cheveux nerveusement, tu la regardes d’un air grave.

« - … Six putain d’années comme tu dis que je n’arrive pas à te sortir de ma tête. Et tu oses me dire ça ? Demandes-tu la bombe en toi commençant à faire des dégâts, Je t’ai quitté parce que j’en pouvais plus d’agir en parfait salaud alors que je t’aimais comme un dingue. Tu n’étais pas heureuse avec moi pas vrai ? Qu'est-ce que tu voulais que je fasse d'autre à part partir ? »

Craches-tu haineusement à bout de souffle. Tu ne sais plus quoi faire, plus quoi dire, lentement tu sens qu’elle t’échappe définitivement sentant tes ficelles de marionnettistes roulant sur tes doigts alors qu’elle s’éloigne. Tu as besoin d’une clope. Maintenant avant d’abîmer qu’un peu plus cette main saignante de tes névroses. Refouillant dans ta veste en cuir tu sors une cigarette que tu coinces aussitôt entre tes lèvres, l’allumant tout aussi rapidement, tu gémis presque en sentant la fumée remplir ton être. Les lucarnes à présent fendues dans un trait haineux tu fais de nouveau quelques pas dans sa direction mais gardant une distance suffisante pour ne pas lui souffler dans le visage.

« - Alors si, bien sûr que si, tu es à moi. Et je n’en ai absolument rien à foutre que tu penses le contraire parce que je t’ai quitté. Reprends-tu tout aussi doucement que lorsque tu lui demandais de dire ce que tu voulais entendre, Alors après notre petite discussion tu iras voir ton connard pour lui dire que c’est terminer. Parce que sinon je le tuerai. Juste devant tes yeux, je lui trancherais la gorge et je le laisserai se vider de son sang en te forçant à regarder. »

Tu ne la quittes pas des yeux, ne bégayant pas un seul instant pour lui montrer à quel point tu es sérieux. Elle te connaît la petite fleur, elle sait que tu en as absolument capable. Que la jalousie maladive que tu ressens peux te pousser tellement loin. Quitte à finir derrière les barreaux. Tu continues à tirer sur ton tube de nicotine, recommençant à faire les cent pas, triturant tes mains assoiffées de sang, rodant comme un diable en cage, tu jettes des coups d’œil vers elle pour t’assurer de sa présence. Tu ne la laisseras définitivement pas t’échapper, tu te parles tout bas à toi-même, tu n’es plus toi-même. N’étant que rage et colère, tu murmures des non, non, quelques brides incompréhensibles. Tu es foutu. Effroyablement foutu parce que son pouvoir qu’elle n’est pas encore consciente agis sur ta personne. À une vitesse impressionnante tu termines ce qui aurait dû te calmer mais, qui n’a servis à rien. Réduisant encore une fois la distance entre vos corps, tu sens sa poitrine frôler ton torse, ton avant-bras se reposant sur la porte. Tu la regardes haut, de ton piédestal s’effondrant de sa réalité cruelle, tu te penches de nouveau pour poser ton front contre le sien, plongeant ton regard ambré dans ses océans agités.

« - Calypso. Je te le demande une dernière fois... Est-ce que tu es mienne ? Questionnes-tu presque le ton suppliant avant de souffler tout bas, Est-ce que tu penses à moi comme je pense à toi ? »

Tu la fixes pendant plusieurs longues minutes ton torse se soulevant à un rythme irrégulier et rapide dû à ta respiration laborieuse, priant tous les dieux pour qu’elle ne fasse pas l’affront de te repousser une nouvelle fois. Libérant une partie de tes pulsions tu finis par résoudre la distance entre vos visages mais pas pour l’embrasser, non ce n’est pas à toi de le faire mais, pour déposer un long et tendre baiser sur le coin de sa bouche. Puis sur sa joue droite, sa joue gauche, son menton, son front. Tout aussi délicatement. Comme une petite lueur au fond d’un tunnel, elle est là parfois. Tes membres se décollent de la porte pour attraper son visage que tu gardes dans le creux de tes paumes, dévoilant dans tes iris la presque tristesse que tu ressens vis-à-vis de la situation. Petit loup imprévisible, tu passes nerveusement le bout de ta langue sur tes lèvres rosées avant de lui souffler sur le même ton que précédemment.

« - Restes avec moi.. Pars pas. »

Puis tes mains quittent son visage pour glisser sur sa taille bien trop fine, la serrant doucement contre ton corps ou plutôt contre ton cœur battant à en faire exploser ta cage thoracique, tu poses ton front sur ton épaule la pivotant légèrement pour plonger ton nez dans son cou, humant son odeur qui t’avais manqué. Elle sent la rosée fraîche du matin, elle a cette odeur douce, particulière, qu’on n’oublie pas. Jamais. Tu fermes douloureusement les yeux, tu te sens si vulnérable, comment pouvait-elle avoir ce pouvoir inestimable de réussir, même en ne faisant rien en particulier, à fissurer tes murs que tu bâtissais dans ton esprit si solidement que ta carapace était comme une seconde peau. Peut-être que d’un côté c’est l’une de ses raisons absurdes qu’à l’époque tu lui faisais vivre la misère, refusant inconsciemment qu’elle te rende faible. C’est ça qu’elle faisait Calypso, elle te rendait terriblement faible, exposé, à nu. Mais paradoxalement faisait ressortir le plus mauvais en toi, réveillant le démon endormis. Tu ne veux pas d’elle mon ange et en même temps tu la désires. Tu la repousses pour mieux la ramener vers toi. Tu la haïssais... Pour mieux l’aimais. Parce que c’est comme ça que tu gères ton monde, en étant tout aussi dysfonctionnel que ta caboche. Just tell me you love me, tell me I'm not alone, that you're here.
© Pando


