(WALTER) Une douce soirée

❝Whisky sec❞
Walter & Lara

(WALTER) Une douce soirée 6055791488098050893292

Une petite soirée pour décompresser et m'amuser. C'était pratiquement la même chose, chaque soir.
J'avais besoin de sortir pour voir du monde, et surtout m'adonner à mon plaisir particulier: séduire et attiser la curiosité. De base, ma chevelure rouge ne passait pas inaperçue, comme le reste d'ailleurs... mon physique avantageux était mon plus grand allié, et ma force de frappe quant à mes intentions.

Je devais être le centre d'intérêt de tous les regards, toutes les conversations. J'aimais sentir cette attention particulière qu'on m'apportait.

Ondulant comme un reptile, je traversais la salle, toisant de mon regard les personnes déjà présentes dans la salle. Des couples, des groupes d'amis... on trouvait de tout. Abordant un léger sourire narquois, je dévoilais ma peau de porcelaine, en enlevant ma veste en cuir.
Kamryn était à la maison ce soir, s'occupant de Lili qui, vu l'heure, ne devrait pas tarder à aller se coucher. Cette gamine m'avait fatiguée toute la journée, hurlant à moitié pour m'accompagner au travail. J'avais cédé, de mauvaise foi pour ne plus l'entendre brailler comme un animal enragé.
Agrippant ma veste, ma petite fille avait fait le tour des clients en ma compagnie, les séduisant avec sa petite bouille de poupée. J'aime ma fille, ce n'est pas la question: mais j'aime profiter de ma vie, tout simplement. Je refuse de m'encombrer de sa présence, et rejette mes responsabilités de mère.

Et ça me convenait parfaitement.

Il était 23h, l'heure parfaite pour commencer un lundi dans les règles. La veste sous le bras, je m'approchais directement du bar, la posant sur le tabouret alors que je prenais place à mon tour. Un verre me ferait le plus grand bien pour commencer. Et le charme opérait déjà. A peine assise, un jeune homme plus ou moins confiant s'approchait, me détaillant alors que je détournais la tête pour le toiser à mon tour. Pas mal, mais je pouvais trouver mieux. Je penchais la tête, mimant une attention à son égard. "Hey, barman! Offre un verre à cette belle fleur, il ne faudrait pas qu'elle fane..." Dit-il, en se tournant vers le jeune barman, déjà occupé à servir ses clients. Bien trop confiant.

Ainsi, je croisais les mains, observant à mon tour le jeune homme, radicalement à mon goût, pour un barman. Je ne suis pas difficile en matière d'homme, mais j'ai mes préférences. "Un whisky sec avec glaçons s'il vous plait" Demandais-je, alors que le jeune homme à mes côtés s'exclamait "Met sur ma note barman, je réglerais toute à l'heure" Alors qu'il s'installai à mes côtés.
Je haussais un sourcil, devant cette audace si... délicieux à observer. Il ne savait décidément pas où il avait mis les pieds celui-là. Mais je ne répond rien, ne lui accordant aucune importance particulière cette fois-ci."Hey ma belle, tu es sourde?" Demanda t-il, surement perturbé par mon manque de réaction. "Dégage de là. Retourne jouer avec tes copains, je n'ai pas de temps à t'accorder pour l'instant" Disais-je simplement, en croisant les bras, un léger sourire en coin, avant de reporter mon attention sur le barman.

Si je m'ennuyais, je pouvais toujours lui trouver une occupation, mais ce n'était pas le cas ce soir: ma conversation allait à un autre homme, derrière le comptoir.

whisky sec

Walter & Lara

L’ambiance du bar rappelé de bon souvenir. Les uns après les autres, Walter servait ses clients dans la bonne humeur, discutant par moment avec eux, de tout et de rien. Puis le calme d’un instant. Walter souffla un coup en regardant son portable. Mais il ne s’attendait pas à recevoir un message de qui que ce soit. Il se pencha pour vérifier les restants de verres propres. Mais une fois relevé, son corps se refroidit. Une femme, ravissante, était entrée dans le bar. Les cheveux d’un rouge feu. Un rouge à lèvres foncé.

