My shadow's dancing || Trizzie [TERMINER]

C’était une situation tellement étrange. Moi coincé avec Casarini dans un ascenseur. Enfin la situation était quand même moins étrange que ses réactions. Du coup je prenais les devant appelant la centrale et ramassant son colis. Même en lui prenant la main je réussis à m’imposer. Moi qui avais l’habitude d’être le petit rat de laboratoire discret, me voilà à prendre des décisions à sa place. Je n’étais pas habituée mais la situation faisait que je n’avais pas vraiment le choix. Alors que j’expliquais mon geste pour qu’il comprenne mes yeux restaient focalisés sur sa main au début jusqu’à ce que je relève le regard au bout d’un moment, posant mes yeux sur lui prenant le temps de le contempler. Muri. C’était le mot qui décrivait mieux son changement. Des traits plus prononcé, des yeux plus expressifs et sincères. Paniqués pour l’instant mais on voyait à son regard qu’il avait… Il avait appris. Je notais que ses yeux regardaient à pleins d’endroits, ne se focalisant pas sur un point. La panique était encore bien présente.

Le silence était installé entre nous, alors que je lui frottais doucement le dos de la main. A force de frotter mon pouce contre sa peau j’avais moi-même une sensation d’endormement dans le pouce, mais c’était normal. C’était une ambiance assez électrique entre nous. Lui paniqué, moi calme et sereine. Et doucement l’un prenait le dessus sur l’autre. Sa respiration devenait plus lente, son souffle moins fort et ses yeux se calmèrent aussi doucement. Je fis un léger sourire encourageant et j’allais lâcher une blague, gentille je promets, quand la cabine bougea légèrement d’un coup. Je me reculais d’un pas alors qu’il se retirait aussi. Je savais garder mon calme dans ce genre de situations, mais je savais qu’il fallait se méfier des gens paniqués. Plus vraiment maître d’eux ils risquaient de faire du mal sans faire express autour d’eux. Je regardais autour de moi pas vraiment rassurée non plus. M’accrochant à la rambarde j’attendis que sa passe, hochant simple la tête positivement à son ‘ordre’. Ce n’était pas le moment de faire la forte tête. J’avais beau être fière je savais quand il fallait mettre de côté. Poussant le bouton on me répondit quasi immédiatement ce coup-ci. Expliquant la situation on me sortit que c’était normal. Ils avaient branché l’ordinateur sur les circuits de l’ascenseur il fallait juste attendre de régler le bug finalement. Lucas ayant certainement tout entendu, je ne répétais pas alors que je me tournais vers lui.

Je vis qu’il reproduisait mes gestes avec sa propre main. Pas sûr que ça marche vu qu’il était stressé. Stress sur stress ne se mariait pas trop, mais au moins il essayait de se calmer. Ne sachant pas quoi faire je regardais autour de moi quand une nouvelle secousse plus violente fit bouger la cabine. Poussant un petit cri je me crispais à mon tour sur la rambarde, me collant contre la paroi en métal. Je regardais Lucas qui n’en menait pas large non plus et qui était quand même mal en point. Plus inquiète qu’autre chose je le fixais un instant avant de rappeler l’assistance.

« Putain mais je peux savoir ce que vous foutez ? Si jamais j’apprends que vous avez envoyé des stagiaires débiles régler le souci je peux vous jurer que ça vas mal se passer espèce de cons écervelées ! »

La voix de l’agent retentit dans l’interphone, comme quoi ils faisaient ce qu’ils pouvaient.

« Mais putain faites le mieux ! Et de préférence avec le bouton up ! »

Finissant l’appel, je me détournais pour me laisser aller contre la paroi. J’étais énervée. Ces gars avaient un boulot, ils étaient diplômé formé et tout ce que vous voulez dans le domaine et n’arrivaient pas à faire leur putain de travail. Moi j’étais étudiante, je n’avais pas finis mes études et on me demandait de pondre un travail digne d’Einstein ! Fermant les yeux je laissais aller ma tête contre la paroi, avant de reprendre mon calepin dans les mains, regardant mes notes. Essayer de se changer les idées. Et il ne valait mieux pas que je m’approche de Lukas, étant assez énervée ça risquait de le braquer et il fallait qu’il se calme avant tout !