@Calypso Hopkins
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MessageSujet ☆ Re: I just wanna feel your lips against my skin | Wolfy    
le sujet à été posté Mer 13 Sep - 18:55

I just wanna feel your lips against my skin.
Wolfgang & Calypso
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Ce besoin de possessivité sur sa personne, Ariel l'avait déjà à l'époque où ils sortaient ensembles. A tel point qu'il prêtait des relations à Calypso qui n'avaient pas lieu d'être. Il suffisait simplement qu'elle parle d'un collègue ou d'un ami pour que le diable soit lâché et que la discussion dégénère. Combien de fois a-t-elle dû faire face aux insultes d'Ariel ? Combien de fois s'est-elle pris le mot pute à la figure ? Calypso avait fini par ne plus compter, préférant s'enfuir de l'appartement plutôt que d'affronter une énième fois la folie de son petit-copain. Revenant plusieurs heures plus tard, une fois calmé et inquiet de savoir où elle avait bien pu aller. Même si quelques fois, cela ne faisait qu'envenimer les choses... Mais voilà, six longues années se sont écoulées depuis qu'Ariel est parti. Six années où Calypso a eu les plus grandes peines du monde à se reconstruire, aller de l'avant. Se forgeant petit à petit une carapace la protégeant du monde extérieur et surtout des hommes comme le brun. Et elle veut lui montrer Calypso. Elle veut lui montrer qu'elle n'est plus la jeune soumise qu'il a pu connaître à cette époque. Alors, et même si elle sait de quoi il est capable, même si elle connaît son instabilité, elle lui tient tête. Affirmant qu'elle ne lui appartient pas alors que tout son être lui crie le contraire. Mais elle se contient la blonde. Contient ses pulsions avec fermeté. Parce que si elle s'écoutait présentement, elle serait déjà dans ses bras...

La surprise semble de taille pour Ariel qui apparaît comme pétrifié. La stupeur se lit sur son visage. Instant fugace qui ne dure que quelques secondes et qui pourtant n'a pas échappé à la blonde. Mais Ariel se reprend bien vite. Balance les mots qu'elle a pu lui dire juste avant qu'il ne se décide à disparaître... Calypso ne dit rien, détourne les yeux. Il devrait comprendre pourtant. Comprendre que c'était sur le coup de la colère. Comprendre que c'était un ras-le-bol qui explosait. C'est bien ce qu'il cherchait non  en la faisant sortir de ses gonds ? Et s'il lui est arrivé de penser ces mots, de vouloir que Ariel disparaisse de sa vie pour toujours, elle s'en voulait terriblement l'instant d'après et surtout, elle ne s'imaginait pas le brun la prendre au mot justement. Mais à quoi bon s'expliquer de toute façon ? A la place, Calypso lui fait face à nouveau, plante ses prunelles dans les siennes, s'affirme pour de bon. Elle n'est pas un jouet. Elle n'est pas une poupée. Elle est un être humain avec des sentiments et des émotions. Chose qu'Ariel avait tendance à oublier.


« J'aurais préféré que tu ne reviennes pas » qu'elle lui répond dans un murmure, ne relevant même pas la réaction exagérée qu'il a au sujet de son prénom. Calypso sait qu'il n'a jamais aimé ce prénom, référence bien trop souvent faite avec la petite sirène. Mais elle ne l'a jamais appelé autrement. Jamais. Sauf ultime recourt quand la situation devenait trop extrême. Et il l'avait toujours accepté. Toujours. La blonde était l'exception, et elle aimait se sentir unique à ses yeux... Mais contrairement à ce qu'elle a pu croire pendant longtemps, elle ne l'était peut être pas tant que ça...
Et finalement, comme une ultime provocation, Calypso s'éloigne de lui, venant coller sa tête contre la porte à la place de réduire la distance entre eux et l'embrasser. Pourtant, elle en a envie, affreusement envie. Son regard et cette manière de se mordiller la lèvre la trahissent. Mais elle sait parfaitement que c'est ce qu'il attend à s'être approché de la sorte. Elle le connaît le brun. Peut-être un peu trop bien d'ailleurs. A tel point qu'elle en vient même à regretter ce geste. Parce qu'elle sait à quel point il peut être instable et qu'il ne faut pas grand chose pour qu'il explose. Mais il était hors de question qu'elle s'exécute comme un vulgaire pantin dont il serait le marionnettiste. Alors, encore une fois, elle a lutté contre ce désire qu'elle a pour lui. Se faisant violence pour ne pas rebrousser chemin et céder à cette envie qu'elle a de lui.