Walter reprit ses esprits quand des jeunes se mirent à rigoler en chœur. Il essayait de détourné un maximum son regard de la femme. Elle s’installa au comptoir. Elle avait un regard. Quelque chose. Une flamme. Mais il détourna le regard vers un homme, qui avait assez de cran pour s’approcher d’elle. Il avait l’air dans le début d’un état d’ivresse. Il lui offre un verre dit-il. Il regardait les deux avec un léger sourire dans le coin, se moquant de la situation. Il fit sa commande sans poser de question et posa le verre face à la jeune dame. « Laisse la un peu tranquille. Madame est venue pour discuter sérieusement, apparemment. » Dit Walter en insistant du regard sur l’homme qui lui avait offert son verre. Celui-ci soupira en sortant son billet et le laissa sur le comptoir avant de repartir en jetant quelques regards sur la dame. Le barman lâcha le verre de la charmante femme en se retournant pour en prendre un autre et servir la même chose qu’elle. « Et apparemment, certaines fleurs savent aussi se défendre toute seule… Vous devez être habitué à ce genre de situation à ce que je vois… » Dit il en levant son verre tout en gardant un regard sérieux et un ton clair. Lui qui voulait partir loin de son passé, il ne pouvait pas prévoir qu’il tomberait nez à nez avec quelqu'un ou quelque chose qui lui rappelle de lourd souvenir. Elle ne ressemblait pas à cette fille qu’il a connu, mais il sentait quelque chose, identique, proche, avec elle. Peut-être à cause de ses cheveux ? Il ne savait pas.

Mais il devait agir en tant que barman et lui parler comme quelqu’un de normal, un gentleman. Il posa son verre, avec le sourire, et continua à faire son service en essuyant des verres, restant proche de la dame si jamais elle venait à lui parler.

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Alors que je n'accordais aucune importance au jeune homme qui s'en allait, dépiter, la queue entre les pattes, je toisais le regard du barman, visiblement assoiffé qui s'octroyait une petite pause alcoolique. Les paroles de Walter eu le don de me faire légèrement sourire en coin. Une discussion sérieuse... ce n'était pas le terme adéquat. J'étais venue pour m'amuser à ce jeu qui depuis mon adolescente me faisait jouir de plaisir. Séduire, jeter, malmener, manipuler... ces termes définissaient parfaitement mes intentions nocturnes.

J'attrapais mon verre, le portant à mes lèvres pour savourer ce goût que je connaissais par coeur. Puis, une nouvelle métaphore. "Certaines fleurs peuvent se défendre toute seule..." Le peu de personnes qui me connaissaient, savaient pertinemment que j'étais plus à l'image d'une fleur empoisonnée, cannibale resserrant ses griffes sur une victime pour la dévorer de l'intérieur. J'haussais des épaules, avec un petit sourire en coin alors que je reposais mon verre. "Malheureusement, mais la fierté d'un homme est facile à heurter" disais-je, en jouant un peu avec mon verre. "Vous aussi devez être habitué à ce genre de situation" ajoutais-je, en haussant un sourcil.

Ma phrase, était à double-tranchant. Il devait être habitué à ce genre de drague foireuse, mais également habitué à se faire draguer, vu sa présence tout à fait agréable à ressentir. On essaie toujours de se chopper le beau barman.

L'ambiance, à son beau fixe, montrait les clients de plus en plus ivres, dansant légèrement sur un fond de musique blues ou alors en pleine conversation, levant leur verre à tour de rôle.
Le lundi, c'était une sorte de pré-weekend, même si les clients ne restaient jamais au tant qu'un WE.

Je portais à nouveau mon verre à mes lèvres, dégustant le breuvage. Passant légèrement mes doigts sur mon bras, je penchais à nouveau la tête. "Alors... quelles anecdotes croustillantes un barman pourrait raconter à une cliente en mal d'action un lundi soir...?" Demandais-je, avec un nouveau sourire en coin.
Je me sentais comme une mygale, s'approchant dangereusement de la mouche coincée dans sa toile.