Lizzie & Tristan

My shadow's dancing - Deux semaines après le retour de l'armée de Lucas, en Amérique

Il n’était pas le seul a avoir peur au final, Catherine aussi avait été surprise par la secousse et avait lâché un petit cri, mais il y avait de quoi. Lucas restait silencieux, mais n’en menait pas large, son expression de visage parlait pour lui même, finalement la jeune femme vint à rappeler l’assistance, pendant que Lucas continuait à masser ce point sur sa main qui ne faisait pas grand-chose de plus, alors il abandonnait cela, pour simplement passait une main sur son visage et prendre une grande respiration avant de plier ses genoux, poser ses coudes sur ses cuisses et poser ses mains sur chaque côté de sa tête qu’il avait pencher vers l’avant. Il entendait Catherine commencer à s’énerver, impatiente et voulant des réponses.

L’écoutant parler de stagiaires débiles, en temps presque normal, il aurait rit ou sortie une petite blague, mais là, il n’en avait même pas la force. La tête lui tournait, sa min tremblait à mort et il se sentait vraiment pas bien. Alors il se mit à compter dans sa tête, une méthode enseignée par son psy pour calmer un peu ses troubles. Un…. Deux…. Trois…. Quatre….

Concentré, il se faisait sa bulle, mais s’était quand même compliqué, surtout avec Catherine qui gueulait à côté, finalement elle avait arrêté pour se poser dans un coin. La paix… merci… Mais finalement il s’aperçu que quand elle parlait ca l’aidait, enfin il avait besoin que ca parle, mais il continuait de compter.

« Non… douze… continu de parler… treize…. Je ne sais pas… quatorze… Raconte moi un truc… Quinze.. »

S’était une demande particulière, surtout connaissant leur relation houleuse, de plus il comptait à voix haute pour ne pas perdre le fil. Il avait la voix un peu rauque, mais elle ne tremblotait pas de trop. Relevant la tête et ouvrant ses yeux bleus, il reprit une respiration, attendant que Catherine parle…

Après de longue minutes, l’ascenseur se remit à bouger. Lucas se figeait attendant et finalement de l’étage sept, où ils étaient coincés, la lumière passait à l’étage 6 puis cinq où l’ascenseur s’arrêtait de nouveau. S’était juste horrible, désespérant… un tour de la terreur, mais cette fois ci ce n’était pas du tout une attraction.

« Non… mais c’est pas possible merde ! »

Lucas était vraiment desespéré, et croyait qu’il allait même mourir. Il avait tellement chaud et était pas bien qu’entre temps il avait dû retirer sa veste complétement et ouvrir sa chemise un peu, il était en sueur de toute façon et son cerveau carburait, lui faisant des flash souvenirs de la guerre désagréable… Mais soudain alors qu’ils pensaient tous les deux être toujours coincés dans les étages, les portes s’ouvrirent avec du mal tout de même… Et devant eux se trouvait pas mal de monde, le technicien, la sécurité, la paternel Casarini et quelques curieux… merde… Au moins, la liberté était désormais là. Lucas ne pouvait pas bouger tout de même, mais l’air qui venait de la sortie lui fit du bien. Son regard se posait sur Catherine à côté de lui, bien… ils avaient quand même partager un moment… et pas des moindres...

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Je venais à peine de poser mon regard sur mon calepin avec mes notes pour le projet quasi impossible du père de Lucas que ce dernier pris la parole. Je relevais le regard alors qu’il commençait par non… Il ne voulait pas que je m’asseye ? Mais qu’il aille se faire foutre ! Mais ma colère était injustifiée. Je le regardais alors qu’il me demandait de parler. Le fait qu’il compte m’indiquait qu’il essayait de se calmer. Hochant la tête je commençais alors à parler sans le quitter du regard.

