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 And you got me like "What you want from me ?" ♢ Kamryn & Andréas

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MessageSujet ☆ And you got me like "What you want from me ?" ♢ Kamryn & Andréas   
le sujet à été posté Dim 26 Fév - 19:00

Kamryn
&
Andréas
And you got me like : "What you want from me ?" ♢ Baby you got me like oh, and baby I'm fist fighting with fire just to get close to you. Can we burn something babe ?
Année 2015 13H51, Hopitâl St Bartolomew.



Inspire. Le goût de la cigarette envahie rapidement ta bouche, traversant ta trachée pour se loger dans tes poumons. Bordel, expire, expire. Une toux violente l'extrait, te faisant légèrement pleurer tellement celle-ci était douloureuse. À quel point étais-tu devenu pathétique pour recommencer à fumer cette saloperie que tu avais arrêtée il y a bien longtemps ? Rapidement tu jettes le tube de nicotine au sol, l'écrasant avec une rage que tu dissimules à peine. C'était une très mauvaise idée d'avoir racheté un paquet de cigarettes qui au fond, à bien faillit te tuer à coup d'étouffement. T'es faible mon gars, je le répète souvent mais je ne m'en lasse pas.

Ce n'est pas par hasard que cette idée t'était venue à l'esprit, ça avait commencé à te titiller depuis quelque jour. Exactement depuis que ta secrétaire t'avait annoncé qu'un rendez-vous au nom du certaine jeune femme avait été pris. Tu as longuement hésité avant d'accepter celui-ci. Kamryn Kennedy. Le nom d'un souvenir qui jadis était ta torture, que tu pensais que celui-ci n'allait plus jamais revivre. Mais même encore des années plus tard elle te hantait encore, était-ce de famille ? Les sœurs avaient-elles un don pour mettre ta vie en pagaille ? C'est assez ironique babe sachant que tu n'es pas le mieux placer pour parler. Mais, ça tu ne le sais pas encore. La vérité qui semble être qu'à une infime portée de toi et à la fois si loin.

Finalement, tu avais accepté, refoulant ton trac et pour une fois dans ta vie tu étais prêt à affronter les choses. Ton plan était simple tu prendrais le rôle du gentil docteur professionnel, pas celui de l'italien un peu trop foufou de l'époque où elle t'as connue. Et bordel ça t'avait angoissé à un point pas possible, te poussant à vouloir recommencer la clope espérant calmer ce qui te dévorer. Un nouvel échec mais, de toute manière il était bien trop tard pour reculer.

14H25.


L'heure du rendez-vous approchait, lentement mais sûrement. Tel la mort qui planait sur vous et qui allait s'abattre au moment où vous l'attendez le moins. Respire, inspire. Tu hochais la tête face au questionnement de ton patient, essayant de rester bien concentrer dans ce rendez-vous. Mais ta tête, ton cœur, tes souvenirs, sont omniprésents. Les questions défilaient dans ta tête douloureuse à cause de celles-ci, tu te forces à garder ce lien avec la réalité. Fin de consultation, ton patient te sert la main te remerciant alors que la culpabilité t'envahit. Le regret de ne pas avoir était assez à l'écoute sûrement.

Retirant tes lunettes quelques instants, tu arranges ta dégaine alors que tu entends ta secrétaire annonçait ton prochain patient. Ou plutôt la prochaine. Remettant correctement ta cravate et ta blouse blanche avant de te lever prenant place devant le bureau, ton regard reste quelques instants interdits devant la porte. La boule au ventre, tu commences à avoir des sueurs. Trois petits coups sonnent enfin d'une manière ta descente aux enfers. Kamryn.

Quand ton regard s'est verrouillé dans ses yeux d'un bleu saphir à en faire pâlir les bijoutiers, tu as su que ton plan allait échouer. Un nœud à l'estomac encore plus présent et une soudaine euphorie t'a emporté. Revivant le crush de ton passé, préférant te réfugier dans le déni. Tu as bien un self-contrôle légendaire, ton coeur te criais de la serrer dans tes bras mais, ta raison agit à sa place. Faisant signe à la jeune femme de prendre place dans le divan en cuir face à ton bureau de chêne, où lentement tu t'installes derrière celui-ci. Sortant méthodiquement sur le côté le dossier de la jeune Kennedy ainsi qu'un bloc note et un crayon.


« - Je me présente, je suis le docteur Andréas Visconti. Il n'est pas sûr que je sois le psychothérapeute qui vous suivra à l'avenir, nous verrons dans cette entrevue si vous avez réellement besoin de moi. T'exclames-tu d'un ton un peu trop doux pour être professionnel avant de reprendre, remettant tes lunettes que tu avais retirées plus tôt. Vous pouvez partir à tous moment, je ne vous force en rien. »


Vous en êtes réduit à ça ? Prétendre être des inconnus, fuyant les regards et ravalant l'amertume. L'atmosphère était pesante, glaciale, tu redoutais ses retrouvailles et encore plus maintenant qu'elle était là. Notant nonchalamment son identité sur ton bloc note, tu lèves enfin les yeux vers elle. Détaillant son apparence, tes yeux restent un instant braqué sur l'alliance qu'elle porte, ton cœur se serre. Inspire, expire. Elle n'avait pas changé, peut-être était-elle devenue plus belle ? Était-elle au moins réelle ? Oui c'est bien elle mon Andréas, elle est bien là face à toi. La muse d'antan prend finalement forme mon petit. Elle est..


Ton inferno.
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Dernière édition par Andréas M. Visconti le Jeu 2 Mar - 10:45, édité 1 fois
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MessageSujet ☆ Re: And you got me like "What you want from me ?" ♢ Kamryn & Andréas   
le sujet à été posté Dim 26 Fév - 22:27