Je finissais rapidement mon verre en cul sec, en le rapprochant près du comptoir pour le redonner au barman, n'hésitant pas à toucher légèrement ses doigts à ce contact. J'avais bien besoin d'un autre verre, alors que je le toisais encore une fois, de mon regard émeraude. "Un autre s'il vous plait" disais-je simplement, en croisant les bras sur ma poitrine.

whisky sec

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Il continuait d’essuyé les verres tout en esquissant un petit rire discret. Être habitué à ce genre de situation. Mais laquelle ? Prendre une décision ou se faire emprisonner dans une réponse empoisonnée. Il la regarda en continuant de sourire comme à son habitude. «On va dire… Que oui ? Mais en ce moment… Ben disons que l’appartement est en réparation donc du coup en ce moment y’a pas… Ce genre de situation.» Dit-il en finissant avec un léger rire. Avec ce genre de métaphore, il était presque le seul à comprendre le véritable sens caché. Il voulait faire en sorte d’éviter ce genre de sujet mais si il s’y prenait de la bonne façon, tout irais pour le mieux, et tout le monde serait content, surtout lui.

Elle recommença à lui parler. Lui demandant quel genre d’anecdote pourrait divertir une jeune femme seule et innocente comme elle. Il en rigola. S’approchant délicatement pour attraper le verre de la dame. Mais il retourna son regard au niveau de sa main pour voir se qu’il avait sentit. Les doigts de la dame rouge. Il la regarda en ramenant le verre jusqu’à lui, toujours en gardant se sourire. Il devait garder cette idée en tête de la traité comme une cliente et ne pas ramené tous ses problèmes d’un coup pour ensuite la confondre avec cette fille et devenir le plus désagréable du monde. Il lui amena un nouveau verre de whisky. Comment une femme aussi qu’elle pouvait boire toute seule dans un bar comme celui-ci ? « Si vous voulez une anecdotes, le jour où j’ai appris que mon père était un Français, je n’ai pas arrêté de l’appeler « Omelette du pain de fromage* » pendant tout une semaine. Puis après j’ai arrêté. Parce qu’il m’a forcé à prendre des cours de Français si je n’arrêtais pas. » Dit-il en rigolant et prenant une gorgée de son verre. Se remémorant de ce qu’il venait de dire, il se rappelait de son père qui avait l’air heureux de le voir parler sa langue natale. « Et vous ? » dit-il en regardant de nouveau la dame rouge tout en s’appuyant contre le comptoir derrière lui pour mieux apprécier la conversation avec la personne qui était en face de lui. « Vous avez quelque chose à me dire ? »

* : en français dans le texte

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Je penchais légèrement la tête, à sa réponse aussi vague que ma question. Un petit joueur en somme, alors que la plupart des hommes n'auraient certainement pas compris où je venais en venir. J'esquivais un nouveau sourire en coin alors que j'attrapais mon nouveau verre plein. A vrai dire, je trouvais cette réponse tout à fait plaisante. Il m'intéressait de plus en plus, malgré son regard accusateur. Quelque chose semblait le déranger, même si sa voix était agréable et chaude envers moi. "Quel dommage..." disais-je simplement.

Apportant immédiatement à mes lèvres ce nouveau verre, je jouais légèrement avec les glaçons, alors que je l'écoutais calmement. Puis, une langue étrangère heurta mon oreille. Du français... comme c'est intéressant. Cela rajoutait un charme certain au jeune barman. Ne le quittant pas des yeux, je semblais avaler ses paroles, alors qu'il n'en était rien. Le jeu se mettait doucement place, usant de mes charmes pour manipuler. Un léger rire aguicheur sortit de ma bouche, alors que je posais mes coudes sur la table. "Et, qu'est-ce que ça veut dire?" Demandais-je, ne comprenant absolument rien en français. Mais l'accent était terriblement tentant.

Lili apprenait le français à l'école... pour une fois que cette petite m'aurait été utile.

