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 Have we met? Feat. Thalia

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MessageSujet ☆ Have we met? Feat. Thalia   
le sujet à été posté Dim 8 Jan - 23:27

C'était terminé. Ma fiancée ne voulait plus me voir. Il fallait se faire une raison et ce simple constat m'avait brisé le coeur en 7 morceaux. (comme des horcruxes ahahah ) Mais tant pis pour elle, j'arrêtais la chasse à l'Homme. Elle pouvait bien faire ce qu'il lui plaisait, elle n'avait plus à me mentir!

" Maître Fuller, Jackson Monroe a été transféré à l'hôpital... son corps était maculé de blessures... sûrement des coups de sa mère si vous voulez mon avis... " je lançais à mon assistante un regard qui disait clairement « mêlez vous de vos affaires et allez me chercher un café bien noir. » tout en me levant de mon bureau – sans prétention - pour récupérer le dossier de ce petit garçon qui se faisait très certainement battre par sa mère. Fautes de preuves, nous ne pouvions toujours pas l'envoyer derrière les barreaux. Cela faisait des mois que je travaillais sur cette affaire. Jackson était un petit garçon timide, très introvertie, d'une peau aussi noire que ses yeux. Il venait d'Ethiopie. Lorsqu'il a agrippé ma main le jour où l'on m'a transféré son cas à l'association j'ai ressenti un frisson m'ébranler tout entier. Ce «  aidez-moi... » à peine murmuré qui pourtant était un cri du coeur... m'a traversé l'âme de part en part. C'est pour ce genre d'injustice que j'étais avocat. A mon échelle, je voulais rétablir l'ordre dans une société malade et déséquilibrée. Là se trouvait ma force, dans chaque procès, je luttais pour une cause qui me semblait juste et je ne cessais guère mon combat tant que je n'avais pas remporté la bataille.


Il était précisément 10h 18 du matin lorsque mes pas aux talons tonnants franchirent le hall d'entrée de l'hôpital. Prestement, je me rendais à l'accueil «  Bonjour, la chambre de Jackson Monroe, s'il-vous-plaît. » déclarais-je en essayant de sourire à la jeune femme de l'administration qui n'avait rien demandé, tout en restant droit comme si j'avais un balais dans le cul. Mais c'était ainsi, parfois je me montrais froid.

