Destiny is All
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 Hi... feat Mackenzie

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MessageSujet ☆ Hi... feat Mackenzie   
le sujet à été posté Mar 1 Aoû - 17:45





Hi...

Les trains, au même titre que le métro, ce n'est pas réellement ton truc. Te voilà donc dans l'avion en direction de Londres. Pourtant, tu aurais pu prendre la voiture et aller jusqu'à l’Angleterre en bateaux..mais là encore.. ce n'est pas trop ton truc. Pour te détendre durant le trajet, tu as prit de la lecture, et de la musique pour ne pas entendre le bruit avoisinant. En ce moment, tu t'intéresses à la sophrologie, à l'art des massages et tu penses peut-être faire ça pendant un temps. Tu aimes toucher à tout et découvrir de nouvelles façons de faire du bien au gens afin de les soigner ou de rendre leur vie plus belle. La douleur est quelque chose que tu as connu, bien jeune.. mais tu aimes te dire que tu peux contribuer au bien-être d'autrui. Mais cela n'est pas tout ce qui te caractérise, fort heureusement. Entre tes mains, se trouve un roman fantastique parlant de magie noir et de magie blanche. Tu es rendu au quatrième tome et tu avoues avoir beaucoup de mal à décrocher. La télé, l'ordinateur.. tu n'es pas trop dans cette tendance. Même si tu as installer snapchat et toutes ces applications sur ton téléphone pour communiquer avec ta troupe d'amis.. mais à partir de maintenant tout sera différent.

Bien sûr, tu as pris grand soin de demander à Oksana ou ta meilleure amie de venir te récupérer à l'aéroport.. Mackenzie sait que tu arrives évidemment. Mais la confrontation direct ne serait pas bonne, tu en es sûr. Tu vas la voir le soir-même déjà et cette idée de tourmente déjà. Tu ne sais pas ce que tu vas bien pouvoir dire.. tu l'ignore et lui parle qu'à peine depuis plusieurs année. Il y a des moments de mieux.. mais souvent, tu retournes dans tes retranchements. Tu n'as jamais été le plus bavard du groupe de tout façon.. beaucoup trop plonger dans tes études. Mais tu es toujours là, sur le qui vive pour soutenir et être là pour tes amis. Même lors qu'ELLE avait besoin de toi, tu savais mettre de côté ta rancune et ta douleur pour lire ses messages et essayant de la conseiller.. mais souvent, cela se terminait en dispute ou alors, tu préférais couper court à la conversation et te déconnecter. Il y avait aussi les conversations vidéo en groupe où tout se passait bien. Tu pouvais sourire et te détendre... mais ça a toujours été spécial, tendu.. et depuis quelques temps, plus le moment de partir arrivait et plus tu ignorais les appels de Kenzie.. ne te tournant que plus vers Oksana qui savait te passer un savon telle une sœur... comme toujours.

Enfin l’atterrissage. Tu descends de l'avion et tente d'appeler Oksy sans succès.. est-elle bien arrivé ? Tu l'ignores mais tu as comme un mauvais pressentiment. L'air de Londres de prend aux poumons et tu regardes autour de toi sans réellement fixer quoique ce soit, en te disant que tu es un peu chez toi ici... mais chaque fois.. cette image revient. Tu fermes un instant les paupières, restant immobile en tenant ta valise que tu as pu prendre avec toi dans l'avion. Tout le reste de tes affaires te parviendront dans les semaines à venir. Quelqu'un finit par te bousculer, te ramenant à la réalité et quelques minutes plus tard, te voilà à attendre dans le hall principale.. peut-être dois-tu l'attendre à un café... il se fait tard, la nuit va bientôt tomber. Non, tu dois rester là, au milieu, bien en évidence pour qu'elle te voit. Facile avec ton 1m90.. Tu sens, après plusieurs minutes, une présence derrière toi et alors.. tu sais. Tu sais que c'est elle. Tu n'as pas encore envie de retourner, tu as peur. Oui tu as peur.. Comment dois-tu te comporter. Peut-être comme si il n'y avait jamais rien eut.. prendre un nouveau départ peut-être ?.. Tu fermes les yeux, la main tenant la poignet de ta valise fermement avant de finalement te retourner, pour croiser ces magnifiques prunelles vert et miel que tu ne connais que trop. Tu ne souris pas, tu ne sais même pas quel tête tu fais.. c'est en te retournant que tu choisis alors de parler, plutôt que de se confronter à une silence : « Sa.. »