Il n'en faut pas plus à Ariel qui se recule, visage fermé. Calypso a le cœur qui bat plus vite, redoutant ce moment où il va exploser. Parce qu'elle sait que c'est pour bientôt. Il suffit de l'observer, de voir ses mâchoires crispées, son regard dur, pour comprendre. Retenant son souffle, la blonde attend. Quelques secondes à peine. Et déjà, Ariel s'emporte. Malgré la situation, Calypso l’observe, l’écoute attentivement, même si ses mots sont dénués de sens pour elle. En croyant quoi Ariel  hein ? En croyant quoi ? Qu'elle voudrait demander. Mais les mots sont bloqués au fond de sa gorge alors qu'elle se met de nouveau à espérer. Une infime et faible lueur dans l'obscurité. Mais quand il frappe dans le mur, c'est la peur qui prend le dessus, alors qu'elle sursaute de surprise et que son palpitant bat à tout rompre. Et quand Ariel affirme qu'il n'a cessé de penser à elle depuis ces six dernières années, affirme l'avoir aimé, le cœur de Calypso manque un battement alors qu'elle observe Ariel les yeux légèrement écarquillés. Elle ne dit rien, sur l'instant, alors qu'Ariel s'active pour allumer une cigarette. Geste qu'il a pour se calmer les nerfs, ça aussi elle le sait. Mais était-il sérieux dans ce qu'il vient de dire ? Ou est-ce une ultime provocation pour la faire réagir ? Se persuader que, comme il le dit, elle est à lui ? Calypso sait qu'elle ne doit pas se laisser aveugler par ces belles paroles. Pourtant... pourtant...

« J'aurais voulu que tu changes ! »
qu'elle lance un ton au dessus, comme une ultime révélation alors qu'Ariel expire la fumée de sa cigarette. « J'voulais qu'tu changes... pour moi... » qu'elle affirme à nouveau, mais plus bas cette fois, alors qu'elle place les bras en croix devant sa poitrine, comme pour se protéger de cet aveux. Calypso aurait voulu être l'unique à ses yeux. La seule fille qui a jamais compté, compte et comptera jamais. Comme lui a pu être le seul pour elle. Sauf qu'elle sait bien que ce ne sont que des paroles dans le vent qu'il prononce. Elle sait bien qu'elle n'est pas la seule, et qu'elle ne sera jamais la seule. Qu'il y 'en aura toujours d'autres. En six ans, elle n'a jamais eu de vraie relation étant célibataire la plupart du temps. Elle a essayé pourtant de se mettre en couple. En vain. Ses histoires n'ont jamais duré parce qu'elle se voilait la face. Parce qu'il n'y a toujours eu que Ariel dans sa tête et surtout, dans son cœur... Jusqu'à récemment. Jusqu'à son guitariste... Mais lui ? Peut-il en dire autant ? La blonde est persuadée que non et qu'il a une liste de conquêtes longue comme le bras. Même à l'heure actuelle, elle mettrait sa main au feu qu'il est avec quelqu'un. Et malgré tout, elle ne peut pas s'empêcher de croire, même minimement, à ce qu'il vient de lui dire....

Ariel s'approche à nouveau. De manière si soudaine que Calypso ne peut s'empêcher de fermer les yeux, redoutant ce qu'il va faire... mais rien. Il est proche, mais en même temps à une distance respectable. Quant au cœur de la blonde, il ne semble pas vouloir se calmer alors que ses émotions font les montagnes russes. Et c'est d'une voix douce que l'homme reprend, affirmant qu'il tuera son petit copain si elle ne le quitte pas. Ses mots sont durs, ignobles même, alors que la belle reste bouche bée face à tant de cruauté énoncée de manière si anodine.... Et elle sait, elle sait qu'elle ferait mieux d'obéir pour ne pas le regretter ensuite. Elle sait qu'elle ne doit pas jouer avec le feu qui danse au fond des yeux d'Ariel, mais c'est plus fort qu'elle... « Alors je me suiciderai ensuite » qu'elle affirme en usant du même ton calme que lui alors qu'il ne la quitte pas des yeux une seule seconde. Et elle maintient son regard la blonde. Sondant, jaugeant sa réaction. Lui tenant tête une nouvelle fois...  Et finalement, il se remet à faire les cent pas, la laissant pantelante contre la porte, les jambes flageolantes alors qu'elle déglutit difficilement. Elle l'entend baragouiner des mots qu'elle est dans l'incapacité de comprendre pendant qu'il lui jette des regards comme pour s'assurer qu'elle ne s'apprête pas à s'enfuir. Mais non. Calypso n'ira nul part même si tout son être la supplie de se barrer d'ici, loin de lui.