"What do you want from me ?"
Je ne comprends vraiment pas ce qui est passé par la tête de ma sœur quand elle a décroché ce téléphone pour me prendre ce rendez-vous. Elle a téléphoné au premier secrétariat qu’elle a trouvé au hasard dans l’annuaire, sans même connaitre le nom de ce psychothérapeute chez qui elle m’envoie. Mon fiancé vient de mourir, je trouve complètement normal de ne pas avoir spécialement  envie de parler de lui et de ce que je ressens. Je vais mal je le sais et je pleure beaucoup mais j’avance quand même, je ne parle à personne mais je continue à aller au travail quand même, j’arrive à rire avec mes nièces quand même et je trouve ça assez bien. Je n’ai pas plus envie que ça de parler d’Asher ou même de parler tout court. Je me suis murée dans un certain silence et je parle très peu et je ne parle que quand c’est vraiment nécessaire parce que les gens ne comprennent pas pourquoi je n’ai pas envie de parler. Nat ne cesse de me répéter que je dois m’en remettre et que pour ça j’ai besoin d’aide. Mais j’ai encore moins envie d’en parler avec un inconnu que j’ai envie d’en parler avec elle, ma propre sœur.
J’avais rendez-vous à 14h45, j’en avais vraiment pas envie mais si ma sœur pouvait me lâcher la grappe après cet unique rendez-vous je pouvais bien y aller sans pour autant dire ce que je ne veux pas dire à cet homme. J’étais arrivé à 14h35 dans la salle d’attente, quelque peu énervé par le fait d’avoir été déposé de force ici par Natasha. Je lui en veux de me forcer à faire ça alors qu’elle sait très bien que c’est quelque chose que je ne cautionne pas.  Quand le patient précédent quitta le bureau du médecin qu’avait une certaine boule en travers de la gorge et pourtant je savais que c’était moi qui avais le contrôle de ce rendez-vous c’était moi qui décidais de ce que je voulais qui soit dit ou non. Quand la secrétaire m’annonce que je peux y aller je me lève d’une manière peu assurée, quelque peu maladroitement et je me rends vers la porte. Je respire un grand coup avant de frapper, trois petits coups avant d’entrer, comme la secrétaire m’avait indiqué.
Quand je tombe en face de ce docteur j’ai cru halluciner. Je l’avais bien reconnu moi, cet homme que j’ai tant fui de peur de tomber sur son meilleur ami. Il me regarde, me fait signe de m’asseoir sur le divan. Je fronce les sourcils et l’écoute me prononcer son speech de docteur comme si j’étais une pure inconnue. « Je me présente, je suis le docteur Andréas Visconti. Il n'est pas sûr que je sois le psychothérapeute qui vous suivra à l'avenir, nous verrons dans cette entrevue si vous avez réellement besoin de moi. T'exclames-tu d'un ton un peu trop doux pour être professionnel avant de reprendre, remettant tes lunettes que tu avais retirées plus tôt. Vous pouvez partir à tous moment, je ne vous force en rien. » « Tu m’as vraiment pas reconnu ou tu le fais exprès ? Je ne pense pas avoir tant changé ?! » J’avais bien essayé de rester calme mais j’avoue avoir été quelque peu agacée par son comportement. Je n’ai pas changé même après tant d’années. Je pense que la dernière fois qu’on s’est vue je devais avoir 20 ans peut-être, c’est à cet âge-là que j’ai commencé à fuir le plus possible, à l’éviter lui et Derek qui m’avait fait du mal. J’étais une ado je ne faisais pas le poids et j’avais peur de croiser Andréas et voir Derek débarquer pour me faire du mal. Aujourd’hui dans ce bureau, environ 3 ans plus tard, je n’ai pas peur de m’imposer. Je n’ai pas envie de me taire à ce moment-là.

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MessageSujet ☆ Re: And you got me like "What you want from me ?" ♢ Kamryn & Andréas   
le sujet à été posté Lun 27 Fév - 0:30

Kamryn
&
Andréas
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Gribouillant quelques banalités sur le bloc de papier, tu jettes un coup d'oeil discret à son dossier que tu as acquis tout à l'heure par le biais de ta secrète. N'ayant pas pu en prendre connaissance avant, tu le feuilles quelques instants, gardant néanmoins l'attention sur elle. Elle n'a pas d'antécédent psychologique, pas de problème mentaux à proprement parler. Il n'y a qu'une unique phrase écrite. En deuil suite à la mort de son fiancé. Muré dans un silence.

Une nouvelle fois, ton attention est attirée par la bague qu'elle porte toi qui ressentait de la jalousie il y a quelques minutes. A présent la compassion l'avait remplacé, tu ne dis rien, retournant sagement à ton travail. Ou plutôt à la personne face à toi, tu ne pouvais pas mentionner ce que tu savais. Ce n'était pas à toi d'aborder les choses, surtout ce genre de choses, car après tout. Tu ne contrôlais rien en apparence entre ses murs, pourtant la manipulation était bien subtile si bien que secrètement en réalité, ce sont les gens comme toi qui ont le contrôle. Bande de salops.

« - Tu m’as vraiment pas reconnu ou tu le fais exprès ? Je ne pense pas avoir tant changé ?! »

Tu relèves directement la tête, ton visage abordant la surprise par lequel tu étais pris de court. Tu l'avais bien reconnue, au fond tu aurais espéré le contraire, ne pas la reconnaître, ne pas ressentir cela une nouvelle fois. Mais la vie était une chienne et tu le savais que trop bien. Des souvenirs te reviennent notamment celle où vous avez partagé une danse au mariage de ton meilleur ami, c'était à la fois si près et tellement loin. Tu pouvais encore apercevoir ses traits joyeux alors qu'en la faisant tournoyer en lui racontant les conneries que tu avais bien pu faire avec le nouveau marié.

Un soupire. Tu lui lances un regard blasé, à peine la danseuse mettait les pieds dans ton bureau qu'elle  laisser déjà la colère l'envahir. C'est marrant parce que dans ta tête la colère qu'elle ressentait était diriger vers ton identité et non pas le supposé fait que tu l'avais oublié. Fait gaffe babe, tu vas peut-être t'en prendre une avant la fin du renvez-vous. J'adore cette fille, Andréas.

Puis pouf. Disparut. Comme un mauvais rêve.

« - Je me souviens qu'il y a quelques années lorsqu'on était à l'université, c'était moi l'inconnu pour toi. Répond-tu le ton beaucoup plus dur que précédemment mais, qui se radoucie lorsque tu reprends la parole, tu n'as pas changée. Tu es toujours la même petite blonde que dans mes souvenirs. Tu marques une pause quelques instants ton regard nostalgique se couvrant d'un voile de tristesse, Pourtant, nous n'avons plus les mêmes rapports. »

Un reproche masqué, tu avais encore ce goût amer dans la bouche lorsque du jour au lendemain elle t'a fuit. Tu lui as couru après, c'était bien la seule qui aurait pu te faire courir des kilomètres afin d'espérer qu'un seul sourire d'elle. Un jour lassé, tu as abandonné, ta fierté te rappelant que celle-ci étais trop présente pour mendier son amour. Et pourtant tu n'as jamais compris la peur qu'il avait dans ses yeux, qui te faisait hardiment mal au coeur lorsque vos regards se croiser. Qu'avais-tu fais pour mériter ça ? Est-ce qu'elle s'était rendu compte de l'être pathétique tu étais ? Toute façon elle mérite mieux mon gars. Au fond tu connais déjà la réponse, il suffisait de poser un nom sur tous ça. Derek. A l'époque tu n'imaginais pas que tout ceci aller à ce point dégénéré, jamais tu ne pensais qu'un tsunami aller s'abattre ainsi sans prévenir, rompant alors les liens qui existaient entre vous.