Et c'est la gifle ! Claquante, puissante. Venant percuter ta joue, la faisant voler sur la droite comme un fusée, tu fermes les paupières fermement en serrant ton poing. Tu aurais du le prévoir.. mais tu n'avais pas prévu que cela arriverait maintenant, avec elle et qu'elle soit en face de toi devant autant de monde. Certains visage ce tournent vers vous et tu ouvres les yeux pour balayer les lieux du regard d'un air un peu perplexe : « Salut » finis-tu enfin par dire en la regardant d'un air impartiale. Tu ne sais pas quoi dire d'autre mais après tout, mentir ou faire semblant, ce n'est pas vraiment ta spécialité.. ou peut-être que si : « Je suppose que c'est amplement mérité. » ajoutes-tu avec un accent parfaitement britannique et un dialecte clair et concis (le genre d'accent à faire craquer les filles haan). Tes pupilles s'aventure le long des courbes de son visage, tu l'as regarde avec ses années de plus.. elle ne devient qu'une plus belle femme chaque jours. Toi, à ses yeux, tu dois sembler comme toujours.. neutre, mystérieux mais avec cet air profondément paternaliste et altruiste en toi qui ne cesse de te suivre.. cet air d'ange. Mais surtout, l'un en face de l'autre, tu le sens. Ce lien est toujours là.
 


by tris


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MessageSujet ☆ Re: Hi... feat Mackenzie   
le sujet à été posté Mar 1 Aoû - 23:40


Combien de temps j'ai mis à me décider si oui ou non j'irais le chercher ? Trois jours ? Plus ? Moins ? J'en sais plus trop rien, je suis plus très sûre de quoi que ce soit depuis cette nuit au motel. Pourtant je suis certaine que chaque fois que je trouvais un argument qui me pousserait à ne pas y aller, j'avais un autre putain d'argument cent fois mieux qui apparaissaient pour me dire « Allez grognasse bouge ton cul, vas y, réclame lui des explications.  Demande lui donc pourquoi il te déteste autant maintenant. » Elyott. Il me rendait presque aussi dingue que l'avais fais Lucas à l'époque du lycée, si ce n'est pas plus. Peut-être même qu'en plus de la folie, il y'avait la douleur. Cette même douleur que je me refusais d'écouter, parce que ma fierté était bien trop présente pour que j'ouvre ta gueule.

Et j'avais aucune envie de me retrouver face à lui pourtant, enfin si j'en crevais d'envie, mais j'avais tellement la trouille de sa réaction que je me mettais les nerfs toute seule. J'avoue, j'assume même, c'est rare que je sois dans un état pareil et pourtant. Pourtant, c'est bien la boule au ventre et les nerfs à vif que je suis posté dans ce foutu aéroport, attendant le seul de mes coloc que je redoutais de voir arriver. Elyott. J'ai beau faire semblant de chercher du regard alors même que je l'ai vu dès qu'il est entré dans le hall, j'arrive pas à me convaincre que ce n'est qu'une stupide illusion. Je vais bien devoir me bouger, il ne risque pas de me voir, j'ai beau ne pas être petite, taille mannequin oblige, je ne suis qu'une insignifiante personne parmi tant d'autre ici. D'autant plus qu'il doit chercher une autre blondinnette au lieu de moi.

Je respire un grand coup, j'évacue autant de stress que possible et je me dirige vers lui, il est de dos, mais bordel, il pourrait porter un masque au milieu de centaine de milliers de personne, je saurais que c'est lui. Je me poste juste derrière, je ne fais pas de signe, pas un bruit. J'en ai aucune envie, je veux pas me retrouver face à lui pour de vrai. Et comme s'il avait senti que j'étais là, il se retourne. C'est comme un automatisme pour moi, comme si tout ce que je retenais depuis qu'il s'éloigne et qu'il m'oublie resurgissais d'un coup. CLAC. Je l'ai pas contrôlé et je l'ai pas dévié non plus. Ma main est entré en contact avec sa joue et j'ai ressenti comme un frisson au contact de sa peau. Vous savez ce genre de contact qu'on apprécie mais qu'on à tellement peur de ne plus ressentir qu'on se sent obligé de retirer notre main plus vite que jamais ? Celui-là. Ce contact-là.

Aucune émotion. Pas un sourire, pas d'étonnement. Rien. Cette même froideur, cette même expression impénétrable, indéchiffrable que je ne supporte plus. Il lance un "Salut" et un petit "je l'ai bien mérité" aussi niais que possible et je boue intérieurement. Je n'arrive pas à répliquer, trop perturbé par son adorable accent, celui-là même qui m'avais fais craquer des années plus tôt avec un simple "Bonjour". Et s'il me faut un instant pour me reprendre, c'est avec autant de froideur et d'enthousiasme que lui que je prend la parole.

« Salut Elyott. Oksana n'a pas pu venir, elle avait un truc de prévu. »

Et je meurs d'envie de lui demander comment il va et je meurs d'envie de lui dire qu'il me manque et que j'aimerais bien qu'il me dise enfin ce que j'ai fais de mal. Je meurs aussi d'envie de me tirer une balle mais ça c'est seulement parce que j'ai honte de me comporter comme une adolescente bornée et stupide. N'est-ce donc pas ce que je suis dans le fond ? Je fuis. Encore, toujours. Je fuis son regard et je me concentre sur mes baskets. Choisir la fuite à toujours été plus simple.
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MessageSujet ☆ Re: Hi... feat Mackenzie   
le sujet à été posté Ven 11 Aoû - 17:56





Hi...