En quelques pas rapide, Ariel revient vers elle, s'approche si près que leurs corps se frôlent, alors qu'il pose son front contre celui de la blonde qui est totalement paralysée par ce retournement de situation. Ce geste attentionné. Ce calme revenu. Et alors qu'elle s'apprête à répondre à sa question, à savoir si elle pense à lui comme lui peut penser à elle, Ariel la prend une nouvelle de court, en venant l'embrasser un peu partout. Partout sauf sur les lèvres. Docile, Calypso se laisse faire sans rien dire alors qu'il prend son visage entre ses mains. Contraste saisissant avec les gestes et les paroles qu'elle a pu avoir jusque maintenant. Contradiction totale entre sa tête et son cœur...  Et contre toute attente, Ariel la prend dans ses bras. Prise au dépourvue, la belle ne réalise pas tout de suite ce qui est en train de se passer. Ce n'est que quand elle sent son cœur qui bat la chamade et son souffle chaud contre sa nuque qu'elle réalise enfin, presque choquée. « Arrête... » qu'elle lance dans un souffle à peine audible et peu convaincant. Petite chose frêle et fragile entre ses bras musclés qui lui enserrent la taille. « J't'en prie arrête... » qu'elle ajoute sur le même ton. Mais rien. Ariel la tient toujours fermement contre lui. Et au bout de quelques secondes, dans un geste d'une extrême lenteur et peu sûr, les bras de la jeune femme se referment autour de lui, ses mains venant agripper le dos de son t-shirt, traduisant une certaine détresse de sa part. Ils restent ainsi enlacé de longues minutes, avant que Calypso ne le repousse violemment. « J'te déteste ! Et j'voudrai qu'tu sois jamais entré dans ma vie!» qu'elle lui hurle au visage alors qu'elle a coupé tout contact. « J'te déteste... » qu'elle relance d'un ton plus calme essayant vainement de se persuader. Mais c'est tout le contraire. Elle l'aime, elle l'aime à en crever. Malgré tout ce qu'il lui a fait subir, malgré ce silence pendant tant d'années. Malgré cette violence dont il peut faire preuve et cette instabilité qui le caractérise. Plus de deux milles jours sans nouvelles. Et autant de temps où elle pensait qu'il l'avait oublié. Qu'elle n'avait été qu'un nom de plus sur sa longue liste. Une fille de passage comme il peut en voir si souvent. Et c'est peut-être ben ce qu'elle est finalement.  Les mots d'Ariel n'étant qu'un subterfuge pour la faire plier à sa volonté. C'est ce que la conscience de Calypso lui martèle, alors que son cœur tambourine tellement fort dans sa poitrine qu'il pourrait bien jaillir et perforer sa cage thoracique à tout instant. Les secondes s'égrainent sans qu'aucun des deux ne réagisse, Calypso totalement perdue se passant une main sur le visage. Elle devrait prendre ses jambes à son cou. Disparaître comme il a pu le faire six ans en arrière... mais à la place, la jolie blonde s'approche rapidement, sans un mot. Et d'un geste vif, elle saisit la nuque d'Ariel pour l'approcher d'elle et venir plaquer furieusement ses lèvres contre les siennes...


@Wolfgang Rosenwald
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MessageSujet ☆ Re: I just wanna feel your lips against my skin | Wolfy    
le sujet à été posté Mar 24 Oct - 19:22



❝ I just wanna feel your lips against my skin ❞
The wolf &  The shipwreck
Je t’aime Ariel, quoi que tu puisses penser. Je t’aime. Soufflait-elle alors qu’elle attrapait ton visage entre ses petites mains.

Elle te le disait souvent, dès qu’elle en avait l’occasion lorsque le démon faisait place à l’ange déchu, lorsque la tempête de tes incertitudes maladives était passée. C’était pourtant souvent de ta faute si une dispute éclatée, c’est elle qui parfois te fuyait parce qu’elle n’en pouvait plus, c’est toi qui l’insultais de tous les noms. Sauf que… C’est elle, juste elle, qui calmait la tempête de ton cœur même si elle était ton naufrage. Elle pouvait lire en travers tes silences. Du moins tu le pensais. La petite fleur elle a jamais cessé de te le montrer, elle n’avait aucune retenue dans ses mots et toi, toi tu étais juste toi. Tu n’arrivais pas à lui dire aussi souvent qu’elle, tu n’arrivais pas à dire correctement ses trois petits mots. La blonde peut sûrement les compter sur les doigts d’une main mais, tu compensais. À ta manière, tu l’aidais à sortir de son anorexie, tu lui faisais à manger de longues heures juste pour qu’elle fasse l’effort de manger. Tu l’encourageais, tu avais foi en elle et son talent pour la musique. Bercé par sa voix douce, combien de fois t’étais-tu endormis au creux de ses bras ? Elle avait ce pouvoir Calypso, de sa douceur elle calmait la folie qui te rongeait. Et parfois, elle l’empirée. Déjà à l’époque il est aisé de dire que ta relation avec la douce était tumultueuse, de ton comportement, de tes actes, de ton caractère bourru. Pourtant même si tu étais persuadé de ne pas avoir su l’aimer correctement, ta conscience si peu présente est-elle, tes démons intérieurs et moi-même savons que tu l’as aimé. Que tout le mauvais qu’elle réveillait en toi sans le vouloir, elle en réveillant aussi le meilleur. La facette de toi que seule cette petite Anglaise avait su tirer, nageant jusqu’à la face cachée de l’iceberg que tu étais, elle avait gravé son nom dans ta glace. À jamais, c’était une évidence qu’ils disaient et ils n’ont jamais eu autant raison de toutes leurs vies. Puisque même après la rupture que tu lui avais imposée, de ses années passées à rester dans l’ombre à l’observer et à vouloir faire un trait sur elle : Elle t’obséder encore. Ton imagination repassant parfois les souvenirs que tu avais avec la blonde, celui-ci s’amuser à refaire l’histoire, te retirant le masque du tyran pour revêtir celui du chevalier courageux. Les choses auraient été si belles, si tout aurait été différent. Si tu avais été différent et Dieu sait à quel point vous auriez pu être heureux. Peut-être même qu’encore aujourd’hui vous seriez encore ensembles.

Les happy end n’existe pas dans ton monde, il n’y a pas de « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. ». Tu es un loup solitaire après tout, sur la route du succès il n’y avait pas de place pour les sentiments. Pour la faiblesse d’un amour qui n’est pas même pas garantie. Qui risque de te faire tout perdre, y compris elle à cause de tes mauvaises fréquentations. Il y a juste assez pour la désolation et l’amertume. La même que tu ressens à cet instant quand tu réalises que ses années de battement, de liberté, ont suffi pour la faire prendre confiance en elle. Pour qu’elle t’échappe alors que tu tentes de retenir tes ficelles ou plutôt de la retenir, elle, du bout de tes doigts. Ça t’enrage, te brusques, te renfermes sur toi-même. Persuadé que si elle ne reste pas dans tes filets, si elle t’échappe, elle ne pourrait plus t’aimer. Elle verrait à quel point tu es un monstre dénué de sentiments bien qu’elle en ait déjà vu les facettes. Et si elle, ne t’aime plus qui pourrait bien t’aimer ? Mais c’est fini, la jolie blonde pose un nouveau point à votre histoire. Son petit-ami ayant pris ta place, tu ne fais partis que d’un passé dont elle souhaite se reconstruire. Lorsque tu lui rappelles ses derniers mots, ceux qui t’ont enfin fait partir, elle ne dit rien et se contente de détourner le regard. Les tiens restent braqués sur elle et la boule de rancœur encrée dans le fond de ta gorge. Tu espères réellement qu’elle regrette ceux-ci parce que toi, ils te hantent.