« - De toute manière aujourd'hui tu es ma patiente, je ne peux pas laisser ma vie privée et ma vie professionnelle se mélanger. Déclares-tu passant ta main dans tes cheveux, Comment-vas-tu ? »


Tu l'as questionne t'appuyant contre le dossier de ton fauteuil, c'était perturbant de la voir face à toi. Ici comme si votre passé n'existait plus et en même temps ne cessait de courir après vous. Demander ce qu'il l'amenait ici, était trop brutal, dans 80% des cas les patients venant à ta rencontre se braquer face à ce genre de question. Et tu les comprenais, la première fois que tu as été voir l'un de tes collègues et qu'elle t'a posée cette question, tu t'es braqué à ton tour. En soi tu pouvais admettre qu'il était difficile d'arriver chez un inconnu, devoir livrer sa vie sur un plateau d'argent, se mettre nu face à cette personne au regard aiguisés qui semblait lire en vous comme dans un livre ouvert. Toi aussi ça te perturbait, c'est plus facile d'être le docteur que le patient n'est-ce pas mon vieux ? J'sais que c'est parce que tu as quelque chose a cacher, que derrière ta belle gueule se cache un gars aussi timbré que ses patients.

J'suis ton seul véritable docteur babe. Ne t'inquiète pas.
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Dernière édition par Andréas M. Visconti le Jeu 2 Mar - 10:45, édité 1 fois
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MessageSujet ☆ Re: And you got me like "What you want from me ?" ♢ Kamryn & Andréas   
le sujet à été posté Lun 27 Fév - 10:25


"What do you want from me ?"
En arrivant dans ce bureau j’avais beaucoup d’a priori, je me disais que de toute façon je ne parlerais pas à cet homme de mon fiancé, de la vie qui venait de m’échapper et du fait que je me retrouvais plus que jamais complètement seule. Mais quand j’ai vu que le médecin chez qui Natasha m’avait envoyé totalement par hasard était Andréas, le meilleur ami de Derek, l’homme qui m’avait fait physiquement du mal alors que je ne voulais que protéger ma grande sœur. Je me sentais tellement impuissante face à Derek, ce beau-frère violent envers sa femme et envers moi. J’aurais pu être plutôt rassuré que ce psy ne me soit pas complètement inconnu mais la façon dont il s’est présenté à moi a fait monter une sorte de colère. Il faisait comme s’il ne me connaissait pas comme si j’étais une inconnue pour lui et ça m’avait quelque peu blessé je dois dire. J’avais répondu de façon un peu virulente, ne criant pas non plus  sur lui. Je lui ai juste demandé s’il ne m’avait pas reconnu, indiquant bien que je n’avais pas tant changé que ça avec le temps. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me fasse à son tour des reproches. Il avait enfin relevé la tête vers moi, pour enfin me regarder avant de me lancer « Je me souviens qu'il y a quelques années lorsqu'on était à l'université, c'était moi l'inconnu pour toi. Tu n'as pas changée. Tu es toujours la même petite blonde que dans mes souvenirs. Pourtant, nous n'avons plus les mêmes rapports. » comme si je n’étais personne puis il s’est calmé, ce qui a presque eu le don de me faire redescendre d’un étage. « Je suis désolé de t’avoir évité comme ça mais j’avais peur, peur de tomber sur Derek pour qu’il me refasse du mal. » Je sais qu’il n’a jamais cru ma sœur quand elle lui disait que Derek était un homme violent et je sais qu’il ne me croira pas non plus et pourtant je ne lui disais que la vérité en lui disant que si je l’avais autant évité c’était pour ne jamais tomber sur Derek, le meilleur ami avec qui il était tout le temps.
Le comportement d’Andréas changea en une fraction de seconde, il était là assis face à moi à me lancer : « De toute manière aujourd'hui tu es ma patiente, je ne peux pas laisser ma vie privée et ma vie professionnelle se mélanger. Comment-vas-tu ? » Je fus un moment immobile, assise en tailleur sur ce divan à ne pas comprendre. Je sais que je suis là pour parler d’Asher mais j’en ai aucune envie et si j’ai des problèmes je suis persuadé que Derek n’y est pas pour rien non plus alors oui il faudra bien qu’on parle de sa vie à lui si on voulait parler de la mienne de toute façon. « Tu crois que je vais bien peut-être ? On me force à venir ici alors que je n’ai aucune envie de parler de ma vie. » Je suis sûr qu’il a l’habitude des gens comme quoi qu’ont envois ici et qui n’ont pas la moindre envie de parler de ce qui en va pas. Je ne suis pas le genre de fille à s’apitoyer sur son sort, je préfère tout garder pour moi et que personne ne m’embête. Je ne laisse personne entrer dans cette bulle qui est la mienne.

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Dernière édition par Kamryn E. Kennedy le Mar 28 Fév - 9:58, édité 1 fois
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MessageSujet ☆ Re: And you got me like "What you want from me ?" ♢ Kamryn & Andréas   
le sujet à été posté Mar 28 Fév - 4:28

Kamryn
&
Andréas
And you got me like : "What you want from me ?" ♢ Baby you got me like oh, and baby I'm fist fighting with fire just to get close to you. Can we burn something babe ?
Peut-être qu'avoir lu son dossier était une bien mauvaise idée, peut-être qu'être resté dans l'ignorance aurait été préférable pour toi. Puisque maintenant que tu savais le peu de contenu qu'il possédait, te torturais. À aucun moment, tu pensais que la prochaine fois que tu verrais ton crush de jeunesse serait dans ton bureau, endeuillé suite à la perte de son fiancé. Fiancé dont tu n'as jamais entendu parler d'ailleurs, même lorsque vos rapports étaient encore corrects, tu ignorais quoi que ce soit sur sa vie sentimentale. Leurs rencontres avaient dû se passer après que vos contacts soient coupés, il n'y avait pas d'autre explication puisque si ça avait était pendant cette période tu aurais tenu ce garnement loin d'elle. Mon gars, tu délires, tu recommences. Ça sert à rien de jalouser un mort.

Attentif à sa gestuelle qui pourrait au moins te donner un indice sur ses émotions, ceux-ci te laissaient perplexe. Elle était toujours la même intrépide indéchiffrable. Celle dont tu n'avais jamais réussi à bien cerner, la seule qui te résistait et ça même du haut de ses quinze ans. C'était.. Agaçant et à la fois terriblement intriguant. Si bien qu'au final tu ne savais pas réellement comment elle pouvait prendre vos retrouvailles.

Ton reproche et ton calme avaient apparemment suffi pour calmer la jeune femme, ou bien était-ce une apparence et elle allait finir par te sauter à la gorge pour te dévorer avec ses crocs aiguisés. Cette petite pensée eue le don de faire apparaître un sourire amusé, qui disparut tout aussi rapidement craignant que celle-ci l'interprète mal.

« Je suis désolé de t’avoir évité comme ça mais j’avais peur, peur de tomber sur Derek pour qu’il me refasse du mal. »

Nouveau silence. Tu cherches plus que jamais à décrypter son attitude, cherchant un indice qui évoquerait le mensonge au contraire de ses yeux qui eux étaient remplis de sincérité. La fameuse boule d'angoisse qui avait disparu lors de son arrivée revient brutalement. Venant compressé le creux de ton estomac et remontant lentement jusqu'à ta gorge. Ses paroles te replongent dans un souvenir que tu ne connais que trop bien, un que ton meilleur ami et toi-même cherchiez à oublier.

