Après le cour.

Tristan Ford et Babylone Hamilton

J’étais en cours et je devais avouer que mon attention avait décliné et mon imagination avait pris le dessus ainsi que la passion. Je dessinais, je laissais parcourir mon esprit dans de divers voyages. C’est alors que le professeur Ford m’interrogea sur un point. Tout le monde se retourna sur moi et je me suis sentie rougir en un rien de temps, j’avais terriblement chaud et je ne savais plus où me mettre « Je… Je ne sais pas » Répliquais-je un peu honteuse. Bien entendu, il avait dû voir que je n’étais pas du tout attentif et c’était sûrement la raison de son interpellation.

C’est alors qu’il me demanda à me voir à la fin du cours et je ne répondis rien. Je ne voulais pas encore plus attirée l’attention sur moi plus que de raison. Je regardai alors mon dessin et j’écarquillai les yeux en me rendant compte que j’avais dessinée un portrait et pas n’importe quel portrait à vrai dire. Je l’avais dessiné, lui. Je ne le connaissais pas, je ne comprenais pas pourquoi je faisais une fixation sur lui à vraie dire. Je ne l’avais jamais approchée de près, je ne lui avais jamais parlé. Je ne le connaissais pas et pourtant il hantait mes pensées et parfois même certains rêves très intimes. Je me mis à rougir en pensant à ça.

Je secouai la tête en effaçant mes pensées impures. Je n’avais jamais été très douée pour cacher mes émotions et ce que je pensais. Je me mordis la lèvre, je ne pouvais pas en parler à Alayna, nous n’étions pas si proches que cela et je me doutai qu’elle se moquera de moi. Tout comme je ne savais pas si je devais parler à Marteen, ce mec que je viens de rencontrer et avec qui, malgré tout, je m’entendais super bien. Peut-être qu’il le connaissait et j’avais un peu peur. J’étais bien dans mon petit coin sombre et que cet anonymat. Je levai la tête et je regardai l’heure et je voyais que le temps ne passait pas.

Je jouais avec mes doigts, j’essayais de ne pas prendre un stylo pour dessiné, j’avais bien trop peur de refaire son effigie à lui. Je tapotai des pieds, mes ongles sur la table quand je me pris une réflexion du professeur. Est-ce que j’étais pressée ou non. Je rougis à nouveau de me faire remarquer. Ce n’était pas mon jour, non, ce n’était pas mon jour. Je baissai la tête, de nouveau honteuse de cette situation. Je ne comprenais pas les personnes qui aimait avoir toute l’attention sur eux encore et soufflai, je m’efforçais de ne pas trop pensée à qui j’étais, d’où je venais. Je n’étais plus Freya, j’étais Babylone maintenant.  Je devais l’admettre, et au final, ce n’était pas plus mal.

Je regardai l’heure et je souriais. D’ici quelques secondes et mon calvaire se terminait enfin… Enfin presque puisque j’avais rendez-vous à la fin du cours avec mon professeur, j’avais un peu peur de ce qu’il pouvait me dire et je savais surtout la réaction de ma « mère » si elle apprenait que je me faisais remarquer de la sorte.

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Tristan Ford et Babylone Hamilton

Nouvelle journée de cours et pas des moindres, aujourd’hui était celui où il allait commencer sa mission. La veille au soir il avait reçu un coup de fil intracable d’une personne qu’il ne connaissait pas réellement, mais qui était un gros bonnet. Bien sûr il avait parlé qu’à un des hommes de mains, qui finalement lui avait donné rendez-vous et avait surtout préciser de ne rien dire à personne. Tristan était un homme de parole et il était donc parti en inventant un léger mensonge pour Lizzie, rencontré cet homme. C’est ainsi que ca avait débuté et qu’on lui avait fournis ce travail. Foutre la pression à un parrain de la mafia de Bristol, en suivant sa fille, la surveillant et lui faisant croire à bien des choses. Tristan faisait beaucoup de petit boulot, et ca en faisait partie, bien que ce qu’il préférait était les contrats.

Ainsi, étudiant le dossier de la jeune fille, il avait eut la surprise de constater que cette dernière était dans sa classe en littérature. Coïncidence ? Certainement pas. Le patron pour qui il travaillait avait dû bien se renseigner et avoir des contacts pour trouver Tristan et ca n’avait pas raté. A présent sa mission était simple et surtout secrète, même sa fiancée n’en était en rien au courant, s’était le deal et il l’avait accepté.

Le cours avait débuté et Tristan avait vu la jeune Babylone prendre place à une table. Babylone de son nom d’inscrit à l’université, mais lui savait la vérité sur son identité. Ainsi le cours s’était déroulé, Tristan parlait des effets de la littérature sur le monde de l’audiovisuel. Le cours étant dans un petit amphi, contenant un groupe de trentes personnes à peine, mais beaucoup de chaises étaient vide, comme souvent de toute manière. Au bout d’un moment, après avoir aperçu que l’étudiante qui était sa cible était trop distraite et son plan se mettant en marche, il l’avait interpellé sur une notion qu’il venait d’expliquer, mais cette dernière trop bien perdu dans les effluves de ses pensées n’avaient rien suivis.

« Bien… Mademoiselle Hamilton, vous viendrez me voir à la fin du cours. »

Et a ses mots Tristan continuait comme si de rien n’était son cours, jusqu’à ce que celui ci sonne sa fin. Bien évidemment, comme souvent les étudiants étaient trop pressés à partir, bien qu’à Oxford l’effet était quand même moindre que l’autre université où il enseignait également. A son bureau, debout, il posait le marqueur sur une pile de livre tandis qu’il souhaitait une bonne journée aux étudiants qui prenaient la porte. A présent, il attendait que la jeune Hamilton arrive à son bureau, pour qu’il lui parle. Première phase de l’approche et du plan… Le contact. La voyant s’approcher, mais avec de la réserve, Tristan fit un sourire chaleureux et un signe de la main.

« Approchez s'il vous plaît.. J’ai a vous parlez. Rien de bien méchant, mais j’aimerais éclaircir un peu avec vous la situation dans laquelle je me trouve et la votre notamment. »

Tristan, s’assit alors sur sa chaise derrière son bureau, tandis qu’il posait ses yeux bleus sur la jeune étudiante. Il reprit donc, sur un ton assez bienveillant, mais en montrant une once d’inquiètude pour la jeune femme.

« Je m’inquiète un peu pour vous mademoiselle Hamilton. La semaine dernière vous avez séchez un cours et aujourd’hui je vous retrouves à révassez si je puisse dire, sans avoir rien suivis de ce que j’ai dis. De plus, j’ai corrigé les copies des dissertations, je dois dire que votre note est vraiment en dessous de la moyenne... Je voulais donc savoir si tout vas bien ? Et les raisons un peu de votre baisse de motivation. Vous savez que vous pouvez venir me voir à tout moment, en cas de soucis et de lacune. Je suis là pour vous aidez et mettre en place des choses. »

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