Welcome to London! ~[ Tristan - Julian]

Julian, Tristan & Elisabeth ~ Welcome to London!

« Trésor, pas que je veuille être un frein à ton imagination littéraire, mais on va être ne retard pour l’aéroport si on ne part pas d’ici 5 minutes ! »

Je souris à Tristan avant de quitter le bureau descendant les escaliers pour aller mettre mes chaussures dans le couloir reliant porte d’entrée, salon et cuisine. Allant chercher mes clefs sur le plan de travail j’appelais encore une fois mon fiancé. On allait vraiment être en retard et j’imaginais que ça n’allais pas arranger Julian. New York et Londres étaient séparés de 7 heures de vols, avec 5 heures de décalage horaires et que du coup il devrait avancer sa montre de 5 heures. Le pauvre en plus avait voulu prendre le vol de 5heure du matin, qui avait été annulé. Finalement il avait dû se rabattre sur le vol de 7heure du matin. Du coup à l’heure new Yorkaise cela faisait deux heures de l’après-midi mais avec le décalage il allait arriver qu’il serait 19heure. Enfin au moins il pourra aller dormir à une heure « normale » s’il est fatigué.

Je vérifiais vite fait que ma sauce ne crame pas, laissant la plaque allumée sur à peine ‘1’ histoire de juste garder le tout au chaud. J’avais préparé des pâtes carbonara, avec la recette de la grand-mère de Tristan, en me disant qu’il aurait peut-être faim. Du coup mon fiancé pointa le bout de son nez et on put finalement aller à L’aéroport. J’étais assez contente depuis que Julian nous avais appris qu’il venait vivre sur Londres. On ne savait pas exactement pour quoi, parler affaires par mails ou par téléphone ce n’était pas le top. Mais du coup il nous avait de venir le chercher à l’aéroport ce qu’on avait accepté avec plaisir. Je savais que les deux frères s’entendaient bien. Et puis Julian était un très bon ami à moi. Bien avant que je ne sorte avec Tristan. Il avait littéralement vu comment on s’était apprivoisé l’un l’autre. Et puis il m’avait pas mal aidé à chaque fois que son père me foutait trop de pression. Il avait l’at le paternelle de vouloir un truc de suite. Peu importer que je sois à la fac, que j’apprenais à peine et que je n’avais pas les bases théoriques. Trois jours plus tard il voulait son produit ! Enfin du coup j’étais quad même assez contente de retrouver mon ami. Et puis il fallait se dire qu’à Londres Tristan et moi étions un peu seul niveau amis. Pas moyen de faire confiance à beaucoup de monde !

Du coup une fois arrivé à l’aéroport je tirais la main de Tristan, grand sourire aux lèvres avant de finalement arriver au terminal. L’avion venait à peine d’atterrir on devra encore attendre quelques minutes avant de voir Julian. Je lançais un regard à mon fiancé en mode : « je t’avais dit qu’on allait être en retard ! », mais loin d’être méchant. Lui qui essayait de me persuader qu’on serait beaucoup trop à l’avance. Ce coup-ci c’est moi qui avais raison ! Autant avant c’était un besoin, un combat d’avoir raison face à lui, autant aujourd’hui c’était plus un jeu. Finalement les gens de l’avions débarquent et je me met à sautiller sur place légèrement, impatiente de revoir mon futur beau-frère !

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Tristan, Elisabeth & Julian ~ Welcome to London!

Concentré sur son roman, un peu secret, il devait l’avouer, il avait décidé de se mettre à écrire ce jour là spécialement car une montée d’inspiration lui était venue, mais surtout grâce au stress qu’il avait. Tristan stresser ? Bien sûr que non voyons… Enfin… Aujourd’hui son frère débarquait de New-York. Une grande première, après plus d’un an de séparation et à juste communiquer par des mails, des colis ou autres codés. Surtout dû aux missions qu’il envoyait pour son frère et sa belle-sœur. Alors, pour faire partir son stress, car voir son frère le rendait bien sûr heureux mais aussi un peu inquiet, il avait eut une soudaine inspiration, s’était mis devant l’ordinateur et dès lors n’en avait plus décrocher les yeux.

Mais c’était sans compter l’arrivée de sa fiancée pour le rappeler à l’ordre, Tristan ne décrochait pas les yeux de l’écran, et marmonait un ‘’ok’’ quand elle vint le prévenir qu’il décollait dans cinq minutes. Un rapide coup d’heure à l’heure qu’affichait l’ordinateur, bien ils avaient le temps… mais il ne pouvait pas partir avant de clore ses idées et cette page. Il lui restait quelques lignes… Rien que quelques lignes. Mais finalement il était temps.

Tristan n’éteignait pas son ordinateur le mettant en veille, il descendit en bas où ca sentait divinement bon et il retrouvait Lizzie pour ensuite prendre la voiture et filer en direction de l’aéroport. Il y avait un peu de trajet quand même, mais Tristan était persuadé qu’ils arriveraient en avance, et ca ne lui plaisait pas tellement de patienter autant de temps dans un tel endroit. Ca ne le mettait jamais à l’aise en vérité les aéroports. C’était grand, pourvu de caméra, de personne se chargeant de la securité, de machine en tout genre prêt à vous prendre la main dans le sac.

Trouvant une place au grand parking de l’aéroport, finalement le couple marchait en direction des portes, Lizzie était tellement excité de l’arrivée de Julian. Ca pouvait se comprendre, Tristan l’était aussi, mais ne le montrait pas autant que Lizzie. De plus, elle ne cessait de lui tirer la main pour lui montrer la direction à prendre. Enfin au terminal devant le passage de la sécurité, il y avait plus qu’à attendre, mais il était fait que Lizzie marquait un point, ils étaient pile à l’heure. Mais il n’allait pas se battre pour ca, son attention de plus était portée sur les portes et ce qui se situait au-delà. Il cherchait son frère, car les premières personnes venaient de débarquer.

« Lizzie tu le vois ?! »

Tristan se mettait sur la pointe des pieds, espérant voir Julian. Son grand-frère, sa famille. Il savait que sa mère n’avait pas pu venir, mais déjà voir son frère était quelque chose, mais malgré tout ca mettait la pression… Il était à présent le big boss, il débarquait à Londres… pour un temps ? Y vivre ? Tristan avait à vrai dire pleins de questions à lui poser, car tout n’était pas claire et surtout ils s’inquiétaient par rapport à la couverture que lui et Lizzie avait mis un an à construire…. Julian ne faisait pas partie véritablement de la vie de Tristan Ford…  Tant pis ils feraient avec.

« Liz’ ! Je crois que c’est lui là-bas ! »

A présent c’était Tristan l’enfant excité, il pointait du doigt l’endroit où il avait cru voir une tête blonde. Son frangin… les Casarini allaient être réunis et faire des étincelles comme à chaque fois ! 

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