Jackson, du fond de son lit, encadré de barreaux en fer, se mis à me sourire. Les douleurs qu'il devait subir au visage semblaient amoindrir la joie qu'il tentait d'exprimer. Sa lèvre inférieure était fendu et son oeil était d'un noir violacé. Doucement, je m'approchais. «  Hey, mon petit bonhomme. » souriais-je avec plus de chaleur que précédemment, tout en m'installant sur la chaise libre qui se trouvait à une quinzaine de centimètre du jeune garçon. « Tu veux qu'on parle de tout ça ? Tu sais qu'en témoignant je pourrais te défendre... et elle ne pourra plus te faire de mal... » enchaînais-je en déposant une main bienveillante sur ses cheveux très épais et frisé, comme l'aurait fait un proche. Il fallait le reconnaître, je considérais un peu mes jeunes clients comme mes enfants. C'était comme pour Everest et Keira, elles étaient sensiblement comme mes gamines insolentes qui faisaient que des conneries. Bref, j'avais un coeur derrière mon apparence d'homme glacial et distant. Nous parlâmes de longues minutes, surtout parce qu'il avait du mal à s'exprimer oralement, son larynx était touché. Soigneusement, je posais des questions ciblées pour qu'il puisse parler le moins possible. Je pouvais sentir sa peur, les bruits sonores de la machines reliés à son coeur s'emballait sur des questions trop intenses et personnelles... alors je prenais du temps, pour lui. Au bout d'une petite heure, j'avais tout l'enregistrement qu'il me fallait sur un dictaphone qui me servirait de preuve. Il ne me manquait plus que quelques signatures de médecins et nous pourrions, je l'espère, mettre sa putain de mère au fond d'un trou sans éclairage pour un bon paquet d'années. Enfin, j'étais tout de même satisfait, nous avancions. Jackson s'était rendormi paisiblement peu avant mon départ, c'est donc sans culpabilité que je le laissais se reposer seul dans sa chambre. C'est donc plus ou moins entrain de me perdre dans les étages de l'hôpital que je déambulais dans les couloirs afin de trouver le bureau du sous-directeur. Cela faisait une bonne demi-heure que je marchais, alors c'est avec mon plus beau sourire que je rattrapais ce qui semblait être la seule présence humaine dans cette partie de l'établissement. De dos il s'agissait très certainement d' une jeune femme. Ses longues mèches rousses balayaient le creux de son dos, néanmoins elle portait la blouse ouverte sur l'arrière alors si je regardais de trop près, je pouvais voir la raie de son cul -) Néanmoins, j'étais trop préoccupé pour cela. Je ne pris pas deux secondes pour arriver à sa hauteur. «  Excusez-moi... ! » l'interpellais-je d'une voix que j'essayais douce. «  Mademoiselle... » repris-je d'une voix plus ferme et essoufflé en me postant face à elle. Face à deux grands yeux verts qui manquèrent de me faire bafouiller. Waw... C'était une femme qu'on ne pouvait voir que dans les magasines... et pourtant aucunes célébrités ne me vint à l'esprit... Peut-être... l'avais-je déjà rencontré auparavant ? J'en perdis mon latin à vrai dire. « ... Je... Je.... euh... " merde, j'étais vraiment entrain de balbutier là? SERIEUX MEC? Je me secouais la tête, comme un chien qui sort de l'eau. " Je suis confus de vous sauter dessus ainsi... c'est qu'il n'y a personne et disons que … c'est un grand labyrinthe pour moi ici... je viens rarement... » énonçais-je alors en me mettant à raconter ma vie pour je ne sais quelle raison. Néanmoins, je repris avec conviction, en la regardant bien droit dans les yeux. « Si par hasard... vous sauriez m'indiquer les bureaux du sous-directeur ce serait néanmoins avec joie que je vous écouterais... » articulais-je enfin d'une voix rendue plus grave et plus lente sur les derniers mots énoncés. Alors comme pour rendre toute cette rencontre plus naturelle un sourire vint prendre possession du coin gauche de mes lèvres avec cette élégance du XVIIème siècle. Limite, si je portais un tricorne sur la tête, j'aurais aisément pu le faire tourner par trois fois devant elle pour lui présenter mes hommages. Cependant nous étions au XXIème alors alors tout ce qu'il se passa c'est un immense blanc... bien gênant.
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MessageSujet ☆ Re: Have we met? Feat. Thalia   
le sujet à été posté Mer 11 Jan - 19:02



Have we met?

Ft. Zach' Fuller.

Et voilà, j'avais encore faite une rechute. Dans la nuit du 27, je m'étais réveillé mal dans ma peau sentant le stress qui m'envahissait, j'aurais pourtant du être habitué à tout ça depuis le temps que ces crises me venaient. Affaiblie, je m'étais levé en traînant des pieds pour parvenir jusqu'à ma salle de bain, espérant qu'un peu d'eau me calmerait mais arrivé au bout du couloir je sentis mes jambes molles flancher, argh ! Mon corps était bien trop lourd pour me porter et je tombais à genoux sur le parquet, glissant sur le mur pour ralentir ma chute. Sans hésité plus d'une seconde j'attrapais le biper noir accroché à mon boxer et appuyé sur urgence pour prévenir Mrs Higgins qu'il fallait qu'elle m'amène au plus vite à l’hôpital. Ça allait être une si longue nuit. C'est avec ces dernières pensés que je plongeais dans l'inconscient.

Je repris connaissance sur un matelas un peu dure, mes sens revenaient peu à peu. Je sentis une odeur acre de désinfectant et j'ouvris brusquement les yeux mais je du les refermer aussitôt pour cause la lumière si blanche de l'hôpital m'avait éblouie, putin de lumière. Je ne pouvais définitivement pas ouvrir les yeux, en tout cas pas tout de suite, c'était trop pour moi. Je me concentrais alors sur les bruits m'entourant et un bip sonore retentissait non loin de moi à un rythme réguliers. Je ne sentais pas vraiment mon corps, ne pouvant le bouger cependant je sentais l'aiguille dans mon bras signe que l'on m'avait mis une perfusion.