« C’est bien connu si on augmente la température ou qu’on la baisse l’eau s’évapore ou se gèle. Il se trouve qu’il se passe la même chose si on change la pression atmosphérique, sans changer la température. Du coup des scientifiques ont expérimenté cette chose avec des bactéries. La reproduction étant accélérée ou non en fonction de la température et ils sont aussi regardé avec la pression atmosphérique. Ils se sont rendu compte qu’augmenter la température trop vite tuais les bactéries, de même en baissant la température. Par contre avec la pression atmosphérique c’est un autre effet. Imagine que tu bloque la pression à un stade, tu mets tes bactéries dans une bulle ou la pression se modifie pas, et puis tu lâche ces bactéries dans un environnement avec une pression plus élevée ça fait un effet tsunami. D’un coup les bactéries se reproduisent super vite et tu te retrouves avec un ras de marrez de ces trucs. Le souci c’est qu’il faut calculer la pression de l’endroit où tu les lâche et la pression de ta bulle, chaque bactérie réagissant différemment. Et donc... »

Je fus coupé dans mon explication par l’ascenseur qui bougea à nouveau. J’avoue que moi-même je commençais à ne pas être rassurée par cette descente. Je n’osais pas me redresser mais regardais le tableau de bord et au-dessus la porte ou le chiffre venait de changer. Lucas pestais et je lui donnais bien raison. Je ne savais même pas ce qu’il y avait derrière les portes. Un mur ? Est ce qu’on était que descendu d’un centimètre ce qui avait actionné le voyant ou déjà d’un mètre ? J’avais du mal avec les distances dans cette cabine.

« Peut-être que… »

Je ne pus même pas finir ma phrase que la porte s’ouvrit. J’eu une petite crise de panique mais me calmais directement en voyant la lumière filtrer assez rapidement. Soupirant grandement je savourais la brise fraiche qui s’engouffra dans la cabine. Je laissais aller ma tête en arrière en fermant les yeux.

« Putain merci ! »

Je crois que moi-même je n’étais pas à l’aise avec l’idée de me trouver dans un ascenseur qui descendais petit à petit. J’échangeais alors un regard avec Lucas avant de me relever. Je le laisser passer devant moi me disant qu’il était quand même plus soulagé que moi. Alors que j’allais poser un pied dehors la cabine eu par contre la merveilleuse idée de descendre de deux centimètre. Sensation absolument désagréable et terrifiante en fait, je poussais un hurlement et sautait en avant me cognant à Lucas. La cabine s’immobilisa quelques secondes plus tard mais bon.

« Putain mais vous les avez acheté où vos ascenseurs ? »

J’étais livide, la dernière descente était vraiment désagréable. Comme quand on rate une marche. Ce n’est pas une chute énorme mais votre cœur à tendance à faire une mini crise cardiaque. Ici pareil. Je me rendis alors compte sur quel ton je m’étais adressé au patriarche et me repris, en m’éloignant de Lucas.

« Désolé c’est sorti tout seul. »

Finalement je fus congédiée et je m’empressais de prendre les escaliers. Une fois pas deux, même si ça avait été moins horrible que pour Casarini Junior. Je fus soulagée de retrouver mon labos mais j’avais de l’électricité dans le sang après ces montagne russes de la frayeur du coup je ne préférais pas toucher aux fioles. Par contre mon regard se porta sur une fiole avec un poison bien précis. Enfin poison. Dans des grandes doses, sinon ça pouvais être un calmant parfait. Je me disais que Lucas avait quand même été mal dans cette cabine. M’emparant alors de ma blouse blanche je me mis au travail. Une bouteille d’un litre d’eau, mélangé à quelques goûts, compté rigoureusement, de la mixture et je mélangeais le tout avant de laisser reposer histoire que le produit se dilue bien. Je m’installais alors à mon ordinateur pour commencer les recherches pour le patron. Il faudra bien s’y mettre. Et même si c’était impossible je voulais donner mon maximum.