« - Tu avais peur de Derek ? Comment ça qu'il te refasse du mal ? Questionnes tu les sourcils froncés inquiet, il y avait bien des moments où j'étais seul. Je me serais bien excuser en temps normal pourtant, j'ai cherchais à avoir des explications. Mais, c'était comme si j'avais le choléra. »

Et malgré ton envie de séparer tes différentes vies, tu te plonges la tête la première dans la brèche que la blonde a ouverte. Laissant de côté un instant l'homme professionnel que tu devrais être, tu laisses le jeune homme que tu étais à l'époque resurgir pour revivre ce souffle d'antan. Les mêmes images passent devant tes yeux, la même tristesse que tu revois sur le visage de Natasha, la même colère sur celui de Derek et la même peur pour Kamryn. Ayant l'expérience que tu as à présent ainsi que la nouvelle version de la plus jeune, tu pouvais comprendre à présent la signification de ses visages. Et d'une manière pourquoi elle avait agi tel un animal sauvage qui mordait lorsqu'on l'approchait trop. Tu pouvais voir en travers les faux-semblants et apercevoir au fond du tunnel une lumière de vérité.

Cependant, il y avait des choses qu'il ne fallait pas dire, celles dont on n'acceptait pas l'existence pour d'une raison où une autre et cette vérité faisaient partie de la deuxième catégorie pour toi. Tu te braques, tu souffles, tu gigotes mal à l'aise sur ton siège. Accepter de croire en ses paroles voudrait dire tout remettre en jeu, les dires de Derek, ceux de ton ancienne amie et devoir assumer ce que tu as fait. Les éventuelles erreurs que tu as commises.

« Tu crois que je vais bien peut-être ? On me force à venir ici alors que je n’ai aucune envie de parler de ma vie. »

Cette phrase suffit pour te ramener brutalement à la réalité, chassant les démons intérieurs qui te torturaient. Manquant par ailleurs la fraction de seconde où elle était restée immobile avant de répondre. Tu renifles discrètement, tu te doutais bien qu'elle n'aller pas tout te dire directement, qu'elle serait un peu agressive dans ses propos. Chaque personne avait une manière différente de gérer son deuil et la douleur que ça procurait, c'est bien pour ça que tu ne pouvais pas lui en vouloir. Probablement était-elle encore au stade du déni.

« - Pourquoi est-ce qu'on t'as forcés à venir dans ce cas ? Si on t'a envoyé voir un psychothérapeute c'est qu'on a estimé que tu en avais besoin. Mais tu sais tu es la seule à savoir ce que tu as réellement besoin. Déclares-tu tendrement quittant le dossier de ta chaise pour te pencher vers elle, tu n'es pas obligé de parler de ta vie. Entre ses murs, tu peux parler de ce que tu désires. Je t'écouterai tout de même. »

À cet instant précis tu aurais bien besoin d'un café, tu jettes un regard furtif à la tasse que tu avais abandonné plus tôt sur le meuble derrière la blonde. Rapidement tu te lèves pour aller chercher celle-ci où son contenu à présent froid te tire une petite grimace lorsqu'il coule de ta gorge. Retournant à ta place initiale tu passes une deuxième fois à côté de Kamryn, son parfum t'envahis un bref instant, picotant tes narines délicieusement et mettant ton esprit en vrac.

Ce parfum..

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Dernière édition par Andréas M. Visconti le Jeu 2 Mar - 10:44, édité 1 fois
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MessageSujet ☆ Re: And you got me like "What you want from me ?" ♢ Kamryn & Andréas   
le sujet à été posté Mar 28 Fév - 10:42

"What do you want from me ?"
Face à lui je me sens tellement partagée. Je sais que dans ce bureau je n’ai pas à le fuir comme je l’ai longtemps fait mais il y a quelques années j’admirais plutôt Andréas pour ce qu’il accomplissait dans sa vie, il avait l’air de savoir ce qu’il faisait, comme ma sœur et Derek. Quand je l’ai rencontré j’avais 15 ans, à cet âge-là a part admirer les grands, on ne se rend pas forcément compte de grand chose. Il faut dire que j’étais tellement proche de ma sœur que je passais du temps avec Natasha, Andréas et Derek qui avait tous trois ans de plus que moi. Donc quand j’ai rencontré Andréas il avait 18 ans et à cet âge-la il me paraissait tellement grand par rapport à moi. C’est dingue de dire ça, mais j’étais tellement jeune par rapport à eux, à ce moment-là, trois ans c’était énorme. Pourtant aujourd’hui ses trois ans on ne les voit plus tant que ça. Je vais bientôt avoir 24 ans et lui doit en avoir quoi 27 ? Avec toutes les épreuves que j’ai surmontées j’ai eu le temps de murir et de grandir et je pense que c’est ce qui a combler ce gouffre de trois ans pourtant toujours présent.
J’aurais dû me douter qu’Andréas m’enverrait cette réflexion dans la figure, le fait que je l’ai fui pendant tellement longtemps. Il n’avait jamais cru ma grande sœur qui lui avait parlé des accès de violence de son mari alors pourquoi il me croirait moi ? Pourtant je lui avais dit que si je ne voulais pas le voir et que je le fuyais comme ça c’était parce que j’avais peur de tomber sur son meilleur ami pour qu’il me refasse à nouveau du mal. Dé lors qu’il m’avait insulté et mis dehors si violemment que j’en ai des cicatrices, j’ai fui lâchement du haut de mon jeune âge. « Tu avais peur de Derek ? Comment ça qu'il te refasse du mal ? Je me serais bien excusé en temps normal pourtant, j'ai cherché à avoir des explications. Mais, c'était comme si j'avais le choléra. » « Excuse moi mais est-ce que ça vaut la peine de t’expliquer alors que tu n’as jamais cru Natasha ? » J’étais là pour parler de mes démons non ? De ce qui me rongeait la vie ? Et bien cette histoire avec Derek en faisait partie et même sil ne me croirait pas j’avais besoin de le dire. « Derek était violent avec elle, un jour j’ai voulu m’interposer et il m’a pris violemment par mes vêtements, m’a insulté et m’a jeté sur le bitume dans la rue. » dis-je en me tenant instinctivement le bras droit, cet avant-bras couvert de petite cicatrice lié à cette rencontre entre moi et le bitume ce jour-là. Je me doutais qu’il ne me croirait pas comme il n’a pas cru Natasha qui a cherchait à lui expliquer que Derek avait été violent avec elle et qu’elle ne l’avait jamais trompé. Mais bien entendu en bon toutou qui se respecte il a cru ce salop de Derek.
Malgré tout, Andréas se voulait professionnel et je ne sais pas si c’est un bien ou un mal pour moi. Je ne suis pas fan du côté conventionnel de sa profession mais ses mots se voulaient poser et rassurants. Je pense que c’est quelque chose qui s’apprend dans l’école qui l’a préparé à devenir psychothérapeute. Je lui avais fait part du fait que je n’allais pas forcément bien parce que j’étais là contre mon gré et que je n’avais aucune envie de parler de ma vie et tout ça sur un ton pas des plus calme. « Pourquoi est-ce qu'ont t'as forcé à venir dans ce cas ? Si on t'a envoyé voir un psychothérapeute c'est qu'on a estimé que tu en avais besoin. Mais tu sais tu es la seule à savoir ce que tu as réellement besoin. Tu n'es pas obligé de parler de ta vie. Entre ses murs, tu peux parler de ce que tu désires. Je t'écouterai tout de même. » Comment est-ce qu’il fait ça ? Comment est-ce qu’il fait pour être si calme et posé face à ma colère ? Je le regardais presque perturbée par tant de calme. « C’est Natasha qui m’a pris ce rendez-vous et qui m’a amené ici alors que j’avais catégoriquement refusé. Mon fiancé est mort il y a deux mois et elle s’inquiète parce que je n’en parle à personne mais je n’ai aucune envie de parler de lui à qui que ce soit. » Sans m’en rendre forcément compte j’avais ramené mes doigts sur cette bague de fiançailles qui ne m’a toujours pas quitté, elle se trouve toujours au doigt où Asher me l’avait passé le 14 aout 2014. Les larmes m’étaient tout de même quelque peu montées, juste dans le but de me faire briller les yeux, rien de plus. « Je vais bien » avais-je ajouté d’un ton peu sur de moi et d’une voix basse. Malgré tout j’en étais convaincu, j’allais bien.