Ainsi, il me retournait la question. Affichant toujours ce léger sourire en coin, je passais une main dans mes cheveux, avant d'observer mon verre, en le levant. "Moi, et bien... j'adore le whisky. Surtout le Bere Barley" affirmais-je. C'était l'un des meilleurs whiskies au monde, et son goût était particulièrement intense en bouche. Tout ce que j'appréciais. "Je viens de revenir à Londres après une longue absence" ajoutais-je simplement en sirotant mon verre.

Je continuais de le toiser, observant chaque fait et geste d'un air calme et attentif. "Et cette ville ne cesse de m'étonner" ajoutais-je, en parlant clairement du jeune homme.

Alors que la discussion continuait, sans surprise je revois le jeune homme du début, à moitié éméché revenir vers nous. Le doigt en l'air, il titubait à moitié. Et ça, c'était assez amusant à voir, je l'avoue. Me tournant vers lui, je haussais un sourcil. "Hey on a pas fini... de discuter en... fait" dit-il difficilement, en s'approchant encore jusqu'à ce que je sente son haleine alcoolisé. Ne disant rien, je restais de marbre.

La soirée s'annonçait bien amusante... Tant il ne savait qui j'étais, ce dont j'étais capable.

whisky sec

Walter & Lara

« Mmh… Je sais plus du tout je crois que c’est un… Truc avec des œufs je sais plus du tout mais ça doit être une spécialité de chez eux je pense. ». La discussion était bien partit entre les deux.

Le fait qu’elle lui réponde un verre d’alcool le faisait rire. Il pensait qu’elle voulait pas trop parlé d’elle, ce qu’il acceptait totalement et ne voulait pas chercher plus loin. « Revenir à Londres » dit-elle. Cela le surprenait à peine. Elle avait l’air de travaillé dans les affaires ou quelque chose. Donc cela ne l’étonné qu’à moitié. Mais elle enchaîna sur quelque chose qui l’intrigua. « Et cette ville ne cesse de m’étonner ». Walter remonta son verre jusqu’a son menton et plissa les yeux pour chercher à comprendre. « Et… Qu’est ce qui vous étonne tant que ça ? ». Les deux adultes se regardaient longuement sans rien dire. Gardant tout les deux leurs sourires. Walter pensait comprendre ce qu’elle voulait dire. Elle parlait de lui ? Ou alors de quelque chose qui c’est passé dans sa vie dans le niveau relation que ce soit amical ou sentimental. Vu la fleure qu’elle est, il pensait qu’elle aurait une relation sérieuse mais que quelque chose la bloquerait. Ravissante comme elle est, comme ce qui c’est passé tout à l’heure, il ne serrait pas étonnant qu’elle croise de beau jeune homme et qu’ils se décident à lui faire la cour.

Il allait boire de nouveau dans son verre jusqu’à ce qu’il voit une forme mouvante, tel un zombi, hors de son champ de vision qui était concentré sur le regard perçant de la dame rouge. Il était de retour pour un second round. Il était salement amoché. Il a du finir les restant de verre qui rester sur les tables. Il s’approcha un peu de trop prés de la rose. Soit il était motivé à lui demander un rencard, soit il avait un côté penchant pour le masochisme de la drague. Mais elle ne répondit pas. Walter s’avança pour s’appuyer contre le comptoir principal. « Elle t’a déjà dit de partir… Tu ne vas quand même pas recommencer pour re avoir la même réponse… ». L’homme bourré se retourna face à Walter, se manquant de peu de tomber et dit « Tiens on à retrouver un des chiens de la reine ! ». Le barman continuait de sourire mais en levant un sourcil d’un air curieux. Il se tourna face à la dame en rouge. « Si vous voulez qu’il part vous pouvez me dire qu’un truc et je ferais le nécessaire.» dit-il en la regardant et jetant un regard enjouer sur l’homme qui n’arrivait clairement pas à tenir debout. La priorité de ce bar, comme disait son patron, est de divertir et servir le client mais que la plus grande chose à retenir c’est qu’ils n’y a pas que eux dans le bar.