« - J'aurais préféré que tu ne reviennes pas. »

Lâche-t-elle dans un murmure et la surprise revient sur ton visage pendant un instant fugace, ses traits-là vite remplacés par ceux de la douleur puis de la colère. Tout ça en quelques secondes à peine, tu entames un nouveau combat au fond de ton être, où le loup crie de la briser une dernière fois pour toute et la sirène de l’emmener dans tes abysses profonds. Tu passes un coup de langue sur tes lèvres devenues brusquement sèches, comme si cet aveu avait suffi pour faire sécher ton corps entier. Haussant un sourcil sarcastique tu exploses qu’à moitié, la frappant de ta colère une nouvelle fois.

« - Ah ouais ? Regarde-moi bien Calypso parce que c’est la dernière fois que tu me verras. Craches-tu rageusement en la pointant du doigt, J’vais sortir de ta vie. J’vais te laisser tranquille avec ton gringalet uniquement capable de tenir une guitare entre ses doigts mais, incapable de te donner ce que tu as besoin. Parce qu’il n’est vraiment pas fait pour toi et j’le suis encore moins pour toi. Alors file faire ta vie avec, fait semblant d’être heureuse autant que tu le veux j’m’en fiche maintenant. Je sais que quoi que tu fasses, quoi que tu dises, je resterais dans ta mémoire. Que quand il te touchera, t’embrassera, c’est mon visage que tu verras à la place du sien. Mais… Quand je sortirais d’ici, tu seras morte pour moi. Il n’y aura plus de retour en arrière. »

Une décision prise dans le feu de l’action, guidé par la déception d’avoir cru qu’elle aurait aimé ton retour plus tôt. A contrario elle vient tout juste de déclarer que non, elle n’attendait plus rien de toi. Mais tu n’as pas le temps de t’arrêter d’avantages sur cette phrase parce qu’ensuite elle te rejette, met de la distance entre vous et ça te fais clairement péter un câble. Tu ne supportes pas son rejet. C’est comme un coup de couteau dans le cœur alors tu bégayes, tu cherches tes mots, tu trembles sous la colère et tu frappes même dans le mur. Ce qui arrache un petit sursaut à la belle, qui te fixe les yeux écarquillé quand tu dis à voix haute que tu l’aimais. Hors, cette fois-ci tu ne soutiens pas son regard, tu le fuis comme pour fuir cette confession. Tu préfères de loin te réfugier derrière la nicotine que tu aspires.

« J'aurais voulu que tu changes ! » qu'elle lance un ton au-dessus, comme une ultime révélation alors qu'Ariel expire la fumée de sa cigarette. « J'voulais qu'tu changes... pour moi... »

Qu’elle affirme cette fois-ci plus bas, tu te mords la lèvre inférieure pendant que ton nez éjecte brusquement la fumée épaisse blanchâtre. Tu recules d’un nouveau pas, la bombe en toi ayant fait des dégâts tu sais pertinemment que ce n’est pas terminé. Pas après ce silence de tes interrogations qu’elle vient de percer, pas après qu’elle te renvoie au visage ton échec. Tu n’as pas changé Ariel, que dis-je, tu n’as pas changé Wolfgang. Tes efforts ont été vains, certaines femmes ont essayé de t’apprendre comment tu aurais dû te comporter mais, tu n’avais pas la patience d’apprendre. Pas de motivation puisqu’elles n’étaient pas elle. Ce n’était pas Calypso.

« - Pourquoi je suis parti alors à ton avis ? Pour aller balancer des cacahuètes aux éléphants dans un cirque ? Demandes-tu haussant à ton tour la voix, J’suis parti parce que je voulais changer, parce que le seul moyen de le faire c’était être loin de toi, loin de cette spirale infernale. Six ans. Six ans que j’essaye de changer en vain mais, j’retourne toujours vers mes vieux démons pourrit. Comme un jambon moisi au fond d’un vieux frigo qu’on ne veut pas jeter dieu sait pourquoi. Je n’étais pas censé revenir maintenant... Souffles-tu doucement avant de reprendre, Tu sais ce que j’aurais voulu moi ? J’voulais que tu me changes TOI. Je voulais que tu m’apprennes à me comportais correctement, j’voulais qu’on soit heureux, que tu arrêtes de toujours baisser la tête devant moi et que tu m’gueules dessus un bon coup. Mais tu l’as pas fait… »

Que tu m’apprennes à t’aimer. Voudrais-tu lui dire mais ta fierté étouffante fait taire cette envie qu’elle range dans un coin sombre de ton esprit. Des phrases secrètes que ta conscience te ressortira bien plus tard dans un soir bercé de morosité. La sirène blonde voulait percer ton mystère, elle voulait chasser ses interrogations, vous voulez des réponses aux non-dits qui dataient à présent. Qui ne devrait plus être d’actualité mais, vous êtes là à faire ce que vous savez faire le mieux : Vous déchirez. Vient l’instant où clairement tu menaces son petit-ami, si ce n’était que toi tu lui arracherais déjà le cœur pour le mettre hors course. Quitte à te retrouver au pénitencier, l’imaginer avec lui te rends bien trop fou.