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MessageSujet ☆ Re: And you got me like "What you want from me ?" ♢ Kamryn & Andréas   
le sujet à été posté Jeu 2 Mar - 10:43

Kamryn
&
Andréas
And you got me like : "What you want from me ?" ♢ Baby you got me like oh, and baby I'm fist fighting with fire just to get close to you. Can we burn something babe ?
Ce parfum, tu aurais pu le reconnaître entres mille tant il était gravé au fer rouge dans ta mémoire et même s'il était porté par d'autres femmes il n'était jamais celui qui te renverser tes sens comme celui-ci. Il était ton ambroisie, ta substance divine qui signerait probablement ta fin un jour où l'autre. Tout comme cette femme qui était la seule et jusqu'à ce jour l'unique qui avait su conquérir la chose que tu idéalisais tant sans s'en rendre compte. Au fond peut-être que cette situation te plaisait.

Courageusement ou bien un brin suicidaire, tu finis le café froid qui te fait grimacer encore une fois. Reposant la tasse sur le côté du bureau, tu écris rapidement quelques nouvelles notes au sujet de votre conversation. Notamment sur ses réactions, des tiennes et de vos quelques mots échangés. Plus tard, tu analyseras tout ceci au calme.

« Excuse moi mais est-ce que ça vaut la peine de t’expliquer alors que tu n’as jamais cru Natasha ? »

Touché. Pourquoi tu pourrais croire plus les paroles de la jeune femme plutôt de celle de sa soeur qui était la principal concernée ? Éventuellement parce qu'il n'avait rien qui pourrait discréditer la blonde, pas d'histoire de coucherie ni de lien avec l'accusé mise à part le lien de belle soeur. Quel intérêt aurait-elle à mentir ? À crédibiliser l'histoire de celle qui partageait le même sang qu'elle ? Tu hoches les épaules, elle n'avait pas tort mais pas totalement raison non plus.

« Derek était violent avec elle, un jour j’ai voulu m’interposer et il m’a pris violemment par mes vêtements, m’a insulté et m’a jeté sur le bitume dans la rue. »

Pendant quelques secondes tu imaginais la scène dans ta tête, ton sang ne fit qu'un tour. Tu pouvais sentir ton coeur taper si fort dans ta poitrine que tu craignais qu'il jaillit de ton torse. Tu serres les dents, ta mâchoire se contracte et la culpabiliser revient avec ses bagages. Les doutes et l'amertume. Tu préfères rester silencieux, te murer dans ton déni et bien plus simple. Parce que demain lorsque tu croiseras Derek, que tes doutes auront pris le dessus et que l'envie de savoir la vérité sera peut-être destructible.

« C’est Natasha qui m’a pris ce rendez-vous et qui m’a amené ici alors que j’avais catégoriquement refusé. Mon fiancé est mort il y a deux mois et elle s’inquiète parce que je n’en parle à personne mais je n’ai aucune envie de parler de lui à qui que ce soit. »

Natasha. Parfois dans tes rêves tu voyais encore sa frimousse larmoyante qui te hantait depuis le jour où tu l'avais brusquement repoussé. Refusant d'entendre un mot de son histoire, peut-être qu'au fond tu savais que si tu entendais ce qu'elle avait à te dire tu ne pourrais pas respecter la promesse de ton meilleur ami. C'était maladroit de ta part, tu avais le cul entre deux chaises et tu n'avais pas choisi la meilleure. Mais à présent il était bien trop tard pour faire marche arrière.

« Je vais bien »

Un silence. Tu hoches la tête, elle se voulait convaincante bien que son langage corporel disent tout le contraire. Une nouvelle fois ton regard, voilé d'une certaine inquiétude que tu tenté de camoufler, se plonges dans le sien. Tu le verrouille alors que silencieusement comme une promesse sans mot il pourrait signifier : Je ne serais pas spectateur de ta chute.

« - Tu sais j'ai vu quelques femmes qui étaient dans ta situation, qui du jour au lendemain se retrouvèrent sans repaires. Sans l'homme qu'elles auraient probablement aimé toute leur vie et que toutes devaient à présent être que des souvenirs. Déclares-tu jouant du bout des doigts les poils de ta barbe brune, Il y a eu des femmes qui en parlait autour d'elles mais, qui venait tout de même me voir puisque le deuil est un loin chemin à franchir. Puis il y a eu cette femme. Probablement celle que je n'oublierai jamais. Elle parlait de son amour perdu à personnes, elle gardait en elle la douleur de la perte mais elle allait bien. Puisque le fait de ne pas en parler garder l'illusion que cette personne était toujours là, que leur amour était intact. Elle refusait le deuil et ça l'a bouffé sans que je puisse y faire quelque chose. Je l'ai regardé sombrer, impuissant. »

À cet instant, pendant ton récit, tu pensais à ta mère. Celle qui n'avait jamais accepté le départ de ton père et qui préférait se plonger dans une illusion où tu étais la cible. Tu en souffrais au fond de toi, elle te disait de mots d'amour qui ne t'étaient pas destinés. Des promesses d'une idylle qui semblait malsaine vu ton statut d'enfant, et ça faisait mal. Est-ce qu'un jour tu entendras de sa bouche "Tu es mon fils" ? "Je t'aime Andréas" ? Où est-ce que jusqu'à la fin de sa vie tu resteras Miguel ?

