Retour à la réalité ~ Victoria

Je sortais de ma voiture difficilement. Lunette de soleil sur le visage c’était moins pour me protéger des derniers rayons de soleils de novembre et plus pour cacher mes yeux cernés et rouge. Putain j’avais passé trois jours de merde ! J’avais rompu j’avais démissionné, j’étais rentré chez moi, je m’étais effondré sur mon lit et c’était tout. J’avais bu. Ça m’avait fait pleurer. Ça m’avait fait cauchemarder. Ça m’avait fait angoisser. Ça m’avait fait penser à Raphaël. J’avais rebus. Finalement le troisième jour, aujourd’hui, j’avais pris une douche et changé de vêtements. Un vieux pull d’une équipe de baseball et un simple jeans ; Adieu costard cravate ! Je n’avais pas non plus bu des tonnes de vodkas en trois jours ! J’étais resté sur des bières assez soft et avait donc dégrisé. Un bon repas plus tard ça allait mieux aussi. Enfin une lasagne décongelée et faite au four. C’était déjà pas mal. Trois mois de bonheurs, de nuage rose et de bons moments. Trois mois avant que je craque parce que cette relation secrète me bouffait plus que ce que je ne pensais. Et puis il avait ses obligations royale : mariage arrangé, comportement irréprochable, stéréotype du prince charmant hétérosexuel, être parfait… Ah bah ça pour être parfait il avait réussis sur toute la ligne, mais peut-être de la mauvaise manière.

Du coup je me retrouvais comme une loque à tourner en rond dans mon appartement. J’avais besoin de parler. Et quelqu’un qui me comprenais. Victoria. En plus avec le procès de sa sœur s’approchant elle n’était pas dans son assiette, on serait deux à aller mal. Ouai bon j’étais peut être pas si dégrisé que ça pour rester aussi sarcastique. Je ne voulais pas qu’elle aille mal. Je ne voulais pas qu’aucun de mes amis aille mal. Et je ne voulais pas déranger Victoria, mais je savais que si je restais seul encore un jour ça ne passera pas. Pétages de plombs assuré. En plus j’avais passé trois jours en silence radio, n’ayant même pas eu le courage de rallumer mon téléphone. J’avais peur d’y voir des messages de Raphaël. Du coup je ne savais pas non plus si elle était là. Je savais que Clément bossais mais au pire si Victoria était pas là je pourrais peut être me réfugier chez Zoé ? Elle était gentille Zoé. Mais d’un autre côté je n’avais pas envie de fondre en larmes devant elle. Du coup face au bâtiment de Victoria je passais la porte d’entrée alors qu’une autre personne rentra aussi. Pas besoin de sonner pour le coup.

Grimpant les marches de l’immeuble doucement, je finis par arriver à l’étage où habitait ma meilleure amie. Toquant, je finis par enlever mes lunettes. Autant qu’elle me reconnaisse directement et puis c’était encombrant ces conneries. Même si c’était pratique. Finalement la porte s’ouvrit et je fis face à mon amie. Essayant de sourire doucement je relevais mon regard vers elle.

« Hy Vic… Devines qui est célibataire ? »

Ma voix était rauque et enrouée. J’avais tenté de lâcher une blague. Comme d’habitude, le clown de la bande. Le clown avec un sourire dessiné sur le visage mais qui pleurais derrière ce maquillage. Enfin qui avait pleuré. Mais je sentais qu’en me confiant ca risquait de se reproduire. Je gardais mon petit sourire triste, rajoutant :

« Tu aurais du temps pour une pauvre loque comme moi ? »

Retour à la réalité

feat Andrew

Je m'étais levée de bonne heure car j'avais un rendez-vous pour une échographie, sur le chemin du retour je m'étais arrêter du coup pour acheter des vêtements pour le bébé sachant enfin le sexe. J'avais fait des folies je devais l'avouer, mais cela ne me dérangeais pas du tout car après tout c'était pour ce petit être qui grandissait en moi. Cette bonne nouvelle tombait bien, car avec le procès d'Eva qui arrivait à grand pas, je n'étais pas toujours joyeuse, en plus avec la nouvelle de Coleen, cela n'avait rien arranger. Si une personne devait écrire ma vie, on pourrait y mettre en titre ou commentaire, le mot supercherie, car avec tout les dénouements et événements qu'il si passait la moitié était digne de porter ce nom. Je venais d'arriver chez moi, je ne déballais pas mes paquets car je ne voulais pas dévoiler le sexe du bébé à qui que ce soit, cela évitera à une personne de se manifester, car ces temps si il se faisait rare. Je préparais un plateau avec du thé, des gâteaux et d'autres petites choses qui ne conviennent normalement pas pour une femme enceinte, mais j'en avait que faire, je me portais bien, le bébé aussi c'est tout ce qui comptait, et puis au pire des cas la salle de sport deviendra ma meilleure amie après l'accouchement.

