Heidi&Alec •• There are reasons to start over new

Dans la matinée, il n'avait pas arrêté de penser. A sa nuit. A sa journée à venir. Il était en retard, entre mauvais réveil, courte nuit, et trop longtemps à penser, à songer à tout et à rien. Dans le fond, le stress commençait à le prendre à la gorge. Délicate attention de la vie, chaque année, avec la rencontre de ses nouveaux internes, il angoissait. Comment est-ce que ça allait se passer ? Est-ce qu'il arriverait parfaitement à gérer ? Voilà déjà plusieurs années, et pourtant, chaque fois c'était pareil. Tendu, crispé, il s'était rendu à l'hôpital en faisant une courte pause au starbucks du coin -le café de l'hôpital était une vraie torture- puis en arrivant à l'accueil. D'après une de ses collègues qui l'avait croisé, c'était pour l'instant le grand patron qui parlait avec les internes. Tant mieux, il aurait le temps de se changer, se passer un coup d'eau sur le visage pour qu'on ne voie pas qu'il ne venait que de se réveiller, et s'était habillé à la va-vite.

Il ne lui avait fallu que quelques minutes pour prendre l'air du chef serein qui était arrivé depuis quelques minutes, mais surtout, qui était cool. Dans la salle de réunion où étaient tous réunis les internes, il tapa à la porte, son café à la main, et se présenta, à la classe, balayant rapidement des yeux la classe, sans forcément voir les visage. Il salua son chef de la tête avant de prendre la parole. « Bonjour à toutes et à tous, je suis le Docteur Richards. » dit-il, balayant une nouvelle fois des yeux la salle. « Vous serez ici sous ma responsabilité et sous mes ordres et... et...» Ses yeux s'arrêtèrent un instant. Un court instant sur un visage qu'il n'aurait pas voulu connaître dans de telles circonstances. C'était étrange comme d'un côté il était étrange de la revoir en étant content et d'un autre gêné dans ses paroles parce qu'il n'aurait jamais pensé la croiser ici. Il essaya de reprendre une contenance en ne la regardant pas, histoire de ne pas la mettre mal à l'aise ou dans une posture compliquée vis à vis de ses collègues internes, mais les yeux de cette brune avaient bien malgré eux attiré son regard plus que de raison. « ... et ce sera moi qui préparerait vos plannings et visites avec des médecins, et donc si vous avez des questions n'hésitez pas à venir me voir. » arriva-t-il à finir, en prenant une grande inspiration, offrant un sourire général à son assemblée.

Tu avais débarquée dans cette ville, où ta mère a eu ses premières jeunesses, où ta mère à rencontrer ton géniteur, ton père. Bien que tu ne l'avais jamais vu, elle avait vaguement parler de lui, tu pensais même qu'il était mort, selon les dires de tes grands-parents. En tout cas, tu avais trouvé une petite colocation, car les loyer à New-York, n'était pas donné et ce n'était pas avec un salaire d'interne qu'on pouvait vivre correctement, c'est clair. Encore heureuse que ta mère avait tout fait pour que tu n'es pas tes études de médecine à payer, et ainsi, ne pas avoir de dettes avec un éventuel prêt comme la plupart des étudiants en médecine.

En tout cas, tu avais fêter comme il se devait ton arrivé à New-York, bien entendu, ta mère l'aurait su, elle n'aurait pas été ravie... Boire comme pas possible le premier soir et coucher avec un inconnu, il y avait mieux comme baptême, mais il est vrai que c'était mieux que l'autre soirée à la plage, enfin, la fin était mieux réussis. D'ailleurs, cela fait des semaines que cette histoire est passée et tu en avait plus entendus parler. La police devait être discret et le maire devait sûrement s'assurer à tout garder secret pour ne pas alerter les habitants plus que d'avantage et attraper le coupable. Car l'autopsie avait été formelle, c'était bien un meurtre.

Tu te rappel encore de la main sur son corps froid et trempé alors que tu avais déclaré cette jeune femme mort. Tu étais dans tes pensées quand un bruit vint interrompre tes pensées. Le titulaire de garde faisait un discours de bienvenue tandis que tu étais avec d'autres personnes de ta promo. Tu espérais que tu allais être dans le même groupe que ta colocataire. Mais ce n'est pas ça qui te fit rougir d'un seul coup, qui te mit dans un malaise. Non, c'est le fait que ton nouveau titulaire, ton patron, ton professeur n'était rien d'autre que l'inconnu du bar de l'autre soir.

Tu croisas son regard et il avait l'air pas plus à l'aise que toi, en tout cas, tu ne savais pas si tu devais en parler à ta colocataire ou pas de cette histoire. Mais il valait mieux partir sur des bonnes bases si tu voulais que tout ce passe bien. Pour le reste, tu comptais évité un maximum ce professeur qui t'a vue nue, et qui t'a toucher ton corps de ses mains, de sa langue... Tu secouas la tête et tu attendis que son discours se termine pour t’éclipser précipitamment dans une pièce au hasard, le mieux, c'était de te cacher pour le moment... Même si c'était dans une réserve.