« - Il n'y a pas vraiment de morale à ce que je te racontes, juste un ressentie. D'une manière où d'une autre l'entourage qu'il soit proche où non du défunt, vie le deuil. Impuissante. Expliques-tu calmement attrapant lentement l'une de tes cartes de visite dans la poche de ta blouse tout en continuant ton discours, J'ai beaucoup d'admirations pour les femmes dans cette situation, puisque je ne peux imaginer ce qu'elles ressentent. Alors, si tu me dis que tu vas bien. Je te crois, tu vas bien. Mais sache qu'à n'importe quel moment tu peux me joindre. Je serais là. Finis-tu faisant glisser doucement tes cordonnées jusqu'à elle. »

Et malgré tes paroles tu n'étais pas convaincu des siennes, tu ne pouvais pas la croire alors que ses yeux étaient scintillants d'une vérité qu'elle ne souhaitait pas admettre. Tes paroles pouvaient d'une manière la rassurer, ne la forçant pas à développer d'avantage sur ce sujet sensible mais, tes actions ne seraient pas les mêmes. C'était probablement votre lien du passé qui jouait sur la situation, peut-être bien que face à une étrangère tu aurais attendu patiemment qu'elle s'ouvre à toi et que si par malheur les choses tourneraient mal tu accuserais le coup. La différence avec Kamryn est que tu ne pouvais pas penser à cette éventualité. Tu serais la main tendue dans les ténèbres qui l'aspiraient, qu'elle veuille ou non de toi.
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MessageSujet ☆ Re: And you got me like "What you want from me ?" ♢ Kamryn & Andréas   
le sujet à été posté Jeu 2 Mar - 13:05

"What do you want from me ?"
Au fond de moi je sais que cette histoire avec Derek m’a beaucoup pesée et je l’ai en quelque sorte oubliée au côté d’Asher et maintenant qu’il nous a quittés c’est comme si tous ces mauvais souvenirs m’envahissaient d’une façon que je ne peux pas contrôler. Je pensais que c’était une bonne idée de commencer part là, de commencer par raconter à Andréas que cette histoire m’avait pesée pendant des années et me pèse encore aujourd’hui de peur qu’il revienne et me fasse du mal. Mais je crois que j’ai encore plus peur pour ma famille, ma sœur, mes nièces, s’il les touchait et que je n’avais rien pu faire de nouveau je m’en voudrais tellement. Je me sens redevable envers ma grande sœur qui ne m’a jamais abandonné malgré le fait qu’on ne soit même pas du même sang. Je me sens obligée de protéger la seule famille qu’il me reste aujourd’hui mais je me sens tellement impuissante.
Finalement il a quand même fallu que je lui explique rapidement pourquoi je n’étais pas plus heureuse que ça de venir ici dans ce bureau. Rien à voir avec lui, au contraire, je me sens surement bien mieux avec lui en face de moi qu’avec un pur inconnu. Pourtant je n’ai pas vraiment envie de m’ouvrir pour qu’il me voie comme ça, qu’il compatisse. J’en ai marre de tous ses gens qui me disent ‘oh ma pauvre chérie ça doit être dure, toutes mes condoléances, si tu as besoin de parler on est là’ J’ai vraiment juste envie qu’on me laisse tranquille et qu’on arrête de s’apitoyer sur mon sort. Du coup je lui ai dit à contre cœur finalement que si Nat m’avait forcé à venir ici c’était parce que j’avais perdu Asher et que je n’en parlais pas. Elle pensait que j’avais besoin de parler à un professionnel pour que ça sorte en fait. Elle n’arrivait pas à accepter ma décision de vivre comme ça à faire mon deuil par moi-même.
« Tu sais j'ai vu quelques femmes qui étaient dans ta situation, qui du jour au lendemain se retrouvèrent sans repaires. Sans l'homme qu'elles auraient probablement aimé toute leur vie et que toutes devaient à présent être que des souvenirs. Il y a eu des femmes qui en parlait autour d'elles mais, qui venait tout de même me voir puisque le deuil est un loin chemin à franchir. Puis il y a eu cette femme. Probablement celle que je n'oublierai jamais. Elle parlait de son amour perdu à personnes, elle gardait en elle la douleur de la perte mais elle allait bien. Puisque le fait de ne pas en parler garder l'illusion que cette personne était toujours là, que leur amour était intact. Elle refusait le deuil et ça l'a bouffé sans que je puisse y faire quelque chose. Je l'ai regardé sombrer, impuissant. » Ces paroles me faisaient presque plus mal que l’idée même d’avoir perdu mon futur mari. Je pense juste avoir besoin de temps mais je ne me sens pas spécialement malheureuse. Je n’aime pas qu’on s’intéresse de trop à moi alors qu’on s’apitoie sur mon sort et la pire des choses à faire. « Je suis persuadé que j’aimerais Asher pour encore longtemps, peut être toujours finalement. Je sais aussi que j’ai un énorme vide à la maison, oui mais je sais qu’il ne reviendra pas j’en suis bien consciente » les larmes avaient réussi à prendre le dessus et avaient décidé de couler sur mes joues. « Je ne suis pas comme elle, j’accepte sa mort, je suis consciente de la situation mais je ne veux pas en parler parce que j’en ai marre qu’on me regarde comme une pauvre petite fille abandonnée, je n’aime pas ça. » Ca a l’air d’être compliqué à comprendre visiblement, tout le monde pense que je suis dans un genre de déni que si je ne veux pas en parler c’est parce que je ne veux pas y croire. Je sais qu’il y a plusieurs phases dans le deuil mais je ne sais pas du tout ou je suis finalement. J’ai eu cette phrase ou je me suis retrouvée à l’hôpital à ne pas vouloir croire à sa mort imminente, j’avais jusqu'à son enterrement, l’espère qu’il revienne par un miracle, j’avais tellement prié pour lui. J’ai eu ma phase de colère aussi cette phase où je ne voulais voir personne de peur de m’énerver pour un rien, j’étais à fleur de peau et je ne sais pas si j’en suis encore complètement sorti. Maintenant je me sens juste très triste, vide.
« Il n'y a pas vraiment de morale à ce que je te racontes, juste un ressentie. D'une manière où d'une autre l'entourage qu'il soit proche où non du défunt, vie le deuil. Impuissante. J'ai beaucoup d'admirations pour les femmes dans cette situation, puisque je ne peux imaginer ce qu'elles ressentent. Alors, si tu me dis que tu vas bien. Je te crois, tu vas bien. Mais sache qu'à n'importe quel moment tu peux me joindre. Je serais là. » « Je n’ose même pas aller voir ses parents, ça me fait tellement mal de voir sa mère comme ça, j’ai perdu l’homme que j’aimais mais elle a perdu son enfant. Mais je t’assure que je ne vais pas mal quand même, j’ai le droit à un peu de temps non ? » Andréas fait glisser une carte jusqu'à moi, je la prends et la regarde. « Merci mais je ne veux vraiment pas revenir ici, je n’ai rien contre le fait de te revoir si tu me promets que je ne croiserais pas Derek mais je n’aime pas ce bureau » dis-je en regardant autour de moi. Je me sens oppressée comme obligée d’être ici. Je regardais cette carte entre mes doigts avant de commencer à nerveusement plier le coin avant de secouer la tête pour revenir à la réalité avant de le ranger cette petite carte dans mon sac. Je relevais ensuite ma tête vers Andréas, j’avais une question qui me tourner dans la tête depuis un moment. « Tu penses que je pourrais avancer avec quelqu’un d’autre ? J’en ai le droit ? » Cette phrase me faisait mal rien qu’en y pensant. Je sais que je ne peux pas rester entièrement seule toute ma vie à repenser à cet homme que j’ai perdu mais je me sens tellement coupable de penser à le remplacer et pourtant je ne veux pas finir ma vie seule non plus. Comme un homme pourrait ramasser ses petits morceaux de moi pour me reconstruire ? Qui aurait ce courage de faire en quelque sorte revenir à une vie normale. Je ne veux pas oublier Asher mais je sais qu’il ne voudrait pas me voir seule toute ma vie non plus. Il savait a quel point j’aime mes nièces et à quel point j’ai cette envie d’avoir un jour des enfants mais ça me semble tellement impossible sans Asher.