Je m'apprêtais à m'installée dans le canapé quand on frappa à ma porte, moi qui voulais regarder un reportage une élégante mannequin qui commençait à faire fureur dans le monde de la mode c'est louper, enfin c'est pas grave après tout ce n'est pas le genre de truc que je regarde habituellement. Je me dirigeais vers ma porte le sourire toujours aux lèvres, cependant, quand je vis la tête de mon meilleur ami, je le lâchais, il me lança une petite vanne, mais je compris que c'était pour sauver les apparence. Je regardais mon ami, en faisant un signe négatif de la tête, lui pris la main et le tira vers mon appartement, je le laissais s'installé sur la canapé le temps d'aller chercher une tasse de thé supplémentaire. Arrivant dans mon salon, je posais la tasse, m'approcha de mon meilleur ami, me mit à sa hauteur, et le pris dans mes bras. Je ne voulais rien dire, mais il le fallait, c'était de mon devoir d'être là pour lui, alors je sortis c'est quelque mot qui pour lui pourrait signifier torture. Pleurs ça ne peut te faire que du bien. Et ceci était sûrement vrai, en ce moment ça m'arrivait souvent, et avec les hormones de femmes enceintes ça n'arrangeait pas la chose.

Après plusieurs minutes à le réconforter, à lui dire que ça va aller, que j'étais là pour lui, je lui dis enfin. Je te fais un thé vert ça va te faire du bien. Car connaissant Andrew, il avait du boire autre chose que du sans alcool, suffisait juste de reconnaître un homme amoureux, et malheureux. Je lui tendis une tasse, je souris faiblement et lui dis. Je t'écoutes raconte moi tout. Je me tus un instant et rajouta. Sans rien oublier. Instinct et réaction de flic, il était facile de dire des choses, mais d'en oublier la moitié, mais Andrew savait qu'avec moi, valait mieux tout dire, pour que je puisse analyser la situation et me faire mon propre avis. Je n'aimais pas les ragots, les on dit que, je préférais avoir la version de la ou les personnes concernés et ensuite en faire mon propre avis. C'est comme ça que mon capitaine m'avait apprit à travailler, bon après j'avais ma manière à moi, qui était un soupçon de violence, mais là avec Andrew, j'en aurais pas besoin.

J'essayais de trouver une bonne position, mais avant cela j'attrapais au passage une boite de mouchoirs que je posais entre nous deux, qui sait je serais peut-être capable de pleurer avec lui tellement je suis émotives pour un rien. Une fois à mon aise, je pris la main de mon meilleur ami, avec mon pouce je caressais le dessus de sa main pour lui donner du courage et du réconfort à la fois. Il était là pour moi, à moi d'être la pour lui aujourd'hui, car pour ma part, ma journée avait bien commencer, et elle finira bien car je sais que je ne laisserais pas Andrew repartir sans avoir le sourire. Même si celui-ci devait être tout petit, il le sera, car mon avis ne devait en aucun cas pleurer, il ne le méritait pas, même si c'était pour le prince de Cambridge.

Je e laissais tirer mollement à l’intérieur de l’appartement de Victoria. Je me laissais tomber mollement sur le canapé. Putain j’étais mal. Et le pire se fut qu’and elle s’assit à côté de moi. Le regard dans le vide je me laissais aller contre elle. Fermant les yeux je passais mes bras autour d’elle et m’y accrochais, prenant quand même en compte le fait qu’elle était enceinte et dosant ma force du coup. Mais à peine eu t’elle prononcé c’est simple mots que es larmes se mirent déjà à couler. J’avais eu toujours cet effet là avec les câlins ; Quand ça allait pas et qu’on me faisait un câlin je fondais en larmes. Ca ouvrait genre toute mes défense et il ne restait plus rien pour empêcher le trop plein d’émotions d’évacuer. Je me laissais aller et les larmes coulaient. Je n’essayais même pas de retenir mes sanglots. Je crois bien que j’étais dans un état trop misérable pour me dire qu’un homme, un soldat, ne devait pas agir de la sorte. Je me sentais juste comme une merde.

