Who said that the reunion was always joyful ? |Ft.Chiara Black.

Who said that the reunion was always joyful ?

Ft. Chiara Black.

Je m'étais réveillé sur les coups des dix heures du matin et j'avais traîné des pieds pour me recoucher sur mon canapé verdâtre avec un plaid sur les épaules. Il me fallait une bonne heure pour être réveillé, c'était même devenu une petite routine. J'attrapais ma télécommande et mis un une série que je venais de commencer. C'était réellement dingue à quel point les acteurs était sexy, quoi qu'il en soit je laissais mon cerveau s'éveillait doucement pendant toute heure puis finalement Mrs Higgins arriva chez moi pour faire le ménage et me répéter pour la millième fois de sortir mais comme à chaque fois je portais mon regard dehors avant de reporter mon attention sur mon écran de télévision. Rien ne me motivait généralement, une fois que je me levé je voulais seulement profiter de ma journée bien au chaud. Pourtant aujourd'hui lorsque je regardais dehors et que j'aperçu un petit oiseau posé sur la rembarre de mon balcon je decidais qu'aujourd'hui je sortirais, cela me permettrais peut-être de me faire oublier auprès de Mrs Higgins. Lentement je me levais et sans adresser un mot à ma maman de procuration, je laissais tomber à mes pieds mon plaid et partis prendre une longue douche. Le jet d'eau me délasser quelques minutes mais pas plus, je n'aimais pas passer des heures sous le jet d'eau, ce n'était pas mon truc. Après ça je partis dans mon énorme dressing entouré de ma serviette comme un enfant le ferait et choisis des vêtements, boxer bleu clair assorti à mon soutient-gorge, des chaussettes noirs avec un pantalon slim de la même couleur et finalement je mis un débardeur chair avec un pull ample turquoise foncé. Une fois prête j'ajustais ma tenu avec des bottines et une écharpe noir puis finis par enfiler un long manteau beige. Sans plus attendre j'attrapais mon sac, salua Mrs Higgins d'un signe de tête qui me sonda surprise et je quittais mon appartement direction le Starbucks. Pour une fois que je ne me sentais pas beaucoup fatigué prendre l'air me ferait le plus grand bien et cela rien de tel que de se poser dans un café en dégustant un latté en mangeant un beignet au chocolat. Sur la route je regardais autours de moi et tombais sur une maison en travaux, ceux-ci semblaient vraiment avancés mais depuis combien de temps n'étais-je pas sortis ?.

Arrivé au Starbucks je pris place près d'une vitre et commandais un latté, les yeux dans les vagues je regardais la population qui vivait, je ne se rendis pas tout de suite compte que mettre l'endroit ou je me trouvait sur les réseaux socio' n’avait pas été une très bonne idée car Chiara qui me cherchait se trouvait aussi ici. En tournant ma tête je l'aperçu et elle aussi m'avait vu. Je ne pouvais donc plus me cacher. Prise au piège je serrais son manteau en baissant légèrement la tête, priant pour que ma sœur ne me reconnaisse pas mais ce fut trop tard, celle-ci se dirigea instantanément vers moi. " Et merde ! " Pensais-je.

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ft. Thalia

Une caresse sur mon épaule m'interrompit dans ma rêverie. Les yeux clos, je lâchais un mince grognement pour me blottir encore davantage dans ma couette. Arès se contentait de se lever, en silence, laissant glisser ses doigts dans mes mèches en bataille. Pour me réveiller, même si l'envie n'y était pas. Je le laissais s'habiller, tandis qu'il se fondait dans la salle de bains. L'écoulement de l'eau dans le bassin me berçait dans mon sommeil, et après un long temps d'hésitation, je me décidais à me dégager de mes couvertures. Vêtu d'une chemise, et de son habituel pantalon droit et noir, Arès sortit enfin, massant son front couvert d'une ride soucieuse. Je venais enlacer sa nuque de mes doigts fin, le laissant embrasser timidement mon front. Il se retira, en réajustant les manches de sa veste, et enfilant son sac, lâcha comme un dernier souhait:

❝ J'y vais. N'oublie pas ce que je t'ai dit hier. S'il te plaît.
- Je sais. Thalia.❞

J'hochais de la tête tandis qu'il quittait la pièce devant mon regard ébahi. Thalia. Ce prénom résonnait dans mon coeur comme un écho éternel, après s'être fondé un passage douloureux contre mes artères pour ressortir comme une ronce à laquelle j'allais devoir me piquer. Je me dirigeais à mon tour vers la salle de bain m'y installer, cigarette à la main. Un secret innocent et bien gardé. Je me rappelais de notre vaste demeure, du jardin en fleurs dans lequel je souriais aux appareils, et Thalia qui restait dans sa chambre avec Grand-mère. J'étais l'ombre dans la lumière, et elle le soleil dans la nuit. Après quelques minutes passées dans le bain d'où s'échappait une vapeur réconfortante, je m'immisçais timidement hors de l'eau, balançant mes hanches au rythme de jazz qui se répandait dans le salon. La musique avait toujours été un échappatoire pour ces idées noires. Le passé, je l'abandonnais dans les fins fonds de l'Ecosse, j'oubliais une grand-mère qui s'était pourtant voulu aimante, un père lâche et une soeur malade. C'était comme jeter à la poubelle tout ce qui salissait mes airs d'anglaise parfaite. Je me contentais de garder pour origine maman. Balayant ces pensées d'un geste de la tête, j'enfilais une robe rose dont le décolleté était noué par quelques fines lanières. Je resserrais le noeud qui servait de ceinture à mon bassin, et je me chaussais avec la même légère élégance. Je posais ma chevelure blonde contre mon épaule, et finalement soulagée de quitter les lieux qui encombraient mon esprit, je sortais. Claquant derrière moi la porte qui menait aux oubliettes.