Cela ne fait que quelques minutes que tu es là et l'accueil qu'on t'offre te revient en pleine figure par une giffle monumentale. Mackenzie, ou Kenzie pour les intimes se trouvent en face de toi à la place de Oksana qui était sensé venir te chercher. Mais voilà.. tout ne se passe pas toujours comme prévu. Et croiser son regard maintenant, sentir son parfum et sa chaleur près de toi n'était pas dans tes plans aussi rapidement. Mais voilà.. elle est devant toi et tu vas devoir faire avec ça. Faire avec cette frustration, ce désir immense de la plaquer là, contre ce panneau publicitaire et lui faire des choses folles.. Mais non. Tu n'en fais rien, ce fantasme reste là, dans un coin de ton esprit à t'embraser de l'intérieur. En toi également, cette vision de toi en train de l'ignorer, de faire volte face. Une autre en train d'éclater de rage, tu t'imagines des horreurs... tu vois tes yeux se déformer par la fureur. Mais ça personne ne le voit. Il y a en toi tant de chose refouler que tu réussis à si bien dissimuler. On ne sait jamais ce que tu penses, ce que tu ressens.. tu sembles être dénué d'humanité, de sentiment.. tout en restant le plus gentil, le plus altruiste, plus drôle. Mais en faite.. qui es-tu vraiment ?

Te confirmant l'absence de ton amie, tu te contente de hocher la tête alors qu'elle te regarde avec un air profondément froid et sévère. Tu hoches la tête : « de toute évidence, puisque te voici à sa place » tu lui notifie en la désignant d'un mouvement de main. Tu es presque sûr que si elle pouvait te gifler de nouveau elle le ferait. Mais cependant, tu ne lui en laisses pas le temps. Empoignant la poignet de ta valise, tu désignes du regard et du menton la brasserie se trouvant à ta gauche, juste là, à quelques mètres. De ce mouvement, évidemment, tu espères que Kenzie comprenne l'invitation. Tu vois bien dans son regard comme elle ne semble voir en toi qu'un étranger aujourd'hui. Oui.. toi qui était si chaleureux et doux par le passé, ce qu'elle a fait à ton cœur a finit par éveiller cette part sombre de toi-même. Après quelques pas, tu te tournes vers elle et dit : « Comptes-tu me rejoindre ? Ou y a-t-il d'autres personnes en attente d'une gifle de Mademoiselle Moore. » comme toujours, ton accent et ton dialecte sont impeccable.. à la limite du bourgeois. Mais n'est-ce pas ce qui fait ton charme.

Après s'être décidé à te rejoindre, vous voilà assit tout deux à l'étage, en terrasse et en extérieur. Tu profites de la lumière tamiser qu'offre les guirlandes, au spectacle du coucher du soleil sur Londres au loin et le bruit des avions décollant plus loin donne une atmosphère peu désagréable. Un serveur approche alors que tu ne regardes pas Kenzie depuis un moment, sentant tout de même ses prunelles poser sur toi, comme si elle attendait de ta part quelque chose... mais tu n'en feras rien. Tu commandes un verre de vin rouge avec un plat simple et légère pour le soir. Enfin, tu relèves tes yeux vers Kenzie qui s'empresse de regarder ailleurs. Un sourire amuser se fend au coin de tes lèvres et tu pousses un soupire en posant tes avant bras sur la table : « Tu es très belle Mackenzie » lances-tu de but en blanc, par surprise. Froid, distant, étrange.. oui tu l'es. Mais malgré tout, tu n'es pas un monstre. Et à partir d'aujourd'hui, vous allez vivre sous le même toit. Tu vois son regard empli de confusion. Mais tu n'as pu t'empêcher de le dire.. car en la regardant c'est la première chose que tu t'es dites : « Suis-je le dernier arrivant de la troupe à venir vivre à Londres ? » demandes-tu alors pour changer de sujet.

Tu saisis ton verre de vin. Buvant quelques gorgés et tu ouvres tes yeux, plongeant tes iris d'un bleu profond dans les siens. T'amuserais-tu à jouer à cela.. ? Tu ne sais pas.
 


by tris


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MessageSujet ☆ Re: Hi... feat Mackenzie   
le sujet à été posté Ven 11 Aoû - 21:26


Et je me retrouve là, face à lui, pleine de tout ces sentiments qui se contraste, crevant d'envie de lui demander, de le supplier de me dire ce qui n'allait pas, ce qui s'était passé pour que tout ce qu'on avait pu vivre ne soit plus qu'un douloureux souvenir. Douloureux, oui, c'était bien le mot. Et me retrouver comme ça, face à ce putain de mur de glace, cette personne sans aucune émotion, froide et distante ne m'aidait pas, je ne le reconnaissais pas. Je n'avais eu aucune réponse à mes derniers appels, mes derniers messages et j'avais fini par ne plus en envoyer, pourtant, j'crevais d'envie de le faire, Elyott avait été des premières personnes que j'avais voulu appeler après que Natasha m'ai récupérer dans ce foutue Motel, mais je n'en avais rien fait. Et il était aujourd'hui de ceux qui ne savaient pas et ne sauraient pas.