Je me redressais finalement au bout de quelques minutes me permettant de prendre un mouchoir hors de la boite, non sans avoir regardé de manière questionnant et incertaine avant. Je me mouchais de manière peut élégante mais pu ensuite savourer un nez débouché à nouveau. Je me tournais alors vers mon amie et hochais doucement la tête alors qu’elle me parlait de thé. Je pris doucement la tasse dans mes mains, la chaleur de la céramique me réchauffant un peu de l’intérieure. Elle me demanda alors de tout raconter sans rien oublier. Du coup je pris un moment pour rassembler mes idées, prenant une gorgée de la boisson pour me donner du courage. Posant ma tasse alors qu’elle déposait une boite à mouchoirs entre nous je pris une grande inspiration et me lançais après m’être installé, tenant sa main de la mienne.

« Je… Ok. Depuis le début de ma relation avec Raphaël je suis assez inconstant. Je m’en suis rendus compte ces derniers jours ; j’avais envie de lui, j’éprouvais des choses pour lui mais je savais que je ne devais pas : il est prince et moi je suis garde, et tu sais à quel point mon boulot m’importe… Enfin bref. Du coup quand tout a commencé au début ça allait, j’étais heureux. Mais petit à petit je me disais que tout n’était qu’illusion et que ça finirais mal. Tu m’avais mis en garde, Clément aussi… Enfin je connaissais moi-même les risques… Et ça devenais de pire en pire. Au plus je passais du temps avec Raphaël au plus je sombrais sans m’en rendre compte et dès que je n’étais plus distrait par mon boulot ou sa présence toutes ces pensées revenaient. Du coup il y a trois jours au repas du soir ça a juste été la goutte d’eau. »

Je reniflais un coup, profitant d’une pause pour me remoucher avant de reprendre :

« Alexander à lâché un truc sur un mariage arrangé. C’était une remarque comme ça mais ça m’a bouffé toute la soirée et … Du coup j’ai écrit à Raphaël. Je croyais avoir abouti à la seule conclusion mais aujourd’hui je sais plus… Enfin bref j’ai écrit à Raphaël qu’on pouvait plus se voir de la sorte… ça me bouffais trop… Et … J’ai … Comme qui dirais rompu avec lui par messages. Et là ça fais trois jours que je suis cloitré chez moi à déprimer comme un malade, coupant mon téléphone… »

Je lançais un regard incertain à Victoria, avant de baisser la tête honteux. Je n’avais toujours pas lâché sa main.

« C’est con mais … je n’ose pas l’allumer de peur qu’il m’ait écrit, mais d’un autre côté je serais déçu s’il ne l’avait pas fait. Et le pire… C’est moi qui ai merdé ! Je lui ai dit oui pour ensuite me rétracter et me barrer, je n’aurais pas dû commencer une histoire avec lui… Je suis le plus âgé j’aurais dû prendre une autre décision… ou alors une décision en me disant qu’il n’y aura plus de marche arrière possible ou je ne sais pas… »

Je la regardais perdus. J’avais l’impression d’avoir foiré sur toute la ligne à faire croire à Raphaël qu’une relation était possible, pour finalement me barrer comme ça !

Retour à la réalité

feat Andrew

Je écoutais sans rien dire, je m'abstenais de tout commentaires, car après tout il avait besoin de parler ceci en était certain, je gardais donc sa main dans la mienne pour lui aire comprendre que je le soutenais. Bon certes avec ce qu'il me disait je n'approuvais pas la manière dont il avait plus ou moins mit un terme à sa relation avec son petit protégé. Je soupirais, caressais sa main, mais autant dire que j'aimerais bien le sermonner un peu, mais je préférais attendre qu'il finisse de lâcher ce qu'il a sur le coeur.