«- Alors je me suiciderai ensuite.
- Parce que tu crois que je te laisserai faire ? Ose le faire. Ose essayer. »

Cette fois-ci pas une seule émotion ne passes, tu ne cilles pas un seul instant, juste le sérieux morbide de la situation. Parce que tu la connais la blonde, tu sais que si tu es autant capable d’ôter la vie de ce scélérat, elle est tout autant capable de se donner la mort juste pour te faire enrager. Juste pour te prouver que même la mort vaut bien mieux que toi. Sauf qu’il est hors de question qu’elle tente une connerie de ce genre, si tu dois garder un œil jour et nuit sur elle pour avoir cette certitude que tu pourras la sauver d’elle-même tu le feras. Tu n’avais pas pu sauver ta mère, tu sauverais donc Calypso. Elle qui pourrait être son sosie. Et c’est la douleur déchirante de la possibilité que cette chose arrive qui te transcendes, qui te bouleverse et n’alimente que d’avantage ton envie de la prendre dans tes bras. De la supplier de ne pas te laisser seul, de ne pas t’abandonner. Ce que tu fais. Tes gestes tendres et doux différents de tout ce que tu as pu montrer jusqu’à maintenant, tu as ce besoin sentir juste quelques instants son cœur battre contre le tien. Tu fermes douloureusement les paupières lorsqu’elle te supplie d’arrêter, de la lâcher, mais tes bras la serrent davantage ignorant ses supplications. Finalement ce qui te semble avoir duré une éternité, les bras frêles de la jeune femme se referme autour de toi lentement, ses doigts agrippant ton tee-shirt avec désespoir. Tu peux le sentir. Tu retiens ton souffle brusquement comme si juste le fait de respirer aller tout briser, tu te shootes à son parfum. Plus aucun mot ne sort, vous êtes juste là à vous tenir l’un contre l’autre comme si rien n’avait changer. Soudainement, le démon blond dont tu ne soupçonnais l’existence s’éveille, elle te repousse violemment te balançant sa sentence au visage.

« J'te déteste ! Et j'voudrai qu'tu sois jamais entré dans ma vie!» qu'elle te hurle au visage alors qu'elle a coupé tout contact. « J'te déteste... »

Tu écarquilles les yeux une nouvelle fois, ne disant rien de plus. Ne répondant même pas, tu acceptes la haine qu’elle te jette au visage. Et en même temps ça te faisait mal parce que tu te doutais  qu’elle puisse ressentir ce genre de chose contre toi mais, l’entendre de sa bouche est affreux. Tu la fixes, elle te fixe. Le temps semble s’arrêter un court instant, encore une fois plongé dans flot d’émotion toutes différente des unes et des autres, tu ne sais plus si tu dois agir avec colère ou bien avec haine. Les deux dangereusement proche mais, si différente. Elle passe une main sur son visage d’un air lasse et tes lucarnes ne quittent pas leur cible. Calypso s’approche rapidement de toi et à cet instant tu te dis que ça y est ça arrive la fameuse gifle. Elle lève la main, tu ne bouges toujours pas, acceptant ce geste qu’elle aurait dû faire jadis hors, sa mimine atterri tout de même sur ta nuque. Et en un clignement de yeux son visage se rapproche du tien, lorsque ses lèvres frôlent les tiennes tu recules légèrement la tête à cause d’un pur réflexe à la con mais, ça n’empêche rien. Elle plaque tes lèvres contre les tiennes, furieusement, ça te bouleverse jusque plus profond de ta personne. Tu ne penses plus à rien, c’est comme s’il n’y avait plus que vous deux. Ta main se pose sur sa mâchoire, la maintenant contre tes lèvres de peur qu’elle s’échappe de nouveau. Tu réponds à son baiser de la même manière, ce n’est pas tendre, ni doux, c’est sauvage et presque vital. Presque désespérer. Peut-être aviez-vous retenu bien trop longtemps le désir que vous partagiez pour l’autre, il explose à ce moment-là. Vous envahissant sans crier garde. Puis soudainement ta bouche se sépare de la sienne pour reprendre ton souffle déjà bien saccadé, ta main empoignant doucement ses cheveux tu penches sa tête en arrière l’observant d’un air oscillant entre la surprise totale ou bien les miettes de l’amour que tu lui as porté. Mais tu ne te poses pas plus de questions… Cette fois-ci c’est toi qui l’embrasses de nouveau, jonglant entre la douceur et la passion, tu lui donnes quelques légers coups de dent, mordillant légèrement hauteur sa lèvre inférieure qu’elle n’arrêtait pas de torturer jadis. Tu rêvais de lui faire ça à l’instant même où elle est montée sur la scène. Tu la voulais, maintenant, tout de suite. Désespérément. Tes mains agrippent de nouveau sa taille mais cette fois-ci pour la soulever sans quitter une seule fois ses lèvres, tu n’as besoin que d’un seul bras enroulé sur sa taille pour la maintenir à ta hauteur, pour l’embrasser comme un damné, comme si c’était en même temps la première fois et la dernière fois. Ta main libre et baladeuse glisse sur sa peau pour atteindre sa hanche faisant remonter la dentelle noire de sa robe qui intérieurement te rend fou. Tu n’avais pas oublié le satiner de son échine, tes souvenirs ne lui rendant pas totalement justice pour autant. Tu en profites pourtant dans un moment de répit aussi court soit-il pour lui souffler, pour lui demander quel sort elle a bien pu te jeter pour que tu sois aussi dingue d’elle.
©️ Pando