Sa non réaction à ma froideur et son self contrôle me mettent hors de moi. Je suis quasiment certaine qu'il peut se rendre compte de ma rage intérieur en un regard, tout le monde ici pourrait s'en rendre compte. Je n'ai jamais été capable de cacher mes ressentis. Je regrette presque d'avoir pris la place de ma meilleure amie pour venir le chercher, j'aurais tant mieux fait de rester à l'appartement, dans ma chambre, sous ma couette et des tas et des tas de peluches pendant qu'elle avait droit à des sourires et un super moment de retrouvailles. Chose à laquelle je n'avais évidemment pas droit puisque de toute notre petite bande, monseigneur Delacroix avait choisi de me bannir moi de sa vie.

Il ne dit pas un mot de plus et je me retiens de lui hurler à la gueule qu'il n'a aucun droit de me traiter de cette façon sans me donner ses raisons. Parce que s'il a de bonnes raisons, j'accepterais mon putain de sort et je fermerais ma gueule. Il aurait le monopole de l'attention puisque je ne serais plus qu'une petite chose discrète au sein de la coloc. De toute façon, je m'étais déjà assez effacée pour qu'on ne remarque pas que je m'éloigne encore plus. Elyott reprend sa valise avec cette même attitude froide et austère, il désigne la brasserie un peu plus loin de la tête et prend la direction de l'endroit. Je ne le suis pas directement, j'hésite même à ne pas faire celle qui n'a pas compris mais il finit par reprendre la parole et je ne peux plus faire semblant.

Je finis par le suivre et nous nous retrouvons installer bien trop rapidement, dans le plus grand des silences. Et tandis qu'il m'ignore, je ne peux m'empêcher de le regarder et de le détaillé comme je l'aurais fais des années auparavant. Ses traits presque autant imparfaits que parfaits, sa machoire qui se crispe quand il se concentre... Et si je pouvais de nouveau plonger mes yeux dans les siens, je sais que je serais incapable de m'en sortir. Un serveur finit par arriver et il prend commande. Elyott semble savoir ce qu'il veut, moi, je ne fais que refuser pour simplement commander de l'eau. Je ne mange plus vraiment depuis cette soirée au motel, je n'en ai ni l'envie ni la motivation et personne ne se rend compte de rien, ce qui n'est d'ailleurs pas plus mal. Il me suffit de dire que je mangerais plus tard ou que c'est déjà fait et tout est réglé. Le jeune homme qui à prit la commande s'éloigne et je m'apprête à reprendre ma contemplation, acte que je ne peux pas réellement reprendre puisqu'en quelques secondes ce sont les yeux de l'autre qui se relève sur moi, m'obligeant à me détourner. Je n'ai pas la force de me plonger dans ses prunelles, que je sais si envoûtante. Où est-ce que ça nous mène tout ça ? Cette ignorance ? Cette distance ?

Perdue dans mes pensées, je suis rapidement ramenée à la réalité par sa voix et ses mots qui résonnent dans mon esprit. Était-ce réellement un compliment ? Je reste confuse, posant mes yeux sur lui, perdue, ne sachant pas quoi répondre. Je préfère ne rien dire, parce que quand bien même tout ça serait réel et sincère, je garde en tête que je lui en veux et que même si ça me rend dingue, je dois faire comme si je n'avais rien entendu.

Elyott finit par me demander s'il est le dernier à arriver et je répond assez rapidement.

« Tu n'es que le deuxième. On attend encore l'australien et le norvégien qui devraient arriver après des obligations personnelles et miss USA n'arrivera que dans quelques semaines. »

Seule Oks était arrivé à la date prévu finalement, elle était donc la seule à tout savoir sur ce que j'étais devenus puisque je n'avais pas réellement donner de nouvelles. Elyott plonge son regard dans le miens et je lutte pour ne pas sombrer dans les abysses qui m'ont tant de fois fait perdre mes moyens. Je détourne aussi rapidement que je le peu mon regard, le dirigeant vers mes mains posées sur la table.
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MessageSujet ☆ Re: Hi... feat Mackenzie   
le sujet à été posté Ven 25 Aoû - 17:05





Hi...