Un fois qu'il eut fini, je ne disais rien après tout, que pouvais-je dire ? Je ne pouvais pas le juger, j'avais eut un plus mauvais comportement que lui avec Enzo. Je regardais donc enfin Andrew et dit avec sincérité. Tu es vraiment un véritable petit con. Bon certes ce n'est sûrement pas les mots qu'il attendait mais c'était ce que je pensais et Andrew savait que je disais toujours ce que je penses. je rajoutais cependant. Mais tu as de la chance tata Vic est une experte dans les désastres amoureux. Après tout ce n'était pas faux suffisait juste de voir ma vie sentimentale.

Je pris une grande inspiration et dit. Déjà tu as agit en lâche, on dirait moi,
tu as eut un obstacle, du coup tu préfère fuir la situation. Mais sache que tu ne sera jamais comment cela finira si tu décides de faire le mort et d'ignorer ses appels. Je serais sa main et rajoutais. Crois-moi ce n'est pas la meilleure des solutions car tu vas empirer la chose, regarde ce que j'ai fais.

Lui mettre en plein tête ma relation avec Enzo était sûrement la meilleure des solutions, car au moins il pourra se rendre compte que plus on agit en lâche ou faible, plus le fossé se creuse et il est difficile de pardonner après tout le mal qu'on créer. Je souris à Andrew et dit. Donc maintenant je serais toi, j'allumerais ce putain de téléphone, et regarderait juste ce qu'il se passe. Je serrais sa main et dit. T'inquiètes pas je suis là, je ne t'abandonnes pas.

J’avais vidé mon sac face à Victoria malgré que j’étais venu en quête d’aide, j’étais aussi là pour qu’elle me secoue un peu. Je savais que ça ne manquerait pas. Mais avant je vidais mon sac et ça aussi ça faisait du bien. Un bien fou ! Je sentais sa main dans la mienne et ça me réconfortait. Savoir que je n’étais pas seul. Lorsque j’eu fini de parler il y eu un petit silence. Je voyais bien qu’elle n’en pensait pas moi. Toujours à analyser elle ne parlait qu’une fois qu’elle avait un avis clair et net. Lorsqu’elle prit la parole je contractais mes muscles mais ne baissais pas le regard pour autant. Bien sûr que ce n’étaient pas les paroles espérées, ni attendues, mais c’était elle et je respectais son avis. J’avais en temps normal assez de self contrôle que pour me dire que j’avais merdé, ici c’était un peu différent. Mais apparemment j'avais merdé.

Je souriais tristement alors qu’elle rajoutait que j’avais de la chance de l’avoir. Bien sûr que j’en avais, tout le monde qui la considérait comme son amie avait de la chance ! Le truc c’est que j’aurais préféré qu’elle soit experte en relations amoureuse parfaite et conte de fées. Les aléas de la vie. Je baisse finalement la tête quand elle me traite de lâche. C’est vrai que j’avais fuis. Mais je ne me voyais pas rester tous les jours à faire mon boulot alors que Raphaël et moi-même… Enfin… Bien sûr que j’avais mal agis, mais c’était nécessaire non ? Je relevais les yeux vers elle. Allumer mon téléphone… oui ça aussi ça avait été lâche de le couper. J’essayais de répondre à son sourire. Je ne lui en voulais pas pour ses paroles, il fallait juste que je me bouge un peu. Je serais alors doucement sa main avant de sortir l’objet de ma poche et de presser le bouton démarrer longtemps. Lorsque l’écran s’illumina je le posais entre nous. Le temps qu’il démarre je relevais le regard vers Vic.

« Merci… De m’avoir donné un coup de pied au cul ! »

J’étais sincèrement reconnaissant. Et vu le ton employé ça se sentait. Mon téléphone allumé il commença à vibrer avec toutes les notifications arrivant d’un coup. Quelques messages de Clément pour savoir si ça allait, deux de mes parents… Et aucun de Raphaël. Ni d’appels manqués. Une partie de moi était déçu, une autre me fustigeait. Bien sûr qu’il n’allait pas me courir après, pas après ce que je lui avais dit. Je souris légèrement et relevais mon regard vers mon amie. J’éprouvais tellement de choses différentes que je ne savais même pas dire comment je me sentais.

"je m’attendais à pire je crois..."