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Je hochais ainsi la tête à son explication de la formule française. A vrai, la nourriture je m'en fichais pas mal pour l'instant, le plus important était l'attention du jeune homme.

Je m'approchais légèrement du comptoir, avançant mes coudes au maximum comme si je voulais me mettre devant lui quant à sa question. Je penchais la tête, en me mordillant la lèvre. "Les hommes en général, mais vous concernant, c'est un compliment.." alors que mon regard se posait sur la loque ivre qui s'approchait bien dangereusement. Tiens donc, un deuxième essai... me mutant dans le silence, je me contentais de le toiser, le détaillant alors que mon verre approchait à nouveau mes lèvres, pour avaler le contenu. Des remarques bien désagréables... et un barman qui semblait atterré par cette situation. Elle m'était pourtant bien habituelle, et la conclusion était la même à chaque fois. Je soupirais doucement, trouvant cet individu lourd. Mais, je pourrais facilement en tirer profit." Ne vous inquiétez pas.. le silence est plus douloureux que ça n'en a l'air", le toisant alors que d'un coup, je sentais la main du jeune ivre m'attraper par le bras, et me tirant à moitié pour me faire descendre de mon tabouret. "J'connais quelque chose qui... te sera plus douloureux ma belle..." dit-il difficilement, en appuyant plus fort sur ma peau, qui se retrouvait immédiatement marquée. "Allez, viens boire un coup...avec...nous" Dit-il en me montrant sa bande d'amis, tous bien plus ivres les uns que les autres.

Lourd, et assez violent. Je n'avais pas pour habitude de me laisser faire, sachant pertinemment comment calmer le jeu par mon sadisme et mon côté supérieur. Seulement, je ne fis rien pour l'instant, pour voir jusqu'où cette situation allait me mener. La manipulation était osée, pour voir jusqu'où le barman irait à son tour, me faisant passer pour la pauvre demoiselle en détresse. J'en aurais limite envie de rire, ce qui ne m'échappait pas. "Non mais sérieusement..." disais-je, alors que je me faisais à moitié trainer par le jeune homme, renversant mon verre au passage qui explosa à même le sol. "Lâche-moi merde" Disais-je simplement, alors que je résistais un peu sous sa force ivre. C'est alors qu'il se retourna, pour changer de direction. "On va sortir... prendre l'air... ca te fera du bien..."

La situation commençait sincèrement m'agacer, sachant qu'il ne m'arriverait rien de mal. Ce genre d'homme, bien que dangereux aux premiers abords n'était rien comparé à ce que je pouvais faire.

Lançant un regard à Walter, comme une alerte, je savais pertinemment ce que je faisais. Calculatrice jusqu'au bout, je savais qu'une femme de ma condition, à l'allure douce et fragile ne risquait rien dans ce genre d'endroit. Et, cela attirerait sans doute les élans de ma future proie de ce soir, qui n'était autre que le barman lui-même.

L'étau se resserrait considérablement sur mon pauvre bras, qui commençait à prendre une couleur violacé au niveau de ses doigts. "Tu sais que le bar est surveillé quand même?" Disais-je calmement malgré tout. S'en était presque effrayant, tant mon ton était froid, mais calme. "Ta gueule!" fut les seules mots que je récoltais.

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Walter regardait la scène avec curiosité. Buvant dans son verre, il soupçonnait la confiance de la femme. Même si elle était sûre d’elle, elle ne connaissait peut être pas tout les palier d’alcoolémie chez tous les hommes. Il se retourna en soupirant se dirigeant à l’autre bout du comptoir avec lenteur. Écoutant les paroles de l’homme bourré à la fleure en danger, Walter servait demandait si il devait réagir maintenant ou attendre le bon moment. Il prit un sceau, qu’il plaça dans le lavabo et mit l’eau coulé dedans. Il se préparer déjà à fermer le bar pour nettoyer les tables. Il se mit même à penser, si il lui rester du lait dans son frigo, oubliant un instant la situation.