Tu sais bien qu'elle ne comprend pas. Tu le vois dans ses yeux.. mais comment lui expliquer ton silence ? Tu ne le veux pas, elle devrait le savoir. Tu pensais qu'il y avait quelque chose de fort entre vous. D'assez fort peut-être pour qu'elle te parle de ce type avant, à l'écart.. au lieu de le lancer comme une bombe sur skype devant tout le monde. Tu n'as jamais été un jeune homme expressif.. Malgré ton sourire charmeur, tes blagues à la française et ton cœur sur la main.. mais là.. depuis ce jour, tu es expressif dans le sens inverse des choses. Tu te renfermes, tu ne communiques plus.. tu écoutes et observe. Si l'on ne te connais pas, tu pourrais passer pour un type qui se moque de tout et de tout le monde. Mais tu sais que tes amis te connaissent suffisamment pour savoir que tu n'es pas comme ça. Puis... avoir plein d'amis n'est pas non plus ton objectif ici à Londres. Tu n'es déjà pas si impatient que cela de revoir cette ville que tu fuis depuis tant d'année... cette ville qui te fait revivre à chaque le cauchemars de tes sept ans, le cauchemars de toutes tes nuits.. la mort de tes chers parents.

Lorsque Kenzie répond à ta question un rictus se laisse voir sur ton visage, juste là, au coin de tes lèvres. Ce rictus témoigne que cette information ne te scié guère... tu aurais aimer être le dernier venu, afin de ne pouvoir te fondre dans l'ambiance des retrouvailles.. et éviter quelconques confrontation avec la réalité. Avec Mackenzie surtout. Tu passes ta main dans tes cheveux et te contente de hocher la tête en relevant ton regard vers elle alors que vos plats sont apporter. Tu remercies le serveur avec ton accent anglais absolument parfait et cette touche à la française que tu as acquis avec les années. Tu ne touches pas vraiment à ton assiette car tu dois bien l'avouer, sa présente te perturbe.. tu ne te gênes pas pour détailler son visage alors qu'elle semble constamment vouloir éviter ton regard ou même éviter de prendre part à une conversation. Même si tu es sûr qu'elle meurt d'envie de te hurler dessus et de te poser plein de question.. mais même si tu lui répondais, il semble qu'avoir eut le cœur briser est révéler ta véritable personnalité.. et redevenir un homme chaleureux.. tu n'es pas sûr que ce soit ta véritable nature.

Tu reposes tes couverts et prend ton verre de vin, regardant ses yeux qui croisent enfin les tiens... mais elle ne dit toujours rien. Il semble qu'elle attende que toi tu parles. Tu l'ignores.. tu peux malgré tout sentir cette connexion, cette alchimie. Comme tu espérais qu'elle ne soit plus. Qu'elle n'existe plus et que tout cela ne soit aujourd'hui qu'un lointain souvenir. Mais non. Reposant ton verre de vin tu abaisses tes paupières en prenant une grande inspiration, poussant un soupire de lassitude qui pourrait bien l'exaspérer mais bon voilà.. autant qu'elle continue à te détester non ? : « Mackenzie. Si tu es venu pour ne pas me parler ou pour me faire un tête d'enterrement.. je pense que tu aurais pu t'abstenir de venir me réceptionner » BAM... c'était dit, c'était lancer. Mais tu n'as pu t'en empêcher. Car c'était la vérité, c'était ça ce que tu pensais. Mais tu ne voulais pas le dire ainsi, non.. mais avec ta façon de parler, ton anglais si impeccable, c'était ainsi que c'était sortie. Et niveau tonalité.. tu n'étais pas plus expressif du monde non plus.

Tu vois son regard choqué, son air épouvanté.. sa mine accablés. Ton cœur s'effrite, lui déjà si asséché par les années qui on suivit la mort et le traumatisme de cette année et ces vacances à Londres. Mais comment pourrait-elle le savoir. Mais tu ne veux pas qu'elle croit que tu l'as détestes. Tu vois bien comme tes mots sont aller trop loin et ton regard s'adoucit un peu, retrouvant en ton visage celui, un peu, qu'elle semble avoir connu par le passé : « Je suis désolée. Je ne voulais pas m'exprimer de la sorte. Pardonne-moi » accompagner tes mots pas une courbure de la tête, tu voudrais lui prendre la main.. mais tu ne le feras pas. Non tu ne le feras pas.
 


by tris


@Mackenzie Moore
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MessageSujet ☆ Re: Hi... feat Mackenzie   
le sujet à été posté Sam 26 Aoû - 18:18


C'est comme si une bombe n'attendait que mon signal pour exploser à l’intérieur de moi. Une bombe de colère, d'incompréhension et de peine. Autant de sentiment en une seule personne est bien plus dangereux que je ne l'aurais cru. Surtout lorsque ces mêmes sentiments ne se dirigent que pour une seule et unique personne. Je ne nierais jamais qu'il me manque, mais je ne l'avouerais jamais non plus. J'ai fais l'effort de venir jusqu'ici parce que je me sentais prête à savoir pourquoi il était devenu aussi distant, mais comme j'aurais dû m'en douter, je n'avais plus la moindre envie de le confronter à son comportement. Moi qui suis si grande gueule habituellement, je ne dis plus rien et je ne fais que fuir son regard.