Il fallait que je reprenne des forces me sentant trop faible pour faire quoi que ce soit, alors je me rendormis à nouveau sans me soucier de Mrs Higgins qui de l'autre coté de la vitre parlait à voix forte, inquiétant ma sexagénaire de grand-mère. Ça je m'en occuperais plus tard.

Peut-être une heure ou deux plus tard je me réveillé, cette fois si je me sentais beaucoup mieux et ce fut avec soulagement que j'ouvris les yeux pour découvrir Mrs Higgins dormir dans une position inconfortable dans un canapé de ma chambre, il faisait encore nuit ce qui était normal. Pauvre femme, je lui faisait endurer tant de misère. Je levais mon bras gauche et appuyais sur le bouton d'appel pour faire venir une infirmière il fallait que je boive, ma gorge était si sèche que je ne pouvais avalé ma salive presque inexistante.

Quand elle déboula au bout de quelques minutes avec un verre d'au, Mrs Higgins se réveilla en sursaut et porta son regard sur moi.

" -Mademoiselle... Vous allez bien ? "

Je fis un sourire à ma domestique pour approuver et bu à la paille le verre que l’infirmière me tendis. C'était Morgana, je la connaissait depuis quelques temps déjà, elle aussi avait l'air inquiète ce qui premièrement ne me rassurer pas sur mon état de santé et deuxièmement me fit quelques peu culpabiliser. Après avoir bu je testais ma voix et ordonner a Mrs Higgins de rentré chez elle pour se reposer avec mon regard le plus stricte. Pas la même occasion je la gronda pour avoir appelé ma grand-mère puis finalement je me rendormis jusqu'au lendemain.

Je m'éveillais doucement, les lueurs du soleil qui passaient entre les rideaux de ma chambre réchauffaient ma peau me fit frissonner. Je me sentais totalement requinquer et après avoir petit-déjeuner je partis me balader dans les couloirs de l'hôpital, le docteur Arès ne viendrait que dans quelques heures me voir, alors j'avais le temps. Me souciant peu de mes fesses à l'air je pris ma perfusion et partit dans les couloirs à la recherche d'une quelconque connaissance pour lui tenir compagnie, mon geste fut seulement arrêter quand un homme s'adressa à moi. Croyant justement qu'il ne parlait pas à moi je continuais ma route mais il se posta devant moi et je fronçais automatiquement les sourcils. Il balbuta quelques mots que je ne compris pas, ce qui me fit quelques peu soupirer, je n'avais pas tout mon temps moi. Portant je levais un sourcil en l'invitant à continuer et ce rapidement. Gênait il commença à raconter sa vie, un rire moqueur prit place sur mes lèvres. J'avais l'impression de l'avoir déjà vu mais c'était impossible il ètait beaucoup plus vieux que moi...

*Flashback*

"- Il rodait autour de la maison... Je vais appeler les flics... Non j'ai mieux... Pourquoi ne pas lui faire garder Thalia..."

*Présent*

Je restais clouer au sol en le regardant, non ce n'était pas lui, c'était tout bonnement impossible, ce n'était pas Zach. Pourtant une part de moi me crier le contraire et ma concsience approuva la bave aux babines. Il ne fallait pas qu'il sache que c'était moi si toute fois c'était bien lui. Alors plus froidement que je ne l'aurais voulu je murmurais un.

"- Suivez-moi.."

Près de moi je commançais à marcher dans un silance bien gênant mais je m'en contre-fichais. Pour chance il se trouvait que le bureau du sous-directeur était au coin du couloir et devant la porte je balbuta un petit "C'est ici" et fit demi-tour, à ce moment la le sous directeur sortit de son bureau et s'exclama.

"- Thalia Black.. Je me disais bien que c'était vous... Vous allez bien ?".