@Calypso Hopkins
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MessageSujet ☆ Re: I just wanna feel your lips against my skin | Wolfy    
le sujet à été posté Lun 13 Nov - 20:16

I just wanna feel your lips against my skin.
Wolfgang & Calypso
tenue:

Elle pensait être prête à cette situation. Au fait de le revoir après tout ce temps. Elle avait tout fait pour renforcer son mental et se construire une carapace qu'il ne pourrait pas franchir. Oui, elle avait tellement fait d'efforts pour en arriver là où elle est aujourd'hui. Aller de l'avant, trouver le courage de continuer et tourner la page de cette histoire qui a marqué au fer chauffé à blanc son cœur.Oui, Calypso a tout fait pour oublier Ariel, pour ne retenir que le négatif de leur relation. Parce que du négatif, il y en a eu. Tellement. Beaucoup trop. Bien trop pour une jeune femme avec de si frêles épaules. Et pourtant, elle a tenu bon la blonde. Elle a tenu bon parce qu'elle lui vouait un amour inconditionnel. Il n'y avait que lui pour lui faire ressentir tant d'émotions, tant de sensations. Que lui pour faire palpiter son cœur au point de croire qu'il va sortir de sa cage thoracique. Oui elle l'a aimé, follement. Démesurément et ce malgré ce qu'il lui faisait subir. Et finalement, il est parti. Du jour au lendemain, comme si les sentiments qu'elle éprouvait à son égard ne comptait pas. Ou pas suffisamment. C'est l'effet que ça lui a fait quand elle est rentré à l'appartement et qu'il n'était pas là. Que ses affaires avaient toutes disparues. Et elle s'est demandé pourquoi. Pourquoi après tout ce qu'ils ont traversé. La page de leur histoire ? Elle avait pensé la déchirer comme si Ariel n'avait jamais existé. Mais elle n'a pu s'y résoudre, se contentant de la tourner. Il fait partie de son passé, de son histoire. Mais clairement, elle n'aurait jamais imaginé qu'il refasse irruption dans sa vie. En tout cas pas de la sorte. Et certainement pas après autant d'années. Et d'ailleurs, elle ne se fait pas prier pour le dire, même si à voix basse.

Sauf que bien évidemment, les mots de la belle ne plaisent pas au loup solitaire qui ne tarde pas à répliquer avec hargne. Calypso subit ses attaques, visage tordu dans une grimace alors qu'il lui hurle presque dessus, la pointant avec un doigt accusateur, comme si tout était de sa faute. Les propos sont incohérents et se contredisent. Et c'est grâce à cela que la jeune femme a compris qu'elle a touché là où ça faisait mal, sans vraiment s'y attendre. Et si le brun pensait qu'elle se laisserait marcher dessus sans réagir, comme elle a pu le faire il y a maintenant cinq ans, il s'est lourdement trompé.

« Arrête de l'insulter, tu le connais même pas. Il vaut tellement mieux que toi ! » qu'elle lui crache au visage comme provocation. Sauf qu'elle n'est pas sûre elle-même de ces mots. Après tout, leur histoire est encore toute fraîche. Et pourtant, Raphaël la fait se sentir comme si elle était unique. Une pierre rare et précieuse qu'il faut protéger. Chose qu'Ariel n'a jamais fait. « Alors pourquoi t'es revenu hein ? Si c'est pour que je sois morte à tes yeux ? Pourquoi t'es là putain Ariel ? Tu pouvais pas me foutre la paix au lieu de venir me tourmenter ?  Ça t'amuse c'est ça ? Maintenant que je touche le bonheur du bout des doigts, il faut que tu viennes tout détruire ? » qu'elle demande avec de grands gestes, enchaînant les questions sans vraiment attendre de réponses. Sans être vraiment certaine de les vouloir. Parce qu'elle sait que ça fera mal. Avec Ariel ça fait toujours mal...

Calypso s'éloigne de l'homme parce qu'elle redoute le pire. Et au même moment, ce dernier frappe rageusement dans le mur, la faisant sursauter. Elle devrait avoir l'habitude pourtant, de ces excès de rage. Mais non, ils lui font toujours peur. Quant à la suite... elle ne s'attendait pas à ce qu'Ariel avoue l'avoir aimé. Hébétée par une telle révélation, Calypso l'observe les yeux ronds, sans réagir. Au final, elle ne sait pas si elle doit croire ce qu'il dit ou bien si c'est encore un subterfuge de sa part pour la faire tomber dans ses filets, lui, le maniaque du contrôle. Et après une longue minute interminable, et comme toute réponse, la belle blonde avoue finalement qu'elle aurait voulu le voir changer pour elle, chose qu'il n'a jamais fait. Alors que elle.. bon dieu, elle a tout fait pour lui plaire, changeant sa façon d'être, sa manière de s'habiller également. Allant presque jusqu'à changer sa manière de penser. Mais encore une fois, ça n'a pas suffit. Et Ariel l'a juste abandonnée sans se retourner. Ce dernier reprend la parole. Avoue le pourquoi il est parti sans la prévenir. Pour changer. Et ça fait doucement rire Calypso cette révélation, parce qu'elle n'en croit pas un mot. Comment le pourrait-elle ? Les mots d'Ariel sont encore une fois incohérents. Comment aurait-il pu réussir à changer en étant loin d'elle ? Calypso ne sait plus où donner de la tête. « Tu racontes n'importe quoi » qu'elle lui lance, alors qu'elle commence à faire les cents pas en se prenant la tête entre les mains. C'est qu'il commence à réussir son coup le fourbe. S'insinuer doucement, comme le serpent vil qu'il est. Lui mettre le doute comme il l'a toujours fait. Et finalement, il va encore plus loin, menaçant Raphaël. Menaçant de lui ôter la vie. Et tout ça pourquoi ? Pour sa putain de fierté maladive. Calypso s'arrête net en entendant ses mots. Faisant volte face, elle se rapproche de lui, et plante ses yeux dans les siens, affirmant que s'il faisait une chose pareille, elle se donnerait la mort. Et qu'il ose venir l'en empêcher. 