C'est d'autant plus douloureux de voir Elyott se renfermer quand je l'ai connu si souriant et moqueur. Et tout ce qui se passait ne pouvait être que de ma faute, comme ça l'était bien souvent. Si seulement je pouvais savoir l'erreur que j'ai commise cette fois, je pourrais au moins essayer de la réparer. Ne serait-ce que l'atténuer tout du moins. Et j'avais beau y réfléchir j'étais incapable de me rappeler ce que j'avais fais au moment où tout était devenu froid entre nous. C'était arrivé si soudainement. En y repensant, j'ai presque la gorge nouée, je sais pertinemment que c'est de ma faute et ça me rend dingue de ne rien savoir de plus. Je ne sais plus si j'ai envie de le frapper jusqu'à ce qu'il me réponde ou si je veux le supplier de me dire ce que j'ai fais de mal et comment je peux me rattraper.

Je ne dis plus un mot, en fait, j'en suis tout bonnement incapable. Je ne sais ni quoi dire, ni comment je devrais dire quoi que ce soit d'ailleurs. Sur quel ton ? Et il continue à m'ignorer. Je ne sais plus si je lui en veut, si je le déteste ou si je le comprend finalement. Il est capable de me rendre dingue sans un mot et il ne s'en rendrait sûrement pas compte. J'essaie de ne rien laisser passer, de ne rien montrer, mais ce n'est pas si simple que je le penserais. Il suffirait que ses pupilles croisent les miennes pour que je me dévoile sans le vouloir.

Le blond fini par prendre la parole et ça me fait l'effet d'une gifle. Bien entendu j'aurais pu m'abstenir de venir, mais j'ai été une triple buse en pensant que je serais capable de te faire face pauvre idiot. Je me retiens d'exploser et me contente de serre mes poings, enfonçant douloureusement mes ongles dans la paume de ma main. Je relève lentement la tête pour planter définitivement mon regard dans le siens et je n'ai pas besoin de me regarder dans un miroir pour savoir qu'il est noir de rage. C'est lui qui est froid, comme le serais le cul d'un manchot assis depuis trop longtemps sur la banquise et il ose se plaindre que je ne parles pas ? Et sa façon de parler n'est pas mieux, j'aurais presque pu couper un morceau de viande tant il était tranchant et vif. Et je ne dois pas craquer. Parce que craquer ce serait le laisser gagner et je refuse de lui laisser voir à quel point il me rend faible. Je chasse d'un revers de main le début de larmes qui à flouté ma vue, secoue un instant la tête pour me reprendre.

« Tu as raison. J'aurais sûrement dû te laisser ici à attendre comme un con que personne ne vienne récupérer le glaçon que tu es devenu Elyott. J'aurais dû me douter que tu ne serais pas ravi de voir une autre blonde qu'Oksana t'accueillir. J'avais oublié à quel point j'avais perdu tout intérêt à tes yeux. »

Je n'ai pas parlé avec une seule once de froideur, je suis resté calme, sereine et le plus posée possible. Je n'a ni été méchante, ni été douce. J'ai parlé posément. Comme jamais je ne m'en serais cru capable. Et pourtant, j'ai laissé ma voix se brisé sur la fin. Il s'excuse, mais je ne veux pas de ses excuses. Je me lève simplement, sans un mot, me tourne vers lui pour le fixer encore une fois et pose d'une voix des plus calme: « J'attendrais dans le hall que tu termines ton repas. Je te ramènerais à l'appartement et je te ferais le plaisir de ne plus apparaître dans ton champs de vision. »
Bien entendu j'avais sur réagi, blessée dans mon ego ou blessée tout simplement, lassée de me battre contre des sentiments trop contrastés.
J'étais faible face à lui et la seule façon que j'avais de reprendre mes esprits et de ne pas craquer était de m'éloigner ne serait-ce qu'un bref instant de ses prunelles océan.
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MessageSujet ☆ Re: Hi... feat Mackenzie   
le sujet à été posté Ven 8 Sep - 12:08





Hi...