Deux heures plus tard, l’heure du soupé sonnait presque, je bougeais enfin. Quittant ma blouse je m’emparais de la bouteille d’eau et au lieu d’aller directement dans ce qui nous sevrait de cuisine et salle à manger je me dirigeais vers les appartements de Casarini. Toquant trois fois j’attendis qu’il m’ouvre. C’était débile, si ça se mettait il allait me claquer la porte au nez direct… Ou me dire d’aller voir ailleurs ou encore jeter le truc dans l’évier. Mais bon il avait été vraiment mal et je me dis que ça pouvait l’aider… peut-être que le fils à papa n’était pas si bien que ça finalement…

Lizzie & Tristan

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Il cru un instant que Catherine n’en ferait rien, le laissant dans son angoisse persistante, mais au final non, elle se mit à parler. Ce qui était bon signe qu’elle l’aide quand même. Continuant de compter dans sa tête, il se focalisait alors sur sa voix, qu’il trouvait quand même douce et apaisante. Il ne comprenait pas réellement grand-chose à son charabia, mais l’essentiel était que ca le calme, jusqu’à ce que les portes de l’ascenseur s’ouvre et qu’ils en soient sortie tout les deux.

Enfin ils sortirent, Lucas fut aider car il était en souffrance, il avait bien entendu Catherine crier, mais elle s’eclipsait assez vite pour le coup et Lucas fut juste pris en charge par le reste. Le blond fut emmené par son père et deux personnes supplémentaire dans le grand bureau, puis on appelait bien évidemment le médecin. Un médecin traînait toujours dans le bâtiment, mais c’était un médecin qui servait beaucoup à son père pour faire des choses bien entendu concernant le crime organisé, il fallait avoir des relations qui touche à tout et son père y arrivait très bien. Il était un homme influent et ayant beaucoup de charme.

Lucas fut installé dans le canapé, on lui donnait un verre d’eau et il pu ainsi se remettre de ses émotions. Il retrouvait peu à peu des forces et son air ronchon, si bien que pour finir il envoyait bouler le médecin qui prenait trop de temps à l’ausculter et faisait que de dire qu’il lui fallait si et ca et si.

« Réparez les ascenseurs déjà ! Faites que ca n’arrive plus jamais et on sera juste quitte ! »

Finalement Lucas avait quitté le bureau, après des appels à répétition de son paternel de ne pas bouger. Mais il n’en avait rien faire, lui tous ce qu’il voulait était retourner a ses appartements. Bien entendu cette fois ci il prit soin de prendre les escaliers, de plus là les ascenseurs étaient condamnés car un technicien travaillait dessus.

Quelques heures après cette aventure assez angoissante, Lucas s’était douché, avait manger et s’était reposer dans son lit. Ca l’avait vraiment fatiguer, et ce genre de crise il devait s’en remettre en dormant, de plus avec les médicaments ca l’assommait franchement, ce qui n’était pas plaisant. Alors qu’il était dans son lit, entre le sommeil et le réveil, son appartement étant en faite un studio. Il sursautait en entendant frapper. S’asseyant, il prit son temps pour se remettre et bien reprendre conscience d’où il était. Soupirant et se demandant qui cela pouvait être, il se levait tant bien que mal, vêtu d’un jogging noir et un t-shirt gris tout simple, il se rendit à la porte de l’entrée. Bien évidemment avant d’ouvrir il se mit à regarder par le petit œil et là il restait figer derrière la porte. Catherine ? Non… Après s’être repris, ce qui lui valu quand même deux minutes et qu’entre temps Catherine ait refrappé, il se décidait à ouvrir la porte. Ses yeux bleus vint donc directement se poser sur la jeune femme qui lui faisait face désormais. Lucas était surpris, et pas dans son plus beau jour, mais qu’importe. Il ne savait pas quoi dire et était un peu mal réveiller, il se frottait un peu l’oeil et se lançait.

« Si tu cherches les appartements de mon frangin tu t’es trompés. »

Après tout oui, pourquoi Catherine Johnson viendrait frapper à sa porte ? Là, était la question….

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J’attendis qu’il m’ouvre la porte de ses appartements, patiente. L’idée qu’il puisse ne pas être là ne m’effleurais même pas. En même temps j’étais quand même assez perturbée du fait que je me trouvais ici avec cette bouteille. Pourquoi exactement ? Parce qu’il m’avait touché dans l’ascenseur, parce que j’avais vu sa panique qui n’était pas jouée. Parce que j’avais vu son mal être et que je ne voulais pas que quelqu’un soufre de la sorte… Du coup j’étais devenu un de ces petits toutous qui lui faisaient des faveurs. Non ! J’étais moi, toujours aussi fière, toujours aussi têtue. Je voulais juste qu’il aille un peu mieux. Après tout s’il voulait tenir la cadence avec mes remarques fallait peut-être qu’il aille un peu.