Retour à la réalité

feat Andrew

Je venais de plus ou moins de lui faire la morale, j'étais pas la mieux placée de ce côté là, mais d'un côté il y a quelques mois de ça j'avais très mal agit envers Enzo, j'avais refouler tout ses appels, toutes ses aides et du cou j'avais mal finis, et je ne voulais sourtout pas qu'Andrew dérive comme je l'avais fait. Je comprenais son comportement, ce n'était pas une situation simple, mais voilà si il n'agissait pas et qu'il se renfermait sur lui, je savais très bien que c=ça ne finirait pas très bien. De toute façon, les histoires d'amours finisses mal, mais elle pouvait très bien finir quand on pouvait se reprendre en main et être sûr de vouloir s'en sortir.

J'avais donc poussée Andrew à rallumer son portable. Je souris, et dis. Bon je me doutes que te connaissant tu aurais préféré avoir un message ou un appel de lui, et ne me dit pas le contraire, mais dis toi peut-être qui lui aussi est dans cette mauvaise passe et que personne ne le pousse méchamment au cul comme moi je le fais avec toi. Il me regarda étrangement, je souris donc et dis.
Tu sais quand ça c'est finis avec Enzo j'en avais marre de voir ses messages et appels manqués, mais je t'avoue que dans le fond, j'étais heureuse de voir qu'il était encore là, mais moi comme une conne à cette époque j'ai tout foutu en l'air, j'ai mal agit. Je me tus un instant et rajoutait. Mais regarde maintenant qui est là pour moi malgré tout, c'est lui, certes ce ne sera pas comme avant mais je suis heureuse devoir qu'il est là pour moi.

Et c'est sûrement pour cela que je l'aimais toujours autant, que maintenant je n'avais qu'une envie tout rattraper pour me retrouver de nouveaux dans ses bras, mais la situation était compliqué, mais je me dis que tout pourrait changer à la naissance du bébé, et dans le fond je l'espérais vraiment car je n'avais qu'une envie me retrouver de nouveau dans ses bras, de pouvoir l'embrasser et qui sait peut-être pouvoir fondée une famille avec lui.

Je venais de rallumer mon portable. Oui c’est vrai que j’avais peut être attendu un message de Raph. Peut-être même que j’avais eu l’illusion qu’il s’excuserait, essayerais de reconnaître ses torts ? Oui peut-être… Mais en attendant s’il m’avait envoyé un message pour me faire des reproches je ne saurais pas comment j’aurais réagis. D’un côté ça voudrait dire qu’il ne s’en foutait pas de moi, d’un autre qu’il m’en voulait toujours. Je commençais à avoir mal à la tête d’essayer d’analyser toute cette merde. Je relevais le regard vers Victoria, remettant mon portable en silencieux et dans ma poche.

J’écoutais alors Victoria parler de sa situation avec Enzo. C’est la première fois qu’elle l’évoquait aussi franchement. Je souriais doucement. Oui c’est vrai qu’il était là pour elle. En même temps il était bien mordu. Et elle aussi. Elle avait beau avoir ce côté femme forte et indépendante, elle était quand même mal à cause de cette situation. Et il lui manquait. Je hochais doucement la tête.

« Je…. Je ne sais pas encore si je vais l’appeler. Peut-être que c’est mieux si aucun de nous ne recontacte l’autre… histoire que chacun puisse avoir une relation saine de son côté ? Ou alors peut-être qu’on se retrouvera au bout du chemin comme toi et Enzo… »

Je déglutis doucement.

« En attendant j’aimerais juste arriver à réfléchir posément et sans avoir mal à la tête mais depuis des jours ça me semble impossible. »

Je souris doucement dans sa direction. Ca faisait beaucoup. Ca faisait bien des mois que je me sentais malade à le vouloir mais à me réprimander du à nos rangs et statuts respectifs. Je me frottais un peu la tête.

« Ça te dis de regarder un film ensemble ? Je n’ai pas trop envie d’être seul… Enfin sauf si avec le bébé… t’as peut-être autre chose à faire ou si tu es fatiguée ce n’est pas grave hein !»

C’est vrai que j’étais venu la voir pour avoir un peu de réconfort, mais je ne voulais pas non plus la déranger. Elle en avait déjà fait beaucoup pour moi après tout!

» Un possible retour ?
» Bon retour à la maison.
» Enfin de retour à la maison.
» Retour à la maison ft. Lyana
» (08/02/2018) # RETOUR ET MANIPULATION