Il y a quelque chose de briser en toi. Quelque chose d'aujourd'hui plus sombre, obscur. Tu ne cherches pas réellement à changer.. au contraire. Tu ne cesses de l'alimenter en te renfrognant de la sorte. Tu retiens toujours tes émotions, tu ne montres rien.. et même si tu le voulais, tu ne sais plus le faire. Tu as trop longtemps cacher ce qu'il y a au fond de toi pour te concentrer sur les autres que tu en as presque oublier ton humanité derrière toi.. tu paraît froid, distant et insensible. Et peut-être l'es-tu un peu, en quelques sortes. Lorsque tu prononces ces mots froids, ces mots sans vie et surtout tranchant, tu te rends bien compte que cela blesse la jeune femme en face de toi. Tu vois son air choqué, son air offusqué et profondément heurté. Mais.. tu ne montres aucune faille, tu ne témoignes d'aucun regret. Car ce que tu dis, tu le penses.. et c'est bien là ce qu'il y a de plus facheux. Tu l'as regarde droit dans les yeux alors qu'elle te répond enfin avec autant de tranchant que toi.. ces derniers font virevolté ton cœur et te font saigner de l'intérieur. Un frisson parcours ta nuque et étrangement tu as l'impression que ta tête va exploser. L'image de toi en train de frapper le mur de toute tes forces d'empli de nouveau.. ce n'est pas la première fois.  Tu as souvent des envies violentes comme ça.. des pulsions que tu freines car tu sais que si tu succombes.. le plaisir de cette sensation te submergera comme une drogue délicieuse.

Tu déposes tes excuses, comme si en réalité tu le faisais par réflexe. Mais encore une fois, tu le pense vraiment. Tu ne parles pas beaucoup, mais tu dis toujours la vérité. C'est d'ailleurs pour cela que tu n'es pas très locace. Car toute vérité n'est pas toujours bonne à dire. Tu lèves tes yeux vers Kenzie. Elle vient de se lever et te regarde avec un visage impartiale, plutôt glacial. Mais ça tu t'y attendais en fait. Cela te procure à la fois satisfaction et frustration. Elle pense qu'elle n'est plus rien à tes yeux.. qu'elle n'a plus de valeurs. Mais elle a tord. Car tu sais que tu pourrais sacrifier ta vie pour cette blonde. Pire encore, que le simple fait de t'attarder sur la corbure de ses hanches te donne envie de mordre dedans et la prendre sur le champs. Mais tu ne t'y risque pas, car ta  blessure et ta rancœur est toujours présente. Oui tu veux lui faire du mal.. ton désir pour elle et ton envie insatiable de lui faire payer ta souffrance sont égales. C'est étrange comme tu as pu perdre toute raison à cause de cette fille. Cette fille qui maintenant s'en va... tu l'as suit du regard alors qu'elle ne se retourne pas et tout un scénario se passe dans ta tête. Tu te vois te lever, lui attraper le poignet avec force, presque à lui faire mal et l'embrasser sans prévenir, plaquant tes lèvres presque sans douceur sur les siennes en lui tenant la mâchoire avec possessivité. Car quoique tu puisses dire ou pensée, l'envie de la faire tienne t'embrase. Tes désirs de domination et de violence sont à contrario de ton but dans la vie... aider, sauver et rendre les gens heureux. Fou ? Oui tu l'es bien.

Mais tu n'en fais rien. Car tu veux laisser place à la frustration... Tu finis ton repas tranquillement, et tu arrives presque à te détendre. Puis tu paies l'addition en laissant un pourboire de 20% de la note. Tu te lèves et prend ta valise en remettant ta veste et ton écharpe. Le bruit des roulettes te bercent et tu arrives enfin dans le hall où tu l'as vois. Tu arrives à sa hauteur et te place à côté d'elle en lui lançant un regard : « J'ai appelé un taxi. Il doit être devant. » Tu détailles son nez, sa bouche.. elle t'ignore. Dieu qu'elle te donne des envies de meurtre.. tu prends une grande inspiration serrant ta main autour de la poignet de ta valise et vous sortez alors qu'elle ne t'adresse pas un mot. Le taxi est juste là. Elle passe devant toi et s'apprête à ouvrir la porte mais tu ne peux pas.. tu passes ta langue sur tes dents et laisse ta valise là. Tu plaques tes mains de part et d'autre de la voiture noire et croise le regard surpris et choqué de Mackenzie. La violence de ton geste laisse un instant paraître tes émotions.. tu te trahis.. Tu es presque coller à elle, tu plonges tes prunelles dans les siennes avec un air animal, dangereux.. mêlant désir et colère à la fois, tu souffles près de ses lèvres qui t'appelle tant.. mais tu ne dois pas.. cet instant semble si long mais en réalité ne durent même pas une minute. Tu te recules subitement, rapidement et reprend ton teint de glace pour ouvrir le coffre, déposé ta valise et venir t'installer de l'autre côté, regardant droit devant toi, à la fenêtre. Vivement que ce calvaire se termine.. sinon tu craqueras bien avant.
 


by tris


@Mackenzie Moore
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le sujet à été posté Mar 12 Sep - 23:05