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MessageSujet ☆ Re: And you got me like "What you want from me ?" ♢ Kamryn & Andréas   
le sujet à été posté Mer 5 Avr - 16:35

Kamryn
&
Andréas
And you got me like : "What you want from me ?" ♢ Baby you got me like oh, and baby I'm fist fighting with fire just to get close to you. Can we burn something babe ?
Tout ce que tu peux ressentir durant cette entrevue te pousses à te questionner, à te demander pourquoi tu étais si vulnérable lorsqu'elle était dans les parages. Ton crush, tu pouvais l'expliquer par ton jeune âge de l'époque. À dix-neuf ans, on a un peu tendance à ressentir des sentiments pour tout le monde, toi qui n'avait jamais aimer quelqu'un tu pensais que l'âge avait joué sur tes sentiments pour la blonde. Tu as longtemps cru que tu n'étais pas normal avant elle, presque à penser que tu devais avoir un trouble psychologique qui t'empêcherait d'aimer. Pourtant tu avais eu des relations, des amourettes de quelques mois et malgré les mois partagés tu n'éprouvais qu'un profond attachement. Puis il y avait eu Kamryn. Au début tu la voyais comme une petite fille puis avec le temps tu as commencés à ressentir ce fameux crush, pas vraiment conscient de celui-ci ce n'est que lorsque tu l'as aperçus rigoler avec un autre garçon que ton coeur s'est serrer. C'est donc ça l'amour.

Et à présent à presque trente ans, il était difficile de se trouver des excuses. Celles-ci de côté, tu te demandes juste pourquoi elle ? Pourquoi encore maintenant après que les choses étaient plus difficiles qu'auparavant ? Tu peux déjà sentir les ennuis pointer le bout de son nez et des nuits agitées à trop réfléchir.

« Je suis persuadé que j’aimerais Asher pour encore longtemps, peut être toujours finalement. Je sais aussi que j’ai un énorme vide à la maison, oui mais je sais qu’il ne reviendra pas j’en suis bien consciente »

Tu hoches la tête, tu ne pouvais pas la contre dire même si tu ressentais un petit pic de jalousie mais, ta compassion était plus forte que tes déboires sentimentaux. Les larmes coulent à présent sur ses joues semblable à celle d'une poupée de porcelaine, te faisant froncer un peu les sourcils. Tu n'avais jamais aimé la voir pleurer, même si jadis c'était à cause de vos mauvaises blagues ave Derek. Vous aimiez la taquiner parfois, un peu trop qui déclenchais parfois ce genre de réaction. Natasha ne manquait pas de vous botter le cul alors que tu essayais de réconforter la plus jeune, tu la prenais dans tes bras encaissant ses petits coups de poing vengeur. Peut-être bien que d'un côté ça te plaisait, ce petit plaisir malsain de la faire pleurer pour pouvoir la réconforter. C'était les seules fois où tu pouvais la prendre sincèrement dans les bras sans encaissais les pics vaseux de tes amis. Bien qu'au fond tu te doutais que Derek fût au courant de tes sentiments bien avant toi. Il te connaît le bourge bien que toi tu ne sembles pas le connaître aussi bien que lui de toute évidence.

« Je ne suis pas comme elle, j’accepte sa mort, je suis consciente de la situation mais je ne veux pas en parler parce que j’en ai marre qu’on me regarde comme une pauvre petite fille abandonnée, je n’aime pas ça. »

C'est compréhensible, être soudainement le centre de la pitié de tout le monde pouvait être agaçant. Mais l'autre parti était tout aussi compréhensible, voir une fiancée perdre son amour n'est pas anodin. A défaut de pouvoir comprendre cette douleur, les gens préfèrent s'apitoyer s'imaginant juste à la place de la personne. Remarquant ses larmes toujours présentes tu attrapes dans le tiroir de ton bureau une boite de mouchoir que tu poses devant elle.

« Je n’ose même pas aller voir ses parents, ça me fait tellement mal de voir sa mère comme ça, j’ai perdu l’homme que j’aimais mais elle a perdu son enfant. Mais je t’assure que je ne vais pas mal quand même, j’ai le droit à un peu de temps non ? » Tu fais glisser une carte jusqu'à elle, elle la prend et la regarde. « Merci mais je ne veux vraiment pas revenir ici, je n’ai rien contre le fait de te revoir si tu me promets que je ne croiserai pas Derek mais je n’aime pas ce bureau »

Nouveau hochement de la tête, la voir s'ouvrir un peu à toi suffit pour te faire plaisir. Elle qui en entrant c'était braquer sans détour, te faisant même douter pendant un instant de tes compétences, les choses semblaient s'améliorer. Ses larmes avaient un effet bénéfique dans un sens, elle se libérait de sa tristesse derrière ses perles salées. Être spectateur de celle-ci bien que ça te peiner dans le fond, te rendais fier. Tout n'était finalement pas perdu.

Ses paroles étaient vraies, profondes, suffisamment pour que ça te touche en plein cœur. Tu te demandais si ce n'était pas ça qui avait poussé ta mère dans sa folie. En un instant elle avait tout perdue, son fils qui lui était retiré et son amour qui s'était envolé du jour au lendemain. Peut-être bien que c'est de ta faute, si jamais tu n'aurais pointé le bout de nez probablement que ton salaud de père serait toujours avec ta génitrice. Tu vois Andréas, encore une fois tu gâches tout.