Au final alors que je toquais pour la deuxième fois. Je notais de suite que je devais le déranger alors qu’il était dans son temps libre au vue des vêtements beaucoup moins chics que ce que j’avais l’habitude de voir. Apparemment je le réveillais aussi vu son air légèrement ronchon et à côté de la plaque. C’était plus le second qui me mit la puce à l’oreille, le premier étant son état habituel. Je n’eus même pas le temps de parler qu’il m’indiqua que je m’étais trompé d’appartement. Je souriais amusée mais pas fâchée avant de répondre sans aucune méchanceté :

« Je ne pense pas que ton frère ait les mains aussi tremblantes que toi, sauf si c’est un toc familial ? »

Je levais alors la bouteille la lui tendant par la même occasion.

« C’est… ça peut t’aider pour te calmer. »

Je le regardais alors dans les yeux. Oui, oui j’étais là pour t’aider Malfoy !

« Une gorgée classique je vais dire va ralentir ton rythme cardiaque et aussi légèrement endormir tes muscles. Le temps d’effet varie d’une personne à l’autre. Tu seras toujours conscient, ça n’a pas d’effet sur le cerveau. Mais bien sur le corps. L’idéal c’est avant d’aller dormir ou en position allongée. Tu peux toujours bouger après avoir pris ça, mais évite le sport et toute activité trop physique. Et si jamais tu dois ouvrir un pot de cornichons fermé… Attend un peu avant de t’y mesurer ! »

La dernière phrase avait été lâché sur un faux ton de la confidence, toujours loin du ton acère que je lui réservais d’habitude. J’avais un petit sourire sur les lèvres ? Un petit sourire qui démontrait mon incertitude face à cette nouvelle situation, le fait que je ne savais pas trop quoi dire. Un peu de timidité si lisait aussi. Mais qu’il ne rêve pas je n’allais pas pour autant me prosterner devant lui. De ce fait je gardais mes yeux dans les siens, pour montrer que j’étais toujours moi, avec de l’inquiétude en plus. Je n’allais pas le couver non plus. Mais je me doutais que s’il perdait la face devant d’autres gens, ça risquait d’avoir une mauvaise influence sur l’organisation. La bonne excuse pour m’expliquer un comportement que je ne me reconnaissais pas.

« Au pire si tu n’as pas confiance je peux toujours la reprendre, ça se conserve assez bien. »

Après tout oui… peut-être qu’il pensait que je me foutais de sa gueule, ou alors qu’il avait une dose mortelle dedans. Là je ne pourrais rien faire pour lui.

Lizzie & Tristan

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Sur le coup Lucas ne faisait même pas attention à comment il était habillé, c’est vrai que ca changeait de d’habitude où il arborait un style plus sophistiquer, mais là, étant chez lui, il s’habillait toujours assez décontracter. Il voulait bien différencier ces deux points, en dehors il montrait une image assez parfaite et dans son petit jardin c’était tout autre chose. Mais finalement, face à Catherine, bien vite ca lui revenait en tête et il trouvait ca un peu gênant, car elle le voyait sous un autre jour. Mais ce n’était pas réellement ca qui occupait son esprit.

Il arquait un sourcil à l’entente de sa première phrase. Comment pouvait elle lui dire ca. De plus ca ne la regardait pas, ce qu’il s’était passé dans l’ascenseur c’était passé dans l’ascenseur point barre. La regardant juste, Lucas ne disait rien pour l’instant. Il n’avait pas totalement ouvert sa porte d’entrée signe qu’elle n’était pas invité à possiblement entrée. Signe aussi qu’elle n’était pas la bienvenue et qu’il protégeait son chez lui, de plus il avait toujours une de ses mains sur la poignée.

Il vit enfin la bouteille bleu, et là ca le chauffait sérieusement. Quel culot elle avait. En soit ce n’était peut être pas méchant, mais quel était l’image qu’il donnait bon sang. Puis elle portait libre court à des suppositions, pensant que ca l’aiderait. Elle se fourrait le doigt dans l’oeil, de plus il n’avait pas besoin d’aide. Surtout pas du sien.