Si Zach ne m'avait pas reconnu au début, à présent j'avais de gros doutes sur le fait d'être passer inaperçu. Et merde.
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MessageSujet ☆ Re: Have we met? Feat. Thalia   
le sujet à été posté Sam 21 Jan - 17:11

"Allez quoi Zach t'as la trouille? " me questionna Brutus, un camarade de classe qui me mettait clairement au défis d'entrer dans le château abandonné. J'étais jeune, je devais avoir 14 ans... alors niveau égo, ça y allait. " Bien sûr que non, je ne suis pas comme toi. Je vais même vous ramener une preuve. " souriais-je en le remballant avec le début de l'élégance que je commençais à avoir. Il grinça des dents. Dans cette bande de classe, il ne pouvait y avoir qu'un seul leader, et comme des coqs, on se battait implicitement pour le titre. Alors j'ai pris mon courage à deux mains, et je me suis rendu dans l'ancien château royal. Dans le Londres du nouveau millénaire, tout le monde disait qu'il était hanté depuis que la famille royale était partie. Alors je suis entré, j'entendais des bruits de pas et c'est vrai que cela me fit flipper. Mais je ne croyais pas aux fantômes. Alors j'ai continué d'avancer dans les couloirs, de grimper dans les étages en mémorisant mon chemin. Puis je suis tombé sur une fillette... Une petite rouquine... Elle regardait quelque chose par l'embrasure d'une porte. Alors, par curiosité, et parce que j'étais profondément prétentieux et que j'aimais me montrer, je me suis approché. Et j'ai regardé ce qu'elle vit et ma mâchoire s'est décrochée. C'était un carnage à l'intérieur! C'est alors que j'ai croisé le regard de l'homme qui agissait si horriblement. il semblait furieux, envahi par la noirceur. Il n'avait pas vu la petite alors par un instinct. Je l'ai poussé sur le côté, dans le couloir et j'ai avancé dans la salle pour qu'il ne la voit pas. * fin du flashback



Ce visage, elle me rappelait tellement quelqu'un... Mais son ordre, d'une voix où résonnait une dignité certaine, fut trop rapide pour me renseigner sur qui elle pouvait bien être. Mais au moins elle savait où je souhaitais me rendre, alors je l'ai suivi en essayant de me souvenir... mais j'en étais incapable, c'était frustrant! Une fois devant le bureau du sous-directeur, j'ai obtenu ma réponse... " Thalia? " et là d'un coup, j'ai compris... C'était la gamine du château pas si abandonné. Mais... qu'est-ce qu'elle faisait là? Le sous-directeur lui adressait la parole tendis que je restais là comme un con. A la regarder. A me dire que le temps faisait bien les choses, elle était vraiment canon. Elle devait avoir quoi maintenant ? 20 ans?

Puis le sous-directeur se tourna vers moi " Nous nous connaissons? " me questionna-t-il par dessus ses lunettes en demie-lune, avec un air un peu supérieur. Je lui serrais franchement la main, " Maître Fuller, je suis avocat. Pour une affaire je souhaiterais quelques signatures sur les examens de santé d'un de vos patients, si vous le voulez bien. " déclarais-je d'une voix mesurée, avec cette autorité et cette prestance qu'on tous les hommes de droit. Il me pria d'entrer, et je jetais un oeil à Thalia. " J'aimerais te revoir, je trouverais le numéros de ta chambre et je viendrais. " voilà ce que j'avais envie de lui dire. Mais ce serait culotté après plus de dix ans non? Comme si elle n'avait que cela à faire de m'attendre. Mais il est vrai que nous n'avions pas eu le temps de nous expliquer après ce qu'il s'était passé... avec Mrs Higgins d'une part, et avec mes choix égoïstes d'autre part... je lui fis un sourire qu'elle était la seule à comprendre. Alors que le sous-directeur m'entraînait à entrer dans son bureau d'un mouvement de la main. Je me suis senti partagé. " Oh et puis.  Monsieur le sous-directeur, je vous enverrai un mail. En espérant que vous ne m'en voudrez pas de mon comportement. Je vous souhaite une bonne journée. " déclarais-je avec un sourire, en l'aidant à refermer sa porte. Je me tournais vers Thalia. " A moi de donner les ordres maintenant, viens prendre un café avec moi. " déclarais-je dans un sourire, en la regardant. Un peu amusé malgré la situation. Mais j'avais toujours été ainsi, à vouloir en faire trop. Par rapport à ce qui nous liait les choses avaient changé. J'étais avocat  à présent. Qui plus est, avocat dans le pénal. Et si je n'avais pu rien faire plus jeune, à présent, j'avais le pouvoir nécessaire pour peut-être agir ... si ce n'était pas trop tard...
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MessageSujet ☆ Re: Have we met? Feat. Thalia   
le sujet à été posté

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