« - C'est vrai que la perte d'un fils, n'étant pas l'ordre naturelle des choses est destructif. Mais, c'est dans votre tristesse commune que vous trouverez la force de vous épauler durant cette épreuve. Tu as le droit à tout le temps que tu le désires, ce genre de choses ce n'est pas quelques choses qu'on oublie en peu de temps. Réponds-tu souriant doucement avant de t'adosser à ton siège, Je te le promets, si on se revoit tu ne verras pas Derek. Je ne me permettrai pas de le ramener, sachant votre passé commun. Si ce bureau te met mal à l'aise, nous pouvons se voir dans un cadre différent. Un cadre où je ne serais pas obligé de porter cette horrible blouse blanche qui me grossit. »

Regardant ta blouse avec un petit air dégoûté et un sourire moqueur en coin, tu n'avais jamais compris pourquoi même les psy qui travaillent à l'hôpital sont censé la porter aussi. Pour toi ce genre d'habits était réservé aux grands sauveurs des temps modernes, les médecins, les chirurgiens et tous ceux qui œuvrait dans le domaine de la médecine activement. Alors, te voir avec cette blancheur sur le dos, te faisant presque ressembler à un enfant de chœur.. T'agacer. Il parait que pour certain c'est sexy. Tu avais déjà fait face à des patientes qui l'apprécier particulièrement, l'une d'entre elles l'avait même caresser du bout de doigt en demandant si tu l'as mettait en dehors de ton travail avec un regard subjectif. Mine de rien, ça t'avait perturbé et depuis tu la retirerais systématiquement lorsque ton travail se finissait.

« Tu penses que je pourrais avancer avec quelqu’un d’autre ? J’en ai le droit ? »

Cette simple phrase suffisait pour te déchirer le cœur, comment pouvait-elle se torturait avec ce genre de questions. Tu pouvais comprendre, vraiment mais, l'entendre avec ce regard larmoyant est difficile à supporter. Pour toi ça semblait évidant mais pas pour elle.

« -Pourquoi tu n'aurais pas le droit ? Questionnes-tu en retour un petit sourire amusé, je ne pense pas qu'Aster, si je peux me permettre, voudrait que tu restes ainsi. Ça ne tient qu'à toi d'avancer, si tu le désires tu trouveras sûrement cette personne. Je ne peux pas te dire que ça sera facile, ça sera long, compliqué mais, un jour tu vivras encore une fois l'amour. »

Tu lui lances un petit sourire encourageant, c'était peut-être trop tôt pour ça vu que la mort de son fiancé est encore récente, mais tu es persuadé qu'elle retrouvera l'amour. Que ça soit dans un an ou bien dans dix ans, tu es certain qu'elle aimera à nouveau. Tes yeux tombent une nouvelle fois sur l'alliance à son doigt, pendant quelques secondes tu restes silencieux à penser à une manière pour elle d'avancer sans se détruire.

« - Hum.. Pour commencer, si tu veux avancer, je te conseille de retirer ton alliance. Pas maintenant, pas tout de suite. Mais, le jour où tu seras prête, retire-là. Continues-tu en la fixant, je ne te demande pas de t'en débarrasser, juste la retirer. Tu peux toujours la porter autrement par exemple à ton cou autour d'une chaîne où bien la garder jalousement dans un endroit qui n'appartient qu'à toi. »

En finissant tes paroles tu gardes le contact visuel avec elle avant de te tourner brusquement vers ton ordinateur, d'habitude tu étais contre la médication. Continues-tu, je ne te demande pas de t'en débarrasser, juste la retirer. Tu avais plutôt peur qu'au contraire ils se persuadent qu'ils n'avanceraient pas sans ça. Une dépendance dont tu serais la cause. Mais pour ce genre de cas ton jugement est différent, généralement, tu prescris des antidépresseurs les plus faibles qui ne créeront pas d'addiction et dont tu ne forces pas à les prendre. A voir comment la blonde aller prendre ça.
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MessageSujet ☆ Re: And you got me like "What you want from me ?" ♢ Kamryn & Andréas   
le sujet à été posté Dim 14 Mai - 22:41

"What do you want from me ?"
Andréas avait raison et ce même si je le savais déjà. Ca avait été dur pour moi de perdre Asher mais c’était bien pure pour sa mère, comme l’avais dit mon actuel psy ici présent, la perte d’un fils n’est pas dans l’ordre naturelle des choses et c’est destructeur pour ses parents. Mais d’après lui, le fait d’être toute les deux dans la tristesse nous aidera a mutuellement nous épauler afin de faire plus facilement notre deuil. Je sais que j’ai besoin de temps mais les gens n’ont pas l’air de le comprendre que je ne peux pas m’en remettre comme ça. Asher était le premier homme dont je suis vraiment tombé amoureuse et je l’ai perdu quelques mois avant notre mariage. J’avais finalement accepté de revoir Andréas à la seule condition que je ne revois jamais Derek, malgré tout ce temps, cet homme me fait toujours aussi peur. Je te le promets, si on se revoit tu ne verras pas Derek. Je ne me permettrai pas de le ramener, sachant votre passé commun. Si ce bureau te met mal à l'aise, nous pouvons se voir dans un cadre différent. Un cadre où je ne serais pas obligé de porter cette horrible blouse blanche qui me grossit.» « Je suis d’accord. » Je prends mon téléphone et lui tend mon numéro ouvert sur l’écran. « Tu n’auras qu’à m’appeler » lui dis-je assez timidement avec un petit sourire. Puis une autre question me trotte dans la tête, je voulais savoir si selon lui je pouvais avancer avec quelqu’un d’autre, si j’en avais le droit finalement. « Pourquoi tu n'aurais pas le droit ? Je ne pense pas qu'Aster, si je peux me permettre, ne voudrait pas que tu restes ainsi. Ça ne tient qu'à toi d'avancer, si tu le désires tu trouveras sûrement cette personne. Je ne peux pas te dire que ça sera facile, ça sera long, compliqué mais, un jour tu vivras encore une fois l'amour. »

Je respire profondément et acquiesce simplement d’un signe de tête avant de répondre doucement. « J’espère y arriver » Je ne sais pas si ça sera si simple pour moi de retrouver quelqu’un sans trop faire de comparatif avec Asher. Je jouais machinalement et nerveusement avec mon alliance, toujours à mon doigt depuis la mort de mon fiancé. J’avais du mal à tourné la page je dois bien l’avouer mais comment je devais m’y prendre. « Hum.. Pour commencer, si tu veux avancer, je te conseille de retirer ton alliance. Pas maintenant, pas tout de suite. Mais, le jour où tu seras prête, retire-là. Je ne te demande pas de t'en débarrasser, juste la retirer. Tu peux toujours la porter autrement par exemple à ton cou autour d'une chaîne où bien la garder jalousement dans un endroit qui n'appartient qu'à toi. » Je regarde mon doigt il doit avoir raison, je ne peux pas espérer avancer avec cette bague me liant à un homme qui n’est plus du monde. « J’y penserais c’est promis » Je ne me pense pas capable de retirer complètement mon alliance de ma vie, pas maintenant mais l’idée de la portée sur une chaine me plait plutôt bien et je vais sincèrement y réfléchir. J’étais resté là encore une dizaine de minute le temps de finir tranquillement mon rendez-vous si gentiment payé par ma grande sœur puis j’ai quitté ce bureau horrible à mes yeux pour laissé le patient suivant à Andréas.

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MessageSujet ☆ Re: And you got me like "What you want from me ?" ♢ Kamryn & Andréas   
le sujet à été posté

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