Mais un bruit le ramena à la réalité. Walter se retourna brusquement, croisant le regard apeuré de la dame rouge. Il soupira en attrapant un manche caché sur un tas de feuille derrière le comptoir. Il ferma le robinet et prit le sceau en se dirigeant dans la salle.

Sous le regard intrigué ou apeuré des gens qui rester dans le bar, personne ne savait comment réagir. Certains voulaient filmé la scène, mais se fessant arrêté par moment par des collègues à eux pour éviter qu’ils aient eux aussi des problèmes. Puis, certains se mirent à éloigner leurs verres des tables, apercevant le barman se déplacer d’un pas décisif, le visage inexpressif, sceau à la main, se dirigeant vers la demoiselle en détresse.

Quand l’homme bourré hurla un magnifique « ta gueule » dans un ton vibrant la puanteur de l’alcool, Walter tira sur la main de l’homme, écartant au même moment là fleure rouge. L’homme bourré envoya son poing en direction du visage du barman. Même saoul, il l’avait manqué de peu, sa chevalière provoquant une légère entaille contre la joue de Walter. Celui-ci empoigna le sceau et lança son contenu en plein visage de l’alcoolique. L’homme tituba, tombant en arrière, contre la table avec ses collègues qui se levèrent d’un bond sous un coup de frayeur. Walter attrapa le manche dans sa poche et déploya une mettras que télescopique. Les hommes se regardèrent, partant ensuite précipitamment. Laissant le pauvre homme saoul sur la table. Celui-ci, avait presque desaouler à une vitesse folle. Il regardait le barman et la jeune dame aux cheveux rouges. Il se releva en s’éloignant de Walter, se tenant l’épaule, et se dirigeant calmement vers la sortie avec un léger sourire. Walter regarda tout autour de lui. Regardant les derniers clients qui ne savaient pas si ils devaient applaudir face à l’exploit ou ne plus avoir peur. « Bon… Ben on va dire qu’on a perdu un client hein… Je vous prie de finir vos verres parce qu’ont ferme dans 5 minutes et… Encore désolé de ce qu’il vient de ce passer en espérant… Que ça ne vois empêchera pas de revenir ? » dit le barman en rigolant de nervosité. Les quelques clients lâchement des sourires en guise de remerciement. Ils n’avaient pas l’air du tout apeuré, au contraire. Walter se dirigeait en direction du comptoir, tenant toujours son sceau et passant sa main sur sa joue pour constater sa blessure superficiel. Il posa le sceau sur le comptoir et regarda la fleure rouge en rigolant. « Je suis vraiment désolé de ce qu’on vient de ce passer j’aurais du arrêté de lui donner à boire bien avant… Vous voulez que je vous raccompagne après le service ? »

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L'esprit, plus fort que la matière. Ce dicton, pourtant si simple semblait prendre vie en moi. L'esprit et la matière étant à part égale: aussi puissant l'un que l'autre. Sans cesse en quête d'amusement secondaire, j'avais développé, depuis très jeune, ce côté manipulation qui m'accordait la plupart du temps ce que je voulais.

Le regard plongé dans celui de mon assaillant, je sentais la sentence qui allait tomber. Elle ne se fit d'ailleurs pas attendre: rapidement, le barman s'approchait, voyant que la situation devenait plus lourde. Ecartée du chemin, je me reculais légèrement, observant cette scène qui était plus que satisfaisante: je m'amusais comme une enfant, cachant mes émotions derrière ce masque qui me caractérisait si bien: impassive au un regard perçant.

Observant attentivement les coups partir, le barman ne broncha pas sous la plaie, alors que l'ivrogne s'écroula sous la surprise, et la douche littéralement froide qu'il venait de se prendre: au sens propre comme au figuré. Ainsi, la matraque du barman, qui devait avoir l'habitude des débordements semblait définitivement donner le ton. Les amis du jeune soul s'enfuirent, le laissant seul avec sa maladresse. Il prit la porte à son tour, alors qu'un léger sourire en coin s'étalait sur mon visage. Qui s'y frotte, s'y pique malheureusement.