«  Qu'est ce que ça peut bien te faire ? J'croyais que j'étais morte à tes yeux de toute façon ? » qu'elle lance d'une voix froide alors qu'elle ne détourne pas les yeux un seul instant, ne bat pas une seule fois des paupières. Provocante comme jamais Ariel ne l'a vue auparavant. Elle joue avec le feu, elle le sait pertinemment. Son cœur qui bat à tout rompre, à telle point qu'elle le sent jusque dans ses tympans, la trahit. Elle sait qu'elle va loin, et qu'Ariel est imprévisible. Beaucoup trop. Jusqu'où serait-il prêt à aller d'ailleurs ? Elle n'en sait rien, et elle n'est pas sure de vouloir le découvrir.... Mais encore une fois, le brun la prend de court, venant l'enlacer. Calypso aurait dû le repousser, ne pas se laisser faire. Mais elle ne peut empêcher ses bras de se refermer autour de lui. Ils restent ainsi quelques instants. Tout au plus quelques secondes. Parce que déjà, la conscience de la belle refait surface. Alors, pour mettre un terme à ça, elle avoue finalement la triste vérité alors qu'elle le repousse de ses maigres forces : elle aurait préféré ne jamais le rencontrer. Ne jamais tomber amoureuse de ce démon. Le problème, c'est qu'elle le hait autant qu'elle l'aime. Et malgré les années écoulées, malgré le poison qu'il déverse, il arrive encore lui faire battre le cœur d'amour... Présentement, Calypso voudrait juste disparaître. Fixant Ariel, elle est presque à bout de souffle de ce trop plein d'émotions et de révélations. Elle le regarde. Elle hésite. Et c'est d'un pas rapide qu'elle s'approche de lui, voyant le jeune homme esquisser une mimique comme s'il s'attendait à prendre une gifle. Et c'est ce qu'elle aurait dû faire. Lui mettre une claque. Oh oui, il le mériterait grandement. Mais c'est un tout autre geste qu'esquisse la belle blonde.

Ses lèvres se plaquent furieusement sur celles d'Ariel qui esquisse un bref mouvement de recul. Mais Calypso n'y prête pas attention. Fermant les yeux, par ce baiser elle tente de lui faire comprendre ce qu'il fait naître en elle. Ce mélange d'émotions contradictoires qui la rendent complètement folle. Ariel lui rend le baiser, l'approchant encore plus de lui. Et finalement, à bout de souffle, il met un terme à cet échange, venant saisir les cheveux de la jolie blonde pour l'obliger à pencher la tête. Surprise, la jeune femme retient sa respiration et pourtant, elle ne se défait pas de cette poigne presque douloureuse, plantant ses yeux dans ceux d'Ariel. L'échange dure quelques secondes à peine, que déjà le brun fond à son tour sur les lèvres de Calypso. Baiser vif, pressé, pas du tout sensuel et pourtant, la jeune femme a le palpitant qui s'emballe comme jamais. Leurs langues se cherchent et finissent par se trouver alors qu'Ariel la soulève sans aucun effort. Poids plume, Calypso le laisse agir. Elle sait pourtant qu'elle ne devrait pas, qu'il est le diable en personne et qu'elle le regrettera amèrement, comme à chaque fois. Mais la raison laisse place à l'irrationnel alors que ses maigres jambes s'enroulent autour de lui. Les mains baladeuses de l'homme passent sous sa dentelle et le contact de ses doigts sur sa peau lui arrache des frissons. Elle voudrait pouvoir faire de même. Glisser ses doigts sous ses vêtements. Ré-apprivoiser ce corps qui lui a tellement manqué. Mais elle ne sait pas comment il réagirait. Alors, à la place, la jeune femme lui agrippe les cheveux, collant encore plus son corps contre le sien, si tant est que cela soit possible. Leur baiser se fait pressant, désespéré. Elle a tellement envie de lui présentement que c'en deviendrait presque douloureux au niveau de son bas ventre. Elle en perdrait, à peu de choses près, la tête. Il pourrait bien la prendre ici et maintenant, se faire surprendre par les autres personnes dans le bar, que ça ne la dérangerait pas. Plus rien ne compte. Plus rien n'existe. Ni même personne. Seulement lui et elle. Elle et lui. Et quand, dans un souffle, il lui demande quel sort elle lui a jeté, la jeune femme esquisse un faible sourire, moitié content, moitié triste... Et pour toute réponse, avide de ses baisers, Calypso vient attraper la lèvre inférieure du brun entre ses dents pour la tirer doucement.


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