Je ne m'attendais certainement pas à être rattraper par un Elyott qui s'en voudrait, finalement, je ne m'attendais plus à rien venant de lui. Pas même à de la pitié pour moi, parce qu'il n'était plus le garçon dont j'étais tombé amoureuse autrefois. Il y'avait eu comme une sorte de trahison que je n'aurais peut-être pas dû interpréter de la sorte, quand j'avais appris qu'il avait eu une copine à une certaine période, je m'étais senti libre de flirter et pourtant, je n'avais pas réussi à retrouver quelqu'un. Nate évidemment... Nate était là, mais c'était différent. Nous ne flirtions jamais que quand nous avions quelques verres dans le nez et les contacts les plus proches que nous partagions était dû au simple fait qu'il arrivait à me calmer lors de mes terreurs nocturnes. Il était bien le seul d'ailleurs. Alors oui, il se pourrait que j'éprouve un petit quelque chose pour lui, mais ça ne serais peut-être jamais aussi fort que ce que j'avais pu ressentir pour Lucas à l'époque du lycée et encore moins que ce que je pouvais avoir ressenti pour Elyott. A moins que je ne m'en soit pas rendu compte. Je ne me rend compte de plus grand chose de toute façon. C'est comme si, dès l'instant où le blond avait commencé à prendre ses distances, j'avais choisi de ne plus ressentir et de rester de marbre. Mon seul problème étant que face à la source de mes maux, je n'étais plus capable de retenir le moindre sentiment. La haine, la peur, la rage, la rancoeur et l'amour... surtout l'amour que j'avais pu ressentir et que je ressentais peut-être même encore refaisaient surface et c'était une avalanche de sentiments bien trop difficile à surmonter pour moi.
Quitter le restaurant pour m'asseoir un instant loin de ses yeux envoûtant m'avait fait presque autant de bien que de mal, sa présence à mes côtés était elle même devenu une contradiction. M’apaisant tout en attisant les flammes de la douleur et du manque. S'il ne souhaitait pas me voir, qu'est-ce qu'il avait bien pu penser en acceptant de venir vivre avec nous ? Enfin... Ce n'est pas parce que j'étais devenu son ennemie publique numéro un que les autres l'étaient aussi. En y réfléchissant bien, j'étais la seule qu'il avait rejeté. Et si Wesley n'avait pas agi de la même façon quand il m'avait larguer, je n'aurais sûrement pas compris qu'à présent j'étais de trop dans sa vie.
Elyott fini par réapparaître, froid, presque serein et aussi sombre que lorsque je l'ai retrouvé tout à l'heure. Il dit avoir appelé un taxi et je ne dis rien. Parce que sur le moment, je suis plus prise par sa voix que par le fait que, appeler un taxi ne devrait pas avoir été utile puisque, même si je l'avoue ma voiture n'est plus très récente, je suis quand même venu avec et qu'il ne risque rien en montant avec moi. Quitte à ne pas parler du trajet, je n'ai quand même pas fait la route pour rien. Mais je garde le silence, soit, il fait comme il le sent. Je ne dis plus rien. Je la ferme simplement. Alors que je m'apprête à ouvrir la portière du taxi, plus pour lui intimer de monter et de ne plus m'adresser la parole que pour monter moi même dedans, je me retrouve brutalement coincé entre lui et le véhicule, sous le regard étonné et presque affolé des passants et du chauffeur. Je reste sans voix, perplexe et surtout... surtout, j'essaie de contrôler ma respiration qui a pris de la vitesse et les battements de mon cœur qui a décidé, me semble t-il de quitter ma poitrine. Pendant un instant, j'aurais pu jurer qu'il allait faire un pas vers moi et déposé ses lèvres sur les miennes. Et ce serait mentir que de dire que je n'en avais pas envie. Mon regard avait pris la direction du sol, je n'osais même plus le regarder, je ne savais pas si je devais avoir peur ou si je devais rester calme. Un éclair de lucidité doit lui traversé l'esprit parce que sans un mot, il s'éloigne, reprend sa valise, la dépose dans le coffre et s'installe dans le taxi. Toujours sans dire un mot, mais remonté après lui, je rouvre le coffre, m'excuse auprès du chauffeur qui ne comprend plus rien, récupère la valise avec quelques difficulté et vais ouvrir sa portière.
« Je ne sais pas si tu le fais exprés ou si tu as mal digéré ton repas, mais je n'ai sûrement pas payé le parking de l'aéroport pour que tu repartes en taxi alors Ely tu sors ton cul de cette foutu bagnole et tu viens avec moi! »

Par reflexe, je ne l'ai même pas appelé Elyott, en fait, je ne sais pas trop si je suis en colère après lui ou après moi. J'ai eu l'occasion de lui faire comprendre que même s'il prenait ses distances j'étais toujours là, que j'attendais qu'il me remarque de nouveau et je n'ai rien fait. Il ne bouge pas du taxi dans un premier temps et je prend les choses en mains, embarquant sa valise, je me dirige à pas pressés vers le parking où se trouve ma voiture, attendant sagement que je revienne avec le paquet que je dois livrer à ma meilleure amie. Puisqu'il ne semble pas vouloir faire preuve d'humanité envers moi, je le considérerais jusqu'à l'appartement comme un simple colis à livrer à Oksanna.
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