Ce jour là, j'avais opté pour un simple rendez-vous avec quelques clients aisés pour évoquer la décoration de leur salle de réception. Je consacrais le reste de la journée à mes propres plaisirs, enchaînant celui de respirer l'air frais par celui de me payer une boisson chaude. Le centre de Londres regorgeait de boutique, mais la plus chère et certainement plus belle pour mon envie restait le Starbuck, dans lequel j'entrais avec détermination. Quelques regards sur moi, le temps de se retourner pour voir où s'arrêtait la queue. J'en profitais pour lever les yeux au plafond, perdant mon regard dans les détails charmants du mobilier presque luxueux du commerce. Le temps passait vite, si bien que rapidement je me fus retrouvée gobelet à la main à la recherche d'une place. Je fus alors frappée. Sur place. Subitement. Comme un éclair de vérité qui s'abattait sur moi. Thalia était là. Et malgré les années qui nous avaient séparé, je pouvais sans doute la reconnaître. Elle était là, avec ses cheveux bruns, ses prunelles noisette, et son visage angélique. Moi qui avais passé tant de temps pour la retrouver et la présenter à Arès. Introuvable. Et là, comme un pur miracle, elle se tenait là à boire son café. Sans la brusquer, je me précipitais jusqu'à elle pour m'asseoir à sa table, face à elle. Impossible de m'ignorer.

❝ Bonjour. Tu-Tu as l'air d'aller mieux. C'est bien. Ecoute, je sais ce que tu te dis. Chiara, la blondasse qui m'a abandonné pendant la pire période de ma vie? je ferais mieux de partir. Ce à quoi je réponds que la vie est injuste. Et j'en suis désolée. Ca fait quelques semaines déjà que je te cherche. Et pour une bonne raison. Je suis fiancée, et j'aimerais te présenter à mon futur époux. J'en ai vraiment envie. ❞, insistais-je en mentant.

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Ft. Chiara Black.

Ce n'était décidément pas ma journée, pourquoi étais-je sortis déjà ? Ah oui pour que Mrs Higgins me foute la paix ! Mais bien entendu il avait fallu que ce soit une autre personne qui vienne foutre ma journée en l'air. Je n'avais pas du tout envie de voir Chiara, comme si le destin s'acharnait sur moi elle se trouvait dans le même Starbucks que moi et au même moment. Qu'avais-je fait pour mériter ça ?. C'est sur j'allais être grognon toute la journée après ce tête à tête. C'est dans un long soupire que je la toisais s’asseoir sur la banquette face à moi, son gobelet à la main. Je n'eu pas le temps de lui dire de dégager pour me laisser respirer qu'elle se lança dans un charabia que je n'écoutais qu'à moitié, le visage fermé et l'expression froide. " tu-tu as l'air d'aller mieux. c'est bien." De un, elle n'avait pas vraiment l'air sur d'elle en bégayant légèrement ce qui me fit sourire intérieurement mais quand elle se lança dans sa phrase ma conscience, lui lança un regard agressif en se pinçant les lèvres. J'avais une leucémie bordel, en quoi j'allais bien ?. Bref elle continua son récit, toujours assise en face de moi.
"Je suis fiancée, et j'aimerais te présenter à mon futur époux." Quoi ?.

"- C'est une blague j'espère ?" Lui lançai-je froidement, retenant ma hargne comme je le pouvais tendis que je ma conscience se jetait sur elle pour la baffer.

"- Je ne t'ai pas vu depuis quoi.. Huit ans et tu te pointe comme une fleur pour me présenter quelqu'un dont j'en ai strictement rien à foutre, pourquoi ? Pour montrer à ton mari ta famille unis ? On est pas une famille unis, on est pas une famille, toi tu as cette femme et moi j'ai grand-mère, alors retourne à ta vie parfaite et laisse moi vivre la mienne !" Je repliais mes bras contre ma poitrine après ma tirade qui me prit beaucoup plus d'énergie que je ne le pensais et me tus en l'observant. J’espérais sincèrement qu'elle serait blessé et qu'elle me ficherait la paix mais je me doutais qu'elle allait répliquer encore et encore jusqu'à ce que finalement j'accepte. Peut-être qu'elle me lâcherait après avoir accepter mais pour l'heure je ne comptais pas lui rendre la tache si facile, il fallait que je lui montre mon hostilité, lui montrer qui j'étais, parce que elle ne connaissait pas une infime partie de moi, alors je lui donnais un avant-gout. Puis peut-être qu'elle changerait d'avis si elle voyait que je pouvais foutre son repas en l'air ?. Mais ça c'est mal la connaitre, elle a l'habitude d'avoir ce qu'elle obtient. Un long soupire franchit mes lèvres et je dû boire une longue gorgé de mon latté pour reprendre une contenance.

"- Dis moi ce que tu veux vraiment Chiara." Dis-je soudainement.

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