Le bar entier avait été attentif à cette bousculade, alors que les verres se finirent assez rapidement sous la fermeture de l'endroit. Me rapprochant doucement du comptoir, cet idiot avait renversé mon verre dans ses gestes qui se voulaient dominants. Passant légèrement ma main sur mon bras, c'était le seul point négatif de cette soirée: ayant la peau qui marquait assez vite. J'attrapais ma veste en cuir que je posais sur mes épaules, alors que je baissais légèrement la tête en signe de remerciement. "Merci beaucoup..." disais-je, alors que je m'approchais cette fois de lui, alors qu'il s'apprêtait à retourner derrière le comptoir , touchant du doigt la plaie qui s'étalait sur sa joue. "J'espère que vous n'aurez pas d'ennuis" Disais-je d'un ton doucereux.

Un homme qui saignait pour moi, n'était-ce pas merveilleux? Décidément, cette soirée n'était pas perdue. Je penchais légèrement la tête, attentive. "Ce n'est pas de votre faute, vous avez été gallant au contraire" ajoutais-je, avec un léger sourire en coin. L'effet papillon, vous connaissez? C'est un principe simple, selon lequel une action peut totalement changer l'histoire, en une seconde à peine. Une seule erreur, et tout est différent. Ce principe m'inspirait énormément, comparant souvent mes actions à des effets de cause. Principe de manipulation primaire. Chaque paroles, gestes étaient ordonnés et pesés.

Ainsi, je m'asseyais calmement, décollant mon doigt de sa joue pour venir le fixer. "Ce serait avec plaisir. Je ne connais même pas votre nom" disais-je, mine de m'intéresser à la situation alors que je n'étais attirée que par une chose: le contrôle, la soif de domination. Et, il fallait dire que le jeune barman n'était pas mal du tout...
J'avais largement les moyens de rentrer chez moi, l'argent devenant futile tant la quantité était énorme, mais je voulais continuer le jeu au maximum.

whisky sec

Walter & Lara

Alors qu’il marchait normalement en essuyant le peu de sang qui coulait le long de sa joue, Walter reposa le sceau dans le lavabo pourrais à nouveau le remplir. Comment il pourrait avoir des problèmes ? Il n’a fait que défendre une jeune femme innocente prit sous la menace d’une homme saoul. Il avait juste peur de faire du mal ou provoquer encore plus de problème. Il commença à nettoyé ce qu’il restait sur le comptoir jusqu’à ce qu’il entend la question de la demoiselle. Il l’a regarda mais garda un silence plutôt inquiétant. Cette situation, il l’avait déjà vécu.

Il se revoyait entrain mettre en place le matériel pour leur première dans ce bar. Il était impatient de pouvoir jouer avec son groupe. C’était l’époque où son groupe venait à peine de se former. Ils se sont lancé dans cette idée folle de faire un groupe et d’aller le plus loin possible. Il c’était retourné pour attraper un câble, mais il se manqua de peu d’envoyer valser dans le décors une serveuse. Le teint rosé, les cheveux rouges de feu, les lèvres pulpeuses avec un rouge à lèvres sombre. Ils en rigolait. Ils se sont sympathisé en très peu de temps. Ils avaient l’air complice alors qu’ils venaient à peine de se rencontrer. Mais personne avait prévu, qu’un jour, elle prendra une forme de démon pour rejoindre les autres dans la vie de Walter.

Le barman se réveilla d’un coup. Rigolant de son instant de disparition. « Je m’appelle Walter… Et j’espère que vous n’avez pas peur en moto. » dit-il en lui lâchant un sourire entre le charme et l’amusement tout en haussant un sourcil.

Les tables nettoyer, les chaises ranger. Il ferma la porte du bar et tira les rideaux métalliques pour fermer à nouveau. La lune était belle cette nuit. Il s’approcha de la moto en cherchant dans ses poches. Mais il se retourna pour tendre le casque à la demoiselle. « Et surtout n’hésitez pas à me dire quand ça va pas ou quoi que ce soit hein… Ho d’ailleurs vous ne m’avez pas dis ou est-ce que vous viviez ? » dit-il en enjambant sa moto.