« Ecoute, je ne sais pas ce que tu fous ici. Mais tu t’es gourés. Je n’ai pas besoin de ton alcool. Je n’ai pas besoin de ton speech à deux balles… Je n’ai pas les mains qui trembles. Alors oublie ce qu’il sait passé dans l’ascenseur ok ?!»

Il soupirait, mais il avait toujours son regarde de planter dans celui de la jeune femme.

« Alors garde ta bouteille pour tes propres soucis. Va voir mon frère si tu veux, mais juste fou moi la paix et oublie ce qu’il s’est passé… n’en reparle plus que ce soit à moi ou à quelqu’un, et on sera juste quitte ! »

Il insistait sur ce fait, qu’elle ne devait parler de tout ca à personne. C’est bon, il s’était déjà affiché assez comme ca aujourd’hui et c’était assez délicat. Il se pinçait les lèvres légèrement, avant de se décaler de la porte d’entrer en arrière, pour pouvoir la fermer.

« Bonne journée Catherine ! »

Sans autre mots, il refermait la porte d’entrée au nez de la jeune femme. Lui qui n’était pas dans son assiette, ne comprenait pas du tout le bon geste ou le mauvais de Catherine, bien évidemment qu’il voyait du mal partout, comment Catherine Johnson pourrait venir ici juste parce qu’elle s’inquiétait de son bien être ? Non, il voyait juste ca comme un foutage de gueule. La porte refermer, il fermait même à clé. Bien sûr, ca ne devait pas être cool pour la personne derrière la porte, mais en faite sur le coup il n’en avait rien à faire… Peut être qu’au final il aurait dû prendre la bouteille d’alcool quand même… Mais bon, si elle avait mis du poison ? Car franchement lui faire confiance, non.

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Je n’avais pas non plus souris en venant le voir. J’avais plus été neutre. Ca changeait déjà assez des pics que je lançais ainsi que des regards incendiant. Je m’étais dit qu’on pourrait avoir une entente secrète sur le fait qu’on n’évoquerait plus jamais son état de santé et que je l’aidais pour ça sans rien demander en retour. Une trêve sur ce sujet précis. J’avais dû me tromper. Du coup mon air changea et je le fusillais à nouveau du regard en fronçant les sourcils. Non mais il se foutait de ma gueule ? S’il n’était pas capable d’accepter son état il n’était pas près de guérir. Et là le meilleur médoc ni pourrait rien.

Je le laissais me claquer la porte au nez. Je pensais qu’il serait plus intelligent que ça. Je n’allais pas en parler à quelqu’un qui risquait de cafter le secret. Savoir qu’un des fils du patron était mal en point n’était pas bon pour les affaires… Sauf si on parlait de celle de la concurrence. La rage s’insinuait dans mes veines et je me retrouvais à fixer la porte avec froideur. Je n’étais pas du genre à m’enflammer quand j’étais furieuse. J’étais plus à me transformer en glaçon tranchant. Du coup je fis comme il avait et me dirigea vers les appartements de son frère. Ce dernier me laissa rentrer avec plus de courtoisie, même si son sourire habituel était effacé devant mon air froid et rageux. Je lui expliquais brièvement mon échange avec son frère et la raison de ma venue avant de me retrouver encore une fois à tendre la bouteille devant moi.

« Je me fiche de quoi souffre ton frère mais c’est mauvais pour les affaires si quelqu’un d’extérieur l’apprends ! Une simple gorgée devrait le calmer pour une bonne heure. Ralentissement du rythme cardiaque et paralysie partielle des muscles. Il ne tremblera plus et ne fera plus de crise de panique, du moins physiques. »

Je le regardais dans les yeux pour voir sa réaction avant de prendre congé et d’aller me terre dans mon laboratoire. Il fallait que je trouve cette putain de formule après tout. En tout cas Casarini faisait chier. Royalement ! Et pourtant je ne pouvais effacer de ma mémoire qu’il m’avait demandé de parler pour aller mieux. Son regard terrifié qui cherchait juste à s’en sortir, de la protection… Quel con avec sa fierté à deux balles !