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Walter & Lara

J'observais les traits du barman, sentant bien qu'il ne semblait pas facile à toucher, dans le sens moral. Je haussais des sourcils, avant de le laisser finir son service, alors que je prenais place dans un coin de la pièce. Ainsi, à ses paroles, après un silence particulier, je souriais légèrement en coin. "Enchantée Walter, je m'appelle Lara" disais-je simplement, avant de m'esclaffer bruyamment. "Haha, ne vous inquiétez pas, je suis plutôt friande des sensations fortes" ajoutais-je malicieusement, ce qui était la vérité.
J'avais l'habitude d'être ambitieuse, et de prendre beaucoup de risques: au sens moral comme physique. Narcissique, je prenais un malin particulier à prouver que je n'étais pas une poupée en porcelaine, qui hochait de la tête. Non, je suis bien plus dangereuse que ça. Et peu peuvent se féliciter de m'avoir déjà fait chuter. La plupart de mes pensées sont calculées, en accord avec mes gestes.

J'avais l'audace de m'affirmer, et de me contrôler moi-même et les autres. Je savais ce que je voulais, et comment je pouvais l'obtenir. Et, ma possible étanchéité face à la peur était la première cause de mon sadisme.

J'avais cependant cette impression, qu'il n'était pas insensible, mais pourtant, quelque chose semblait gêner dans notre conversation.
Je passais une main dans mes cheveux rouges, touchant du bout du doigt mes pointes, avant de le suivre pour sortir du bar. "Belle machine. Je n'ai pas vraiment l'habitude d'en chevaucher." disais-je, en observant sa moto, mais comme à mes habitudes: chacune de mes paroles étaient tournées, dans un sens et dans l'autre, pouvant se heurter à Walter lui-même.

La lune montante semblait illuminer la noirceur de la nuit, jetant son reflet sur mes cheveux, et sur ma peau blanche. L'air était frais, mais largement supportable et la rue était déserte. A cette heure-là, ce n'était pas étonnant, les gens travaillaient le lendemain. J'avais moi même des rendez-vous assez importants, mais qu'importe: le plaisir et le jeu étaient plus intéressants, et mon bien-être passait avant le boulot. Vous ne me verrez jamais m'épuiser au travail: je met une certaine limite pour me sentir bien dans ma vie. Et, les évènements que j'organisais ne s'en voyaient pas perturbés: tout le monde savait comment je travaillais.

J'attrapais son casque, pour venir le poser sur ma tête englobant mes longs cheveux. La main sur la hanche, j'hochais de la tête. "Je m'accrocherais à vous" disais-je avec un léger sourire en coin, avant d'ajouter: "Je vis dans le sud de Londres, sur l'avenue South" en m'approchant, pour venir poser mes mains sur les épaules de Walter, en enjambant à mon tour la moto. Serrant les cuisses contre ses hanches je m'accrochais à lui alors que je sentais rapidement son odeur.

Il démarra en trombe, alors que je posais mes mains contre son torse, pour avoir un bon équilibre et... surtout en profiter calmement. J'aimais charmer, c'était inévitable.
Les lumières défilaient, alors que les voitures nous frôlaient plus ou moins pendant la route. Le vent, la nuit... c'était une sensation agréable: une sensation de liberté. Je prenais une grande inspiration, restant accrochée à son corps.

Lui indiquant de temps en temps la route en montrant du bout du doigt des chemins, nous arrivions rapidement devant le manoir, dans lequel j'habitais avec ma fille, Lili. D'un léger signe de la main, je lui faisais comprendre que nous étions arrivés.
Je me levais à moitié, pour descendre, en enlevant son casque. La crinière emmêlée, je rejetais mes cheveux en arrière, alors que je croisais mes bras, souriante. "Merci beaucoup, c'est très agréable... mais, vous voulez peut être prendre un dernier verre, sans avoir cette impression d'être au travail?" Demandais-je, en le toisant de mon regard émeraude, alors que je